Conditions du terrain
Lieu : Festival FCKNYE (Techno, Psytrance, Drum & Bass, Rap), Bruxelles
Début : 31/12/23 - 18:00
Fin : 01/01/24 - 6:00
À l'extérieur, entre les scènes :
❄️ 6 à 8 degrés
💨 Jusqu’à 36km/h de vent
🌧️ Averses passagères
À l'intérieur, devant les scènes :
🥵 25 à 30 degrés dans la foule
🥤 Averses passagères de boissons renversées
Challenges bonus :
💸 Esquiver la case vestiaire
🧳 Prévoir une journée à Bruxelles la veille
David, le NTT (Ninja Techno Techwear)
Défilez pour avoir le détail sur le choix de toutes ces pièces. ;)
Priorités de la tenue :
🎒 Praticité : ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
⛈️ Bouclier climatique : ⭐️⭐️⭐️⭐️
👔 Style : ⭐️⭐️⭐️
Certains partent en festoche les mains dans les poches.
Ce n’est pas mon cas. J’aime être préparé à toutes les éventualités. Je partage l’avis de Benoît qui considère que le vêtement doit nous aider à profiter pleinement du moment présent.
J’ai donc bien réfléchi à tous les éléments de ma tenue. Très rapidement, j’ai choisi une base bleu marine :
- un t-shirt Newtim en laine mérinos,
- un pantalon cargo vintage de l’armée britannique.
Cette tenue est exactement ce qu’il me fallait : un monochrome comme j’aime en ce moment et des vêtements sombres donc peu salissants qui me permettent de me faufiler tel un ninja dans la foule jusqu’à l’avant de la scène pour prendre ma dose de kicks ravageurs.
Le t-shirt en mérinos apparaît comme une évidence pour moi : isolant, respirant et anti-odeurs, il gère parfaitement les changements de températures. Ce petit tee est d’ailleurs en train de devenir mon t-shirt officiel de soirées (techno).
Ce pantalon cargo est aussi mon acolyte officiel de nuits endiablées : taille haute et large, il est confortable et très pratique avec ses poches latérales bien profondes. II a en plus un cordon de serrage qui m’évite d’avoir à porter une ceinture.
Sur mon t-shirt, j’avais juste ma parka Aim Experience que j’ai testée ici. Courte, imperméable et chaude, elle m’a vraiment sauvée car il fallait marcher à l’extérieur entre chaque scène. Et la météo n’était pas avec nous : il faisait assez froid et il a plu une bonne partie de la nuit. Avec le t-shirt + la parka, j’étais nickel, il ne me fallait pas moins.
Il aurait juste fallu que la parka soit pas bleu marine pour compléter cette tenue monochrome, mais je n’avais pas d’autre outerwear dans ce coloris qui aurait pu convenir.
J’ai vu beaucoup de festivaliers avec juste un t-shirt : ils ont dû finir bien trempés, et bien malades aussi. J’ai porté la parka dès qu’il fallait sortir et je la nouais à la taille dès qu’il s’agissait de festoyer en intérieur. Vestiaire habilement esquivé.
Et parce que je suis frileux, j’avais une écharpe fine en laine. En laine pour tenir un minimum chaud, et fine pour pouvoir rentrer dans ma banane. Car oui, elle rentrait dans notre banane Idanha que j'ai apportée pour l'occasion. L’occasion rêvée de la tester en conditions réelles.
En plus de la boucle aimantée décidément très satisfaisante à utiliser, j’ai apprécié la taille de la banane, plus grande que ce que je pensais. La poche principale est suffisamment grande pour y mettre une petite bouteille d’eau (qui était autorisée sur ce festival) et mon écharpe. La poche extérieure m’a permis de ranger un petit flacon de gel hydroalcoolique et une lingette nettoyante Horace. Et il me restait de la place !
Au niveau de mes autres accessoires de festoche, j’avais emporté :
- Un porte-carte (feu) Atamé bi-face, bleu marine et camel, dans lequel j’avais juste quelques cartes et billets qui m'ont permis de resté hydraté et nourri tout au long de la soirée (et du week-end)
- Une batterie externe Samsung pour mon téléphone dont l’autonomie est assez limitée
- Des bouchons d’oreille Alpine adaptés qui réduisent la musique en festival et concert. Il est bien de penser à son audition aussi, la musique en festival pouvant être assez forte (en l’occurrence là, ça allait).
- Un porte-clé à lanière en cuir Arket qui s’attache à mon passant de ceinture et qui finit dans ma poche. La garantie pour moi de ne jamais perdre mes clés. Je ne quitte jamais cet accessoire qui m’apporte beaucoup de sérénité d’esprit.
Pour finir, parlons des chaussures. J’ai hésité entre de bonnes vieilles German Army Trainers qui ont beaucoup vécu ou des Nike Flyknit que je porte pour le sport. J’ai choisi les Flyknit, très confortables et qui m’ont permis de foncer plus fort dans les pogos que Michel a déclenché durant le set de Vladimir Cauchemar. Elles sont en mesh, donc un tissage assez aéré et pourtant je n'ai pas eu les pieds mouillés (ou alors je ne m'en souviens plus).
Place à des petites photos qui montrent l'outfit dans toute sa splendeur :
Pour le reste du week-end, j’ai fait assez minimaliste puisque je n’avais pas d’autre tenue : j’ai fait le week-end avec un seul outfit.
J’ai emporté un sac à dos Décathlon très vieux mais qui tient encore le coup (oui, je le remplacerai... un jour) dans lequel j’avais rangé :
- Des affaires de bain petit format (vous savez, le genre de choses qu'on récupère dans les hôtels) et une petite serviette
- Une tenue de nuit composée d’un t-shirt Newtim gris (je ne porte que des t-shirts en mérinos en automne et hiver, de jour comme de nuit), d’un jogging Uniqlo x Lemaire et de sous-vêtements de rechange, le tout rangé dans une housse de voyage zippée Muji. Cet accessoire qui m'a été maintes fois recommandé par Benoît est vraiment très utile !
