Sélection : 20 vêtements qui nous donnent hâte d’être au printemps

J’ai récemment fait un constat dans mon vestiaire : j’ai eu une folie avec la couleur beige/crème ces derniers mois. J’ai acquis moult surchemises, chinos ou manteaux avec cette teinte.

Ma garde-robe est désormais pourvue de 4 couleurs à foison : du blanc, du bleu, du gris et du beige.

Pour ce printemps, j’ai décidé de mettre davantage de couleurs vives dans ma vie. Et ce qui m’a fait décider, c’est l’acquisition récente d’un t-shirt rose en coton Berg & Berg.

J’ai toujours apprécié le rose, et il se trouve que la couleur me sied bien. J'apprécie la couleur en elle-même, mais aussi en raison de son côté clivant, à tel point que j’ai l’impression que les gens la fuient. Pourtant, elle apporte une touche de légèreté décontractée et d’élégance désinvolte, parfaite pour les soirs d’été. Nawal en parle bien mieux que moi dans son article sur les idées sur le rose (et comment en porter avec style).

J’ai redécouvert cette couleur mise de côté pendant une décennie avec le bermuda Juno puis le Soajo rose fuchsia qu’on a sortis en septembre 2023. J’ai flashé dessus parce que la couleur sortait de l’ordinaire, elle donnait avait un vrai cachet rétro. Avec le temps, la patine et le délavage vont rendre la couleur vraiment unique.

Pour revenir au t-shirt B&B, je ne vais finalement pas le garder parce que sa coupe ne convient pas à ma morphologie, mais il conviendra peut-être à la vôtre ! Comme alternative, j’ai déjà trouvé son remplaçant chez Maison Cornichon, en rose “millenials”, la couleur de toute une génération.

Je me vois déjà le porter avec un jean brut ou bleach, une surchemise écrue, ou même un blazer De Bonne Facture aux nuances de gris profondes. Et bien sûr, avec des sneakers blanches.

On va d’ailleurs sortir une chemise flammée dans un rose pâle de toute beauté. Bientôt sur mes épaules. Je me vois déjà en train de flâner sur une plage de Bretagne avec mes lunettes de soleil calées entre deux boutons.

D’ailleurs, si vous voulez des idées de tenues, Jordan vous propose du rose à porter avec Panache :

Le printemps c’est cette saison au climat incertain. Finalement, pas si différent de ce début d’hiver.

Un temps où l’on finit toujours par avoir un vêtement dans les bras, ou à se rendre compte qu’il nous manque une épaisseur. Alors on part sur un Tote bag 48h bien costaud, que l’on peut faire customiser.

J’aime le travail de Denim Custom Service :

Le printemps c’est le renouveau, les couleurs et ça me donne envie de porter du blanc.

• Ces 180 blancs que j’imagine très bien au milieu d’un beau parterre fleur, porté sans prise de tête avec un jean un peu délavé et une chemise rose.

• Un polo crème style shaggy de chez AKOG :

La matière, le coloris, le col polo, un bord-côte très fin et peu marqué sur le bas, tout ce dont j’ai envie pour le printemps.

• Notre pantalon Poetto qui sortira le 15 février prochain, et pour l’accompagner ce gilet de Beige Habilleur (sans regarder le prix) :

Pour la route : à associer avec les mains pleines de terre, un jean sale et une surchemise qui ne craint rien : ces chaussures de jardinage, made in France, en plastique recyclé, de chez… Drake’s !

« Originally designed for gardening, but are so easy to slip on and off you’ll want to wear them for everything else. » Les nouvelles Birks ?

Kapital est une marque japonaise que j’adore, qui puise pas mal dans l’héritage américain avec un vrai savoir-faire. Ils vont un petit peu plus loin dans la création ces derniers temps. Ce n’est pas simplement un revival des pièces US. Ils retravaillent à chaque fois les coupes ou ajoutent des détails. C’est ce travail créatif que j’apprécie, et qui va un peu plus loin que chez d’autres marques japonaises.

J’adore aussi leur dernier lookbook. Ils font pas mal de noragis, de pièces traditionnelles. Ils ont pas mal de motifs et d’imprimés assez forts, dont certains qui transforment le smiley de manière intéressante par exemple.

C’est très peu distribué en France. En boutique, on peut en trouver chez Jinji, seul endroit à Paris à ma connaissance.

Là, par exemple, sur ce cargo large, j’aime beaucoup le travail sur les poches et le petit détail au niveau de la ceinture. Je cherchais un cargo dans un esprit vintage et celui-ci me fait pas mal de l’œil ! Un petit budget mais mon anniversaire, c’est le 27 avril. Je dis ça comme ça.

À la vue des tenues extravagantes de l’e-shop K&T, beaucoup fermeraient l’onglet, rangeraient leur téléphone dans leur poche et reprendraient leur vie en se disant “nop, pas pour moi”.

