Le match de l'été : Short contre Bermuda

Le match de l'été : Short contre Bermuda

L'été est déjà (bien) là, il n'a jamais été aussi chaud. Votre peau suffoque et vos jambes ne demandent qu'à respirer. Vous êtes vivace, vous souhaitez mettre vos jambes à l'air.

Vient un dilemme. Short ou bermuda ? D’où viennent-ils ? Qu’est-ce qui les différencie ? Qu’est-ce qui les rapproche ? Comment les porter ? Et surtout, lequel des deux mérite absolument sa place dans votre penderie ? 

Nous allons tenter (avec humilité) de répondre à ce flot de questions.

HISTORIQUE DU VÊTEMENT

1. LE SHORT, HISTORIQUEMENT SPORTIF

La vie du short n’est pas un long fleuve tranquille. C’est historique, l’homme a toujours souhaité disposer de pantalons pratiques, permettant une fluidité de mouvement. Dès le Moyen Âge, les braies antiques (pantalon ample attaché aux chevilles par une petite corde) ont commencé à se raccourcir pour permettre aux paysans de travailler plus confortablement. C’était donc un vêtement "populaire", porté par les paysans ou les bagnards. 

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Un dessin tiré de l'ancien testament datant du XIIIème siècle

Au 19ème siècle, le pantalon (très) court se répand parmi les différentes classes sociales, mais reste exclusivement utilisé pour le sport, toujours en gardant à l’esprit ce côté pratique. Il est encore très mal perçu de montrer ses jambes, les sportifs portent donc le short avec de grandes chaussettes montantes en laine. Confortable, mais peu séduisant.

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Ligne de départ d'une épreuve aux Jeux Olympiques de 1896. Crédits : Larousse

C’est aux premiers Jeux olympiques, en 1896, que le sort du short va changer. Quasiment tous les athlètes (masculins) portent un short, séduits par ce vêtement court, ample, confortable. Au début du 20ème siècle, tennismen, golfeurs, joueurs de base-ball, la plupart des sportifs réguliers ont un short de sport dans leur penderie.

Ce n’est qu’en 1936 que le short connaît une réelle émancipation.

Pendant la période des “jours heureux”, à l’été 1936, tous les Français ont pu partir en congés payés. Le tourisme de masse explose, de nombreuses familles se ruent sur les côtes atlantiques et méditerranéennes. Le short n’en demandait pas tant, puisqu’il fait fureur auprès des hommes. 

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Le short, réservé aux garçonnets. Crédits : National Library of Australia

Le sport perd donc son monopole du short, au profit de la plage, des balades et du farniente. Enfin.

Historiquement utilisé pour les activités physiques, le short a bien évolué depuis l’époque des braies. La pièce a subi de nombreuses évolutions, a progressivement conquis le marché au début des années 60. Certaines marques de luxe se sont même penchées sur son cas. Entre-temps, les mœurs se sont assouplies, et les femmes ont enfin eu le droit de porter autre chose que des robes. 

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Taryn Manning, dans un style très années 80. C'est l'aboutissement ultime du short, qui n'a jamais été aussi court. Crédits : Donato Sardella/WireImage/Getty

Après cette histoire rocambolesque, on pourrait penser que le short est le seul maître à bord. Mais non.

2. LE BERMUDA, PROTÉGER ET SERVIR SANS SUER

Le bermuda est apparu courant 19e… aux Bermudes. Logique.

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L'un des tailleurs historiques de Front Street, à Hamilton (photo prise au début du 20ème siècle). Crédit : The Bermudian

Le propriétaire d’un salon de thé à Hamilton (la capitale de l’archipel), un certain Nathaniel Coxon, était lassé d’entendre ses employés se plaindre du chaud : sous un soleil de plomb, et en apportant du thé brûlant, les serveurs devaient aller et venir en portant un blazer bleu et un pantalon khaki. Un jour, c’en est trop, il décide de rassembler tous les pantalons et les couper au-dessus du genou. Problème réglé. 

Un jour d’été 1816, l’amiral Mason Berridge vient prendre le thé au salon de Coxon. Il est impressionné par l'ingéniosité de l’uniforme des salariés, qui combine confort, ventilation et élégance. Les soldats britanniques se plaignant (eux aussi !) de leur uniforme, l’amiral décide d’équiper les draftees d’un pantalon similairement coupé. 