En fin de compte, j’ai voyagé assez léger : mon sac à dos n’était plein qu’à moitié.
Voici donc le récap' des pièces BonneGueule qui étaient avec moi pour ce festival :
Michel, le kamikaze insouciant
Priorités de la tenue :
🎒 Praticité : ⭐️⭐️
⛈️ Bouclier climatique : ⭐️⭐️⭐️
👔 Style : ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
🥤 Sérénité psychologique pour encaisser les verres renversés : ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
David dit que certains partent en festoche les mains dans les poches. Merci pour la dédicace. J’aime effectivement me sentir pleinement libre en festival. Libre de mes mouvements pour m’abandonner au moment présent, sans sac, sans poches chargées, sans manches et sans contact entre mes jambes et mon pantalon. Libre de pouvoir massacrer ce dernier dans un éventuel pogo sans le regretter.
Je préfère aussi l'esthétique (du moins, celle qui me plaît) à la technique. Notre co-fondateur Benoît, fan de techwear, me présentera probablement un rappel aux obligations professionnelles pour certains choix ci-dessous. Tant pis, je me lance.
Quand je prépare une tenue avec des contraintes en tête, je commence toujours par les pièces pour lesquelles j’ai le moins de choix. En l’occurrence, c’est un peu la défaite côté chaussures. Ces dernières doivent idéalement :
- être confortables, pour passer 8 heures à danser (et surtout chercher mes co-festivaliers dans la foule),
- ne pas être trop salissantes,
- garder mes chaussettes au sec sous les gouttes.
Priorité au premier critère, ce sera une paire de baskets. Et je n’en ai que deux : des New Balance grises clair et des Saucony blanches et écrues. Ma préférence va aux Saucony, pour leur semelle épaisse qui me permettra de taper du pied sans compter, et tout simplement parce que je les adore.
N’ayant pas d'empiècements en mesh, elles tiendront le coup en cas de passage non-prolongé sous la pluie. On repassera pour l’aspect salissant MAIS quand je les passe en machine, elles en sortent comme neuves. Je peux donc y aller sans me prendre la tête.
Deuxième étape : le pantalon. Comme je disais, je veux pouvoir sauter dans tous les sens sans penser à mes affaires. Poches italiennes interdites, donc. Mon smartphone s’en échapperait au premier drop de psytrance. Je veux aussi de l'aisance. Deux candidats répondent aux critères : un jean ample noir J.W. Anderson x Uniqlo et son homologue bleu délavé. Techno oblige, ce sera le noir.
Ceinture Olive clothing et porte-cartes Ralph Lauren.
Dans ses poches avant, je pourrai laisser sereinement :
- mon smartphone,
- les mêmes bouchons d'oreille Alpine que David (sur sa recommandation),
- mon porte-cartes avec juste mon permis pour m'identifier à l'entrée et mes CB pour payer mes jus de pomme, limitant ainsi l'épaisseur.
Fin de l'inventaire, pour voyager ultra-léger entre les scènes. Mais cette fois-ci, comme vous l'avez vu, cela implique de quitter la chaleur du dancefloor pour la pluie, le vent et le froid. J'aurais pu choisir un blouson technique de combat comme David, mais mon cœur bat plutôt pour ce cardigan vintage que j'aime porter avec un débardeur :
Une pièce Made in France chinée pour 15€, plus communément appelée belle prise.
Il offrira une tenue cohérente, je pourrai l'enlever quand la chaleur et les bpm grinperont mais il ne me protégera pas des averses. Je complète donc avec un mac BonneGueule pour aboutir sur un classique winter layering :
- un base layer en coton pour le confort (pardon Benoit),
- un haut en maille pour le froid,
- un outerwear déperlant pour la pluie.
Mac BonneGueule, cardigan et débardeur vintage, jean J.W. Anderson x Uniqlo, sneakers Saucony, lunettes Lesca et collier Nevaeh.
Voilà les trois configurations qui me permettront de faire face à toutes les conditions de ce festival, sans passer par la case vestiaire (bonus dévérouillé ✅).
Second bonus : inclure une tenue pour la veille dans mon sac, en mutualisant pour que tout rentre. Je pars du jean noir, je troque le haut contre mon pull à col polo BonneGueule, les baskets contre mes derbies noires Velasca et c'est plié.
Histoire d'y aller tout propre et de sentir bon (au moins la première heure), j'ai pris :
- un gel nettoyant pour le visage,
- un gel hydratant matifiant, à appliquer dessus après,
- une cire coiffante, pour garder ma masse capillaire excessive loin de mes yeux,
- mon parfum.
Oui, j'ai pris tous ces bons produits pour me doucher au gel 3 en 1 corps-cheveux-vaisselle offert par l'hôtel. Chacun ces priorités quand on voyage ultra-léger (Trousse de toilette BonneGueule).
Et vous le devinez sans doute, je suis le genre de type qui préfère prendre une seconde paire de chaussures pour sauver l'un de ses outfits qu'une tenue de nuit. David m'a donc vu en caleçon dans la chambre commune. Sa thérapie se déroule plutôt bien depuis.
... Vous êtes encore là ? Très bien.
Pour terminer en beauté, voici deux petites photos de Michel et David pendant le festival, histoire de vous montrer que nous avons dit la vérité, toute la vérité, dans cet article.
Entre nous deux, il s'agit de Loan, un ancien collègue avec qui nous avons pu festoyer pour cette soirée du nouvel an.
L'allégresse est bien présente.