Je pense que quand on est face à un tel exercice de créativité, c’est justement le moment de creuser. De déterrer les pépites que les déserteurs ne trouveront jamais, et dont l’esthétique peut tout de même se fondre dans nos tenues.

Pour moi, c’est le cas de cette chemisette en maille. Rétro comme je les aime. Des rayures kitch qui la rendent charmante mais pas laide pour autant. On doit ça à l’harmonie des couleurs et aux reliefs travaillés sur son point de tricot. Personne ne pourra le nier, ce dernier apporte un quelque chose en plus.

Je la vois portée devant un coucher de soleil printanier avec un débardeur blanc, une chaîne en or, un chino beige, des mocassins à mors noirs et une ceinture western en rappel. Fermez les yeux, je suis sûr que vous voyez l’idée aussi.

Oui, vous voyez bien un pyjama, de la marque The Observer fondée par le journaliste/photographe/designer Robert Spangle, un homme aux multiples casquettes créatives.

Et il a réussi à me donner envie de porter du pyjama à la maison !

De base, il voulait créer une tenue pour passer des moments tranquilles chez lui ou en voyage, c’est du ”lounge wear”. Robert a donc voulu faire un pyjama stylé, qu’on peut facilement dépareiller, avec quelques codes de l’univers tailleur.

Il a particulièrement soigné le col, et les liserés sur les manches, sur la gorge et les chevilles donnent beaucoup de charme à cette pièce.

Quant au pantalon, il comporte une généreuse ceinture élastique, avec de longs cordons de serrage très visuels.

C’est un surprenant mais très élégant tissu qu’il a utilisé : une popeline en coton de chez Caccioppoli couleur chocolat.

Et enfin, le détail qui tue, c’est cette poche asymétrique avec un système qui permet de glisser directement son téléphone sans ouvrir le rabat. C’est assez facile à comprendre : le haut du rabat n’est cousu qu’à ses extrémités, laissant un trou pour un smartphone. Il “tombe” dans la poche, et il suffit ensuite de le prendre en ouvrant le rabat, comme n’importe quelle poche.

On ne le voit pas sur la photo, mais la popover shirt comporte aussi deux poches sur les côtés.

Bref, c’est vraiment un ensemble atypique et intriguant, qui mélange parfaitement l’élégance européenne avec la fonctionnalité de l’art tailleur oriental (les PT PJs sont fabriqués au Koweit, par la marque Wear Jabs, dont le fondateur est ami avec Robert).

Plus le temps passe, plus j’aime le costume.

J’en ai parlé dans mes bonnes résolutions pour cette année : 2024 sera une année plus tailoring. Je commence d’ailleurs à en posséder pas mal, pour la belle saison.

Je suis donc très à l’affût des propositions chez les marques, et surtout des nouvelles formes de costume, un peu originales. Vous trouverez des surchemises+pantalon (comme sur notre ensemble Nevada + Poetto), des kimono+pantalon (comme chez Universal Works par exemple) et, chez Scott Fraser Collection, un ensemble 2 pièces pantalon+gilet.

Et c’est ce costume qui a attiré mon attention.

J’aime l’idée du costume sans veste, avec juste un gilet. C’est une autre forme d’élégance. Ça permet de contenir un peu le prix aussi car un gilet coûte moins cher qu’une veste (moins de matière utilisée, construction plus simple).

J’aime la forme du gilet de ce costume, avec un boutonnage discret et deux poches plaquées en biais.

Et j’aime la démarche derrière cet ensemble : c’est un costume dit “Boccia”.

Boccia est une famille italienne basée à Naples qui vendait du tissu au 19ème et 20ème siècle pour la confection de costumes sur-mesure.

L’activité s’est progressivement arrêtée autour des années 1960 avec l’essor du prêt-à-porter et l’entreprise s’est retrouvé à stocker des tissus dans ses archives. Scott Fraser a retrouvé et acheté ces tissus qui dormaient depuis plus de 50 ans, pour les revaloriser.

Dans cette sélection d’étoffes, vous avez des matières hivernales (type flanelle) mais aussi des matières plus estivales (du lin par exemple).

Et ce sont des fins de rouleaux, avec peu de métrage. Il n’y a pas assez pour faire un vrai costume 2 pièces (veste + pantalon), mais juste assez pour faire un pantalon et un gilet. D’où l’idée du costume avec seulement un gilet. De la contrainte naît la créativité, comme on dit.

Avoir parlé de ce costume me donne vraiment envie de m’en prendre un. Mais sachez que Scott Fraser Collection est une marque britannique : si vous commandez chez eux, en plus du taux de change £/€ (qui n’est pas en notre faveur), vous aurez aussi la TVA (qui est déduite sur le site de SFC) et des frais de douane à payer en sus, Brexit oblige.