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Des soldats britanniques au début du 20ème siècle. Crédits : British Army

Au début du 20ème siècle, le bermuda devient à la mode auprès des banquiers bermudiens, qui arborent fièrement ce vêtement au bureau comme dans un dîner chic. Souvent en déplacement, ces banquiers permettent de populariser le bermuda en dehors des frontières de l’île. Son accueil à l’international est mitigé, certaines villes côtières anglaises l’interdisant même, sous peine d’amendes.

Initialement sombre, le pantalon bermuda s’égaye, pour rappeler les teintes claires de l’archipel (bleu turquoise, rose sable, vert perroquet…)

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La tenue typique des Bermudiens endimanchés. Crédits : Bermuda Online

Il perd son peu de formalité restante à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les codes vestimentaires se sont assouplis. En effet, avant cette période, il était mal vu pour une femme de montrer le début des cuisses. Sombre époque. 

Depuis, jeunes (et moins jeunes) vacanciers et plagistes du monde entier ont rapidement troqué le maillot remonté jusqu’au nombril pour un bermuda plus élégant, informel, détendu. Parfait pour des vacances à Salonique. 

Mais l’histoire, c’est ennuyeux ! The real question is, comment différencier l’un de l’autre ? 

COMMENT LES DIFFÉRENCIER ?

Avant de lancer le match, apprenons (ou réapprenons) les différences entre les deux pièces. Certaines marques n’utilisent pas forcément le terme adapté, laissant le client dans un doute, un questionnement sans fond ni réponse, un désert d’ignorance. 

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La principale différence entre les deux se situe au niveau de la longueur du vêtement. 

Le short part de la ceinture et va jusqu’à la mi-cuisse, voire au premier tiers de la cuisse. Conçu pour faciliter l’amplitude des mouvements lors d’une séance de sport, sa courte longueur permet de garantir la liberté et le confort. 

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Le bermuda, plus long que le short, va jusqu'au-dessus du genou. Il peut (rarement) le recouvrir, mais pas plus loin, sans quoi il se transformerait en pantacourt. Moins associé au sport que son adversaire, le bermuda est plus urbain.

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Vous savez désormais différencier le short du bermuda. C’est déjà ça !

ET DANS QUELLE MATIÈRE ?

Vous constaterez vous-même qu'il y en a pour tous les goûts. L’offre est démentielle, tant pour le short que pour le bermuda. 

Plutôt matière naturelle ? Il existe de tout, du bermuda en laine au short en chanvre, en passant par le denim ou le molleton. Certaines marques ont même poussé plus loin, comme Maison Cashmere ou Saint-Laurent. Si la matière existe, il y a sûrement un short fait avec.

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Comme Benoît, vous êtes passionnés de matières techniques ? Vos draps sont en polyéthylène photovoltaïques ? Vous portez le techwear comme un gant ? Il y en a pour vous aussi.

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Le choix de matière est déterminant pour le look ou la tenue que vous préparez. Tout en sachant qu’il y a une tenue pour tout contexte. 

Nous avons déjà étudié le cas du short et du bermuda par le passé, n'hésitez pas à y jeter un coup d'œil.

4 FAÇONS DE PORTER UN SHORT OU UN BERMUDA (PAR DAVID)

Il y a 1001 façons de porter un short. Voici une sélection de 4 silhouettes intéressantes et quelques clés de compréhension sur ces tenues.

1. ON COMMENCE EN DOUCEUR

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Pour donner du peps à une tenue composée d'un bermuda assez simple (beige ou bleu uni par exemple), essayez un haut coloré et/ou à motifs.

Ici, le bermuda écru est complété par une chemisette imprimée.

Les classiques baskets claires sont troquées pour une paire d'espadrilles vert olive, vraisemblablement en cuir suédé. Elles ajoutent un peu de couleur à cet ensemble.

2. AVEC UNE POINTE D'ÉLÉGANCE

Le bermuda est un vêtement décontracté. Mais il est possible de le rendre un peu plus habillé, par exemple en lui conférant une taille haute, une coupe droite, des pinces sur l'avant et un bas revers par exemple, comme sur un pantalon plus habillé.

Ainsi, on peut envisager de le porter avec une chemise rentrée. Ici, elle à carreaux et parce que c'est l'été, on la porte ouverte sur un débardeur et les manches retroussées.

Aux pieds, ce monsieur choisit des sandales. Celles-ci sont en cuir lisse et assez fermées donc un peu plus élégantes que des sandales classiques type Birkenstock.

