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Condition du terrain
Lieu : HellFest festival, XVIIe édition (2024) - Clisson (Loire-Atlantique)
Début : 27/06/24 - 16:00
Fin : 01/07/24 - 00h
À l'extérieur, entre les scènes :
🥵 Vendredi 28 et dimanche 29 juin: ciel clair, soleil de plomb. 25-30 degrés, et une température infernale dans la foule
🌧️ Samedi 29 juin : ciel couvert, pluvieux en fin de soirée, mais soutenable. ≈ 20°C
Partout dans le festival :
🥤 Averses passagères de boissons renversées
Lieu du festival
Lieu de repos
Vous pouvez voir qu’il y a de la marche entre le lieu de repos et où l’on festoie.
Avant propos : petit historique sur mon rapport à cet univers musical
Ça va faire près de treize ans que j’écoute du metal.
Initialement par volonté de me distinguer des autres qui écoutent de la musique plus populaire, puis par amour pour le genre à mesure des années et découvertes.
J’ai commencé à écouter du métal vers mes 14 ans, influencé par une amie de type « ado rebelle de lycée ». Je suis sûr que vous voyez le genre.
D'abord du métal symphonique, car c’est le sous-genