Si vous n'étiez pas en vacances sous un beau soleil d'été jusqu'à la rentrée, vous avez sans doute aperçu le comparatif des chemises à moins de 90 euros du mois d'août.
Mais après l'avoir lu, peut-être vous êtes-vous dit : "si une chemise à 90 euros peut avoir tout ça, quelle est la différence avec une chemise à 150 euros ? Ou même à 250, ou 400 euros ? Qu'est-ce qu'elles apportent de plus, surtout à ce prix-là ?
C'est une excellente question, d'autant que connaître les produits les plus haut de gamme permet d'avoir une idée de "ce qui existe", qu'il est possible de faire, et donc ce qu'on peut attendre de telle ou telle gamme.
À travers ce test d'un modèle de chez Kalgati, je vais justement vous faire découvrir ce qu'est une chemise de qualité "luxe", et tout le travail qu'il y a derrière...
Permettez-moi de vous présenter cette toute petite marque qui pousse sa vision du produit très, très loin sur la demi-mesure.
Présentation de la marque
Kalgati, le "beau" et le "bon"
Au début du projet de Thomas, fondateur de la marque, il y avait un concept assez simple : à travers un modèle "Direct To Consumer", il voulait proposer la chemise blanche "idéale" avec la meilleure des confections françaises. En bref, il voulait recréer ce qu'il se fait de mieux, et voulait le faire bien.
C'est de cette démarche qu'est né le nom "Kalgati", provenant de la contraction de l'expression grecque "Kalos Kai Agathos", qui signifie "beau et bon".
À travers ce choix de nom, le fondateur a pris le parti de créer des produits non seulement esthétiques, mais défendant aussi certaines valeurs d'excellence.
Un positionnement singulier
La plupart des marques faisant du "haut de gamme accessible" choisissent de très belles matières, sans prendre les plus onéreuses pour autant. La confection se fait dans de bons ateliers, mais dans des pays où les coûts de production restent raisonnables. Ainsi, elles proposent des chemises qui coûtent un certain prix, mais dans un budget "réaliste" pour des amateurs de beaux vêtements.
Et c'est déjà excellent.
Mais chez Kalgati, on passe à un autre niveau. Malgré son modèle économique, il n'y a aucun compromis en termes de qualité ou de lieu de fabrication. C'est la recherche d'un absolu, coûte que coûte : Thomas a choisi les tissus de coton les plus précieux au monde et l'atelier le plus prestigieux de France.
Cette démarche d'excellence a un prix. Malgré les marges très modestes de la marque, il faut compter :
- 320€ pour le modèle en coton Sea Island de chez David & John Anderson,
- 265€ pour celui en Giza 87 - Thomas Mason Gold Line.
À ces prix-là, on s'adresse surtout à deux cibles : ceux pouvant mettre cette somme dans une chemise, mais surtout les passionnés, très sensibles à la démarche et la qualité.
Une confection à mi-chemin entre l'industriel et l'artisanat
Un atelier parmi les meilleurs de France
Sans que je puisse forcément vous en révéler le nom, l'atelier dans lequel Kalgati produit ses chemises est considéré comme une référence de la confection française par les professionnels du secteur.
Spécialisé dans la chemise - plus particulièrement en mesure - il propose trois "gammes" de confection :
- la plus abordable est sous-traitée en Tunisie mais sa supervision garantit le contrôle de qualité d'un partenaire expérimenté,
- la deuxième propose de belles finitions et une confection française, pour un coût de production déjà nettement plus onéreux. Elle est destinée à des marques haut de gamme qui souhaitent mettre en avant un Made in France fiable,
- la dernière, celle de Kalgati, propose des finitions qu'on ne retrouve que chez certaines grandes maisons. Elle coûte près de deux fois plus cher que la gamme précédente, qui est pourtant loin d'être bon marché.
Ce qui la rend si coûteuse, c'est qu'elle fait le pont entre le monde de la grande mesure (aussi appelée "bespoke"), et celui de l'industriel...