3. PREPPY UN JOUR, PREPPY TOUJOURS

Voici une tenue dont l'inspiration Ivy League est évidente.

Si le bermuda de couleur camel est relativement simple, les vêtements qui lui associés donnent toute sa saveur à cette silhouette.

On trouve donc :

  • Une chemise oxford à col boutonné, pièce emblématique du style Ivy
  • Une veste à motif tartan (c'est même un patchwork de différents tartans)
  • Des mocassins à mors, c'est-à-dire avec une petite barre en métal sur l'avant
  • Et des chaussettes colorées apparentes qui sont rappelées par la casquette

Ici, on peut noter que les chaussures et la chemise sont dans des coloris neutres, ce qui permet à la veste de s'exprimer pleinement.

Les couleurs fonctionnent aussi bien autour du bermuda : camel + vert, camel + noir ou encore camel + blanc sont trois associations de couleurs qui fonctionnent.

Si vous voulez tenter le combo short + blazer de manière plus simple qu'ici, voici ce que je conseillerais :

  • Une chemise décontractée (en oxford, en coton/lin, en chambray) ou un t-shirt rayé
  • Un blazer léger et souple
  • Des mocassins sans chaussettes apparentes ou des baskets sobres en toile

4. TENTER LE SHORT

Vous voulez tenter le short ?

Dans ce cas, mon conseil sera d'assumer son côté sportif.

Ici avec un combo Converse montantes + chaussettes blanches. Et une casquette de baseball aussi. En haut, le t-shirt s'impose naturellement.

ET LE PANTACOURT DANS TOUT ÇA ?

“Pour moi, il n’y a pas de sujet style sur le pantacourt” - Jordan, fataliste. 

Vous commencez à nous connaître, chez BonneGueule. On ne va pas choisir pour vous, c’est vous qui construisez votre style, qui faites vos choix. On ne jugera pas.

Si votre style est “fort”, le pantacourt pourquoi pas. La pièce étant hybride, elle a autant séduit Simon Porte Jacquemus que les créateurs de la marque Gémo. Le pantacourt se porte donc en soirée fancy, ou pendant un trek dans les Ardennes. Un vêtement souvent flou et incompris.  

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Lois Hazel qui revisite le pantacourt, à la Fashion Week de Melbourne (2018) Crédits : Naomi Rahim/WireImage/Getty

C’est Sonnja de Lennart, une créatrice prussienne, qui invente le pantacourt dans les années 50. Pour elle, le pantacourt met le mollet de la femme en valeur. Succès immédiat :  il va habiller Audrey Hepburn dans Sabrina (1954) ou Brigitte Bardot dans Et Dieu … créa la femme (1956).

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Audrey Hepburn sur le tournage de Sabrina, avec son iconique capri pants (Source : WikiCommons)

Il conquiert les Etats-Unis quelques années après, notamment grâce au The Dick Van Dyke Show, où l’actrice Mary Tyler Moore demande à porter un pantacourt plutôt qu’une robe classique :“Je crois avoir été la première femme dans une série télévisée à ne pas porter de robe à fleurs et de talons pour passer l'aspirateur dans le salon.”

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Mary Tyler Moore, en pantacourt. (1971) Crédits : Hulton Archive/Getty

Il est notamment prisé par les féministes, car il révèle une partie de la jambe, ce qui était encore clivant à l’époque. Symboliquement, la femme troquait ses longues robes et jupes pour un habit qui épouse la forme de la jambe.  

S’il a un peu disparu entre-temps, notamment au profit du short, il commence à réapparaître progressivement. Par sa longueur atypique, il représente aujourd’hui un vrai défi, autant à la conception que lorsqu’il faut le porter. 

Et vu que le sujet est quasi-politique, nous avons demandé à Jordan d’être le médiateur : 

“Pour moi, il n’y a pas de sujet style sur le pantacourt. Je comprends l’utilité pratique d’avoir les chevilles à l’air mais de ne pas vouloir aller jusqu’au short mais ça pose un problème de silhouette. Ça coupe la silhouette à un endroit où ça n’a aucun sens. La tenue ressort comme déséquilibré : soit on croirait voir un hobbit, soit un géant. Et la question que je me pose depuis tant d’années : y a-t-il un réel bénéfice à porter un pantacourt plutôt qu’un pantalon léger ? On sent vraiment la différence ? Je suis sceptique.”