Ainsi, le costume à 465£ devient rapidement 600€, voire un peu plus, en comptant tout (TVA + frais de port + douanes). Ce n’est pas donné mais plus acceptable si on considère que l’ensemble est confectionné à Londres et à la commande, donc avec un certain niveau de personnalisation (on choisit la coupe du pantalon, la longueur, la présence de pattes de serrage ou non, etc).

Ma mère m’a toujours dit : en avril, ne te découvre pas d’un fil. Je vais donc me prendre ce petit cardigan très coloré chez Story mfg. Le mien ne sera pas bleu mais vert. Enfin je crois que je préfère le bleu finalement… Bref, c’est du 100% coton bio, la matière est belle, c’est bien brodé. J’aime aussi le message derrière.

Avec ce pull, un pantalon de la même marque que je trouve incroyable : une coupe ballon, très ample, avec un joli jeu de poches.

Ces deux pièces me font penser aux sélections d’Antoine et Edouard, qui sont finalement mes deux plus grandes inspirations. Je vous aime mes papas ! Allez, bisous.

Pour ma part, j’ai choisi un pantalon ballon (une de mes formes préférées) de chez la marque Workware. Un pantalon très léger, important pour moi car c’est super agréable à porter, notamment quand il fait chaud.

Pour aller avec, j’ai aussi sélectionné chez la même marque un gilet d’inspiration militaire, qui se noue sur les côtés. Dans une gabardine assez légère également.

À porter en dessous, j’ai pensé à une chemise oversized en popeline bleu ciel de chez Kaptain Sunshine. 

C’est un look avec beaucoup d’inspiration japonaise, que j’ai envie de me composer pour quand il commencera à faire meilleur au printemps. Et même pour le début de l’été.

Le gris parisien me tape sur le moral, il est temps d’apporter de la couleur dans tout ça. J’ai hâte de ressortir mes vestes de blazer colorées. Depuis mon arrivée à Paris, je me suis mise à les collectionner. Principalement en friperie, avec des coupes structurées, oversized et des couleurs pop, tout droit sorties des années 80. Pour ma nouvelle acquisition, j’ai envie d’une couleur printanière.

Cette veste de Make My Lemonade se prête vraiment à l’exercice. J’ai un coup de cœur pour le coloris Lila et sa coupe cintrée que je porte peu mais qui apporte du chic sans en faire trop. Elle se mariera très bien avec des pulls un peu plus fins et des tee-shirts de mes groupes préférés.

Pour ma part, j’attends avec impatience l’arrivée du printemps. Non seulement pour profiter des premiers rayons de soleil mais aussi pour pouvoir porter cette pièce que je ressors du placard avec plaisir chaque année : une chemise en denim Levi’s chinée à New York par mon père dans les années 80. Ce que j’apprécie dans cette pièce, c’est sa polyvalence. Elle peut être portée de nombreuses façons, ouverte pour un look décontracté ou boutonnée jusqu’au col pour une allure plus sophistiquée.

Elle s’adapte aussi facilement à la météo, portée par-dessus un col roulé, sous un trench ou un blazer lors des journées plus fraîches, simplement sur un t-shirt léger avec une jupe ou par-dessus une robe lorsque le soleil se montre plus généreux. Ce que j’aime aussi avec cette chemise, c’est son côté pratique car je peux la nouer autour de la taille. Ce qui me permet d’adapter mon look en fonction des températures au fil de la journée. Elle se marie aisément avec plusieurs couleurs telles que l’écru, le blanc, le noir ainsi qu’avec des imprimés.

L’arrivée du printemps me permet aussi de porter les couleurs que je préfère : les teintes pastel telles que le rose, le jaune, le vert d’eau et le bleu ciel. Je trouve que le denim s’accorde à merveille avec ces nuances printanières. Pièce intemporelle et mixte, cette chemise s’adapte à toutes les occasions. Que je la porte rentrée dans un pantalon blanc associé à des baskets pour un look classique, avec un jean de la même teinte ou brut avec des santiags pour un look total denim, avec un pantalon à pinces et des escarpins pointus pour un look plus élégant, avec un foulard dans les cheveux ou en ceinture pour un look plus rétro.

En attendant l’arrivée des beaux jours, je ne peux m’empêcher d’anticiper les nombreuses occasions où je pourrai porter cette chemise héritée de mon père. Avec son charme rétro et son allure indémodable, elle constitue la pièce maîtresse de ma garde-robe du printemps.

Vous pourrez dénicher ce classique du vestiaire féminin en friperie ou sur Vinted par exemple. Pour ce faire, vous pouvez consulter notre guide de l'achat en seconde main puis assister à notre session de mise en pratique en vidéo.