La synthèse de deux opposés
Chez des maisons comme Charvet, Camps De Luca ou Berluti, les chemises bespoke les moins chères chatouillent facilement les 1000€. Elles sont entièrement réalisées à la main par un maître artisan. . Chaque pièce nécessite la création d'un design et d'un patron personnalisé à partir de zéro, lui aussi dessiné à la main. C'est un produit d'ultra-luxe, qui vise autant à préserver la tradition d'un savoir-faire, qu'à simplement "faire du vêtement". Bref, on est dans l'espace là.
Tandis que pour l'industriel, le vêtement est produit par étapes, avec une machine à coudre, sur une chaîne de montage, où chaque ouvrier est spécialisé dans un nombre limité d'opérations. C'est ce que vous retrouvez presque partout, de l'entrée au très haut de gamme. Lorsqu'on parle de "fait-main" ici, c'est uniquement sur des détails comme des boutonnières, un point de renfort...
Kalgati se situe à mi-chemin. Chaque chemise est entièrement confectionnée à la machine à coudre, mais par une seule couturière, maîtrisant chaque étape de sa production. Le contrôle-qualité est plus rigoureux. Toutes les finitions sont impeccables, vous avez même la possibilité d'en obtenir certaines normalement réservées au bespoke. De même pour les retouches, qui sont réalisées par le même artisan.
Le parcours de la chemise Kalgati
Un premier produit jugé encore insatisfaisant
Avant d'en arriver à son actuelle chemise en demi-mesure, le premier produit développé par Thomas était une version prêt-à-porter, produite en petites quantités avec le niveau de confection expliqué plus haut. Côté matière, il était sur le twill "Saqqara" Giza 87 de chez Thomas Mason : la meilleure fibre de coton égyptien par l'une des filatures les plus haut de gamme qui soient.
Au prix de 240€, il aurait pu s'estimer satisfait de proposer cette qualité, à un tarif bien plus raisonnable que la plupart de ses concurrents. Mais comme je vous l'ai dit plus tôt, Thomas s'était lancé dans une véritable "quête", une obsession. Il n'était toujours pas satisfait : il fallait pousser le produit encore plus loin.
Et que manque-t-il à une chemise lorsqu'elle a déjà une confection et une matière de haut niveau...? Le travail de patronage qui va avec, pour jouer sur la coupe !
C'est sûrement l'aspect le plus mystérieux d'une chemise. Il est assez simple de reconnaître une belle confection ou des finitions réussies. Avec un peu d'expérience, c'est pareil pour la matière... mais une belle coupe ? Tout le monde parle de "bonnes" et de "mauvaises coupes", alors que le corps de chaque porteur est différent.
C'est là qu'intervient Pierre Duboin, maître-chemisier depuis 40 ans...
La rencontre avec Pierre Duboin, chemisier passé maître dans son domaine
Je n'ai jamais rencontré M. Duboin, mais c'est une personne dont j'ai beaucoup entendu parler.
"Véritable personnage", on me l'a surtout décrit comme l'un des meilleurs chemisiers de notre ère.
Il est issu d'une famille dans laquelle trois générations ont travaillé dans la chemise. Il a plus de 40 ans de métier au total, dont 25 ans en tant que "premier coupeur" - soit le responsable des chemises en grande-mesure - chez Lanvin.
C'est un passionné qui a dédié sa vie à ce savoir-faire, et à sa constante amélioration. Lorsqu'il rencontre Thomas, les deux se lient progressivement d'amitié. Chose assez exceptionnelle, Pierre décide de l'aider gracieusement sur son projet, notamment parce qu'il remarque son obsession pour la réalisation d'une chemise la plus aboutie possible.
Un travail de patronage inédit en prêt-à-porter
Comment concevoir la coupe d'un vêtement ?
Pour comprendre la valeur ajoutée du travail de Pierre Duboin, il faut d'abord que je vous explique comment la coupe d'une chemise de prêt-à-porter est normalement conçue.