Il est toujours bon de garder à l’esprit que les tendances sont imprévisibles. Qui sait, nous ne sommes pas à l’abri d’un boom du pantacourt d’ici 5 ans. Un beau défi pour les créateurs aventureux.

ET POUR LES FEMMES ? - CE QU'EN DIT NAWAL

Côté mode féminine, j’ai le sentiment qu’il y a beaucoup plus de liberté quand on en vient à choisir la longueur de son bas. Mini-short, bermuda, pantacourt, pantalon 7/8e… En fait, c’est comme pour les jupes : l’essentiel est de trouver le bon équilibre entre question de style, mode de vie et coupe flatteuse.

Dans un contexte estival, le short en denim est un bon allié : il peut se mixer avec un t-shirt blanc ou une blouse plus habillée, avec des sneakers ou des sandales… Côté coupe, on le choisit taille haute et légèrement évasé au niveau des cuisses : c’est plus élégant et confortable, notamment pour s’asseoir. En hiver, on se tourne plutôt vers le short en cuir noir, associé à des collants.

Le bermuda, lui, est de nouveau populaire depuis quelques saisons. Mais attention, on parle ici du bermuda chic : celui qui est taille haute et évasé au niveau des cuisses (on y revient), dans un tissu uni ou à motif très classique (vichy peu contrasté ou fine rayures verticales, par exemple), pourquoi pas avec des pinces… Grâce à sa longueur plus conventionnelle, il peut même se porter au bureau avec des chaussures de ville.

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Un bermuda en lin (Source : Benetton)

Quid du pantacourt ? Il fait actuellement un retour fracassant, et est même taxé de “hype”. Mais parce que le style primera toujours sur les tendances, mieux vaut miser sur du classique et de l'intemporalité. On évite donc les modèles trop moulants qui ne sont franchement pas élégants et coupent la silhouette. On dit non à ceux inspirés des années 2000 (avec couleurs flashy et poche à gogo), qui ne passeront pas la saison. Une fois encore, on veut du taille haute, de l’amplitude, de la fluidité, et plutôt de l’uni.

Enfin, le vestiaire féminin possède également une alternative aux vêtements cités ci-dessus, appelée “la jupe-culotte” -c’est personnellement ce que je préfère porter. C’est une pièce très cintrée à la taille et s’évase aussitôt, donnant un effet jupe - sauf que, surprise, les deux jambes sont reliées par du tissu, comme le seraient un short, un bermuda ou un pantacourt (les deux photos du post ci-dessous sont encore plus parlantes !). C’est élégant, pratique, confortable, et ça se décline en plusieurs longueurs. Bingo.

RÉSULTAT DU MATCH

Ce combat fut dantesque.

Sur le terrain, le short n’a pas compté ses efforts pour montrer que c'était lui le plus confortable, le plus sportif, le plus technique, le plus aérien. Porté par Jesse Owens, Marie-Josée Perec ou Kylian Mbappé, c’est leur plus fidèle allié, c’est aussi grâce à lui que ces trois athlètes (et tant d’autres !) sont devenus des légendes du sport.

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Bunny Austin en plain match, en 1938. Crédits : Keystone/Getty

Le bermuda, plus pragmatique, a résisté aux assauts de son meilleur ennemi, comme depuis presque 200 ans. Fiable, élégant, plutôt informel, il pense avoir tout pour lui. Aucun doute sur son origine britannique (ok, bermudienne, mais c’est pareil). Une coupe plus droite, moins ample, avec plus de longueur, le bermuda doit être choisi et porté minutieusement. 

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Michael Kors qui, lui aussi, revisite le bermuda à la Fashion Week de New-York en 2018. Crédits : Catwalking/Getty Images

Vous l’avez peut-être déjà compris, le short est plein de vertus, mais son côté “trop sportif" lui coûte des points. C’est ainsi que le bermuda s’impose de justesse devant le short pour ce match : le bermuda est le must-have ultime de l’homme d’été. Originaire d’un petit coin de paradis, il a su se décliner, s’améliorer et sortir de son confort pour conquérir le monde entier. 

Il a autant séduit les élites bourgeoises que les classes populaires, par sa sobriété et son esthétique. Peu importe la matière, la couleur, il a ce côté : “je suis en train de profiter du soleil, donc j’ai pas le temps pour toi”. C’est peut-être le principal atout du bermuda. 

Alors ok, faire des pompes en bermuda, c'est un concept. Mais pas autant que d’accorder chemise et short.

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