Parlons brièvement de la fameuse machine "Lectra". Pour faire simple, c'est une entreprise proposant des solutions technologiques de pointe pour l'industrie textile, notamment des machines, logiciels et algorithmes aidant à la confection / au patronage des vêtements. Ici, c'est celle responsable de la "gradation de chaque taille" qui nous intéresse.
Le modéliste crée le patron de la taille 38 (ou M) d'une chemise, puis numérise les mesures. Les données de ce patron "témoin" sont ensuite traitées par l'algorithme Lectra créant la gradation.
Quand l'homme remplace la machine
Après avoir dessiné le premier patron de la nouvelle chemise Kalgati, Pierre rentre les résultats dans Lectra... mais n'est pas satisfait du résultat. Pour ses yeux habitués aux chemises de grande mesure, c'est un échec total. L'algorithme, pourtant utilisé par des centaines d'ateliers et de marques, ne parvient pas à retranscrire l'essence de son travail.
Pris sous le coup de cette insatisfaction, il a pris une décision un peu folle : puisque la machine ne pouvait pas le faire correctement, il allait dessiner à la main chaque patron, pour chaque taille, déclinée chacune en deux coupes. Au total, 22 patrons, du 36 au 46, en coupe "classique" et silhouettée...
Il faut bien comprendre que pour un modéliste, dessiner un seul patron est déjà laborieux. La tâche était donc assez colossale, c'est le genre de choses qui aurait été perçu comme "absurde" chez n'importe quelle autre marque...
Le poids de l'expérience
Dans le cas des chemises Kalgati, les différences de coupes ne sont pas uniquement sur les volumes : Pierre a pensé ses patrons pour un ensemble de morphologies, imaginé en se basant sur les centaines de clients de sa longue carrière.
Cela donne lieu à tout un ensemble de caractéristiques qui paraîtraient contre-intuitives d'un point de vue purement théorique, mais qui "fonctionnent à merveille en vrai, parce qu'elles sont basées sur une expérience de la variété des morphologies existantes."
Par exemple, sur une taille 40 en coupe "classique", l’épaule est plus longue que sur le 41, mais elle est compensée par une manche plus courte. Ou encore, sur une coupe 38 silhouettée, la chemise est un peu plus longue que le 39. Ces détails sont si subtils que la machine Lectra ne pouvait pas les comprendre, les voyant comme des "erreurs" de proportions puisque opposées au "standard" du prêt-à-porter.
C'est à partir de cette forme très exclusive de prêt-à-porter qu'a pu se développer la demi-mesure Kalgati : ces 22 patrons servent de base, avant d'être adaptés à vos mesures.
Les "signatures" des patrons de Pierre Duboin
Une grande partie du travail de patronage n'est pas visible pour l'oeil amateur. Logique, puisque le but est surtout d'avoir un rendu parfaitement cohérent, plutôt que des partis-pris accrochant le regard. Cependant, il y quelques "signatures" que l'on retrouve sur les patrons de Pierre Duboin...
Les bas de manches
Sur le patron, les bas de manche sont courbés et asymétriques : la partie qui constituera l'arrière est plus longue que l'avant.
Cette forme crée les poignets "inclinés" vers l'extérieur que l'on remarque lorsqu'on met une Kalgati sur cintre. Ces éléments permettent un aspect "naturel" et sans plis lorsque l'on a les bras le long du corps.
Vous gagnez aussi en confort : la sensation de tiraillement au coude, lorsqu'on plie le bras, est ainsi réduite.
Les têtes de manches
Les têtes de manches sont elles aussi asymétriques : on crée de l’aisance dans le dos, tout en conservant une emmanchure bien haute.
Les échancrures
Les échancrures sont également différentes. Ainsi, on compense le léger décalage de position qui survient naturellement lorsque la chemise est boutonnée .
Pousser le vice aussi loin est vraiment une pratique propre à la mesure.
Les aplombs
Les aplombs sont d'une grande justesse. C'est extrêmement technique mais le réglage des lignes formées par la jointure des pièces d'épaules, et celles formées par les échancrures, influence la façon dont la chemise tombe sur les épaules et la gorge.
Des aplombs parfaits peuvent permettre, pour la majorité des porteurs, d'éviter les plis aux épaules et sous le col.
C'est l'exemple typique du travail "invisible" de patronage, qui en représente pourtant une part significative. Peut-être plus encore que les autres signatures évoquées plus haut.
"Sea Island" de David & John Anderson : le twill de coton le plus précieux au monde
Le dernier ingrédient d'une chemise de luxe, c'est évidemment sa matière.
Tandis que Pierre s'efforçait de créer des patrons au niveau de ses exigences, Thomas s'est arrangé pour avoir accès aux tissus de chemise les plus exclusifs : la gamme Sea Island de chez David & John Anderson.
Cette marque d'origine britannique, appartenant maintenant au groupe Albini, est normalement réservée aux tailleurs de grande mesure tant ses tissus sont onéreux. Elle perfectionne ses processus de filage, tissage et finissage depuis le 19ème siècle, et tous ses produits ont pour point commun de n'être basés que sur des matières premières d'exception... dont ce coton Sea Island de la Barbade.
Il n'a pas d'égal quand il s'agit de longueur, de finesse et de douceur de la fibre, pas même le meilleur des cotons égyptiens.
Il possède une telle réputation que certains marques tentent d'en jouer, en détournant un peu le terme... Turnbull & Asser, grand nom du luxe anglais, a été pris en train de proposer des chemises dites Sea Island Quality... C'est-à-dire du coton égyptien dont ils estiment la qualité "comparable au Sea Island". Le fait est que le prix n'est clairement pas le même...
À titre d'information, les marques les plus compétitives du marché ne parviennent pas à proposer du Sea Island sous 180€ en prêt-à-porter, et 240€ en mesure - dans une confection chinoise pour le première, et indienne pour la seconde.
De quoi remettre un peu en contexte les 320€ payés chez Kalgati, pour une chemise dans une matière pareille, surtout vu les coûts très élevés de sa confection française...
Du côté des détails et finitions
Je vous disais plus haut : le niveau de confection offre des finitions plus rares et une certaine personnalisation. Sans s'attarder sur les classiques que vous retrouvez déjà sur les chemises haut de gamme en général , soulignons justement celles qui sont moins communes...
Des poignets finement froncés
La chemise Kalgati se distingue par ses quatre plis aux poignets : trois sur la partie inférieure de la manche, et un à l'opposé. Ils sont réalisées de façon à être invisibles quand les bras sont le long du corps.
Leur emplacement est étudié pour que l'on conserve le confort et l'aspect luxueux des classiques plis de chemise, sans pour autant épaissir la silhouette du bras.
Une signature plus qu'un logo
Plutôt qu'un logo ostentatoire, un K est astucieusement cousu sur le coude, au niveau des pattes de boutonnage des manches.
Une affaire de parallélisme
La boutonnière du col est parallèle au pied de col.
Ce n'est pas tant le détail qui m'impressionne, mais le fait que même ce minuscule élément ait été réfléchi durant la conception.
Des coutures invisibles
Le premier bouton est cousu avant que le pied de col ne soit rabattu. Il ne se voit donc que d'un côté !
Mon expérience de Kalgati
J'ai eu la chance de recevoir une Kalgati à mes mesures il y a quelques mois. Je vous ai déjà tout expliqué sur le plan technique, mais comme c'est une chemise que j'ai pu porter une bonne vingtaine de fois entre temps, je souhaiterais vous faire part de mon ressenti sur l'expérience.
Le passage de la commande
Prendre ses mesures
Tout d'abord, notez que la prise de mesures se fait en ligne : que ce soit à partir de vos mesures prises sur le corps, ou à partir d'une chemise qui vous va déjà très bien.
On pourrait regretter l'absence d'espace physique pour une prise de rendez-vous. Cependant, c'est aussi le modèle de la demi-mesure entièrement en ligne qui permet à Thomas de proposer cette chemise de luxe à un prix contenu, pourtant déjà onéreux.
Cela dit, la marque prend à sa charge toutes les retouches sur la première chemise, afin de s'assurer que le patron soit adapté à votre morphologie.
Choisir ses options
Vient ensuite le moment de la personnalisation : vous pouvez choisir entre trois formes de cols , quatre formes de poignet et, enfin, entre une coupe "classique" et "silhouettée".
J'ai évidemment choisi une coupe silhouettée, et des poignets arrondis pour aller au plus simple. Côté col, je suis resté sur l'intermédiaire de Kalgati : je souhaitais une chemise presque entièrement dédiée au port du costume, il me fallait donc un col suffisamment grand pour que ses pointes s'insèrent bien sous les revers de la veste.
Vous devez ensuite choisir entre les deux tissus possibles : le "Saqqara" Giza 87 ou le "mini-twill" Sea Island. Fasciné par son histoire et son prestige, j'ai opté pour le second.
Pour avoir vu et touché les deux, le tissu Thomas Mason est cependant loin d'être en reste. Si vous voulez un rendu très légèrement texturé, et une matière avec plus de corps , c'est également un choix d'excellence, en plus d'être moins cher.
Coupe et confort
Je suis vraiment satisfait. L'élément que j'apprécie le plus ? Probablement le travail fait sur la tête de manche pour donner une liberté de mouvement : c'est une chemise dans laquelle je suis ajusté au dos, épaules et poitrine, mais dans laquelle je peux pourtant bouger les bras sans ressentir de tension.
Je n'ai que deux regrets, finalement.
Premièrement, mes épaules légèrement voûtées vers l'avant n'ont pas pu être habillées du premier coup, même par le super travail de patronage de Pierre Duboin. Il a fallu une retouche à ce niveau-là.
Cette zone étant un peu la clé de voûte de la chemise, il est très compliqué de la reprendre tout en gardant un aspect aussi impeccable qu'en sortie d'atelier. La retouche a été suffisamment importante pour laisser des "micro-plis" le long des lignes d'épaules... qu'aucun repassage ne peut faire partir. Bon, j'admets que je chipote.
Deuxièmement... Eh bien, j'ai perdu du poids.
Pour le coup, c'est de ma faute, pas celle de la chemise. Je l'ai portée assez longtemps et je me suis rendu compte - avant la date du shooting - que je commençais à avoir pas mal de marge dedans... Impossible donc de vous montrer un rendu parfaitement ajusté avec les bonne retouches, à mon grand regret.
Je m'en vais commander une pizza pour me faire pardonner et remédier à cette erreur...
La vie de la matière
Le dernier point dont j'aimerais parler, c'est ce fameux coton Sea Island. Avec toute cette qualité, qu'apporte-il concrètement ?
C'est doux, très doux. Par moment, lorsqu'on touche la chemise avec certaines zones de la main, on peut presque croire qu'elle est faite d'un sergé de soie lisse. Et comme vous pouvez le voir sur les photos, la prise de lumière et le drapé sont harmonieux.
Mais ce qu'on n'oublie parfois, c'est de voir comment un tissu évolue dans le temps, notamment à l'entretien. Or, après une vingtaines de lavages - dont une partie à 40° - la chemise est totalement stable !
On déconseille normalement d'aller au delà des 30°, mais le Sea Island a une telle homogénéité de fil qu'il le supporte sans problème.
Je lui prédis une très belle durée de vie...
Le mot de la fin...
Évidemment, le prix d'une Kalgati ne la rend pas accessible à toutes les bourses.
Mais pour ceux d'entre vous qui le peuvent, et qui veulent goûter à l'excellence sur une chemise classique, allez-y... Surtout si vous êtes déjà clients chez des maisons de luxe dont les chemises coûtent le double ou même le triple.
Pour ma part, je ne connais pas encore de marque qui offre l'égal de ces chemises sans passer par un travail artisanal, bien plus coûteux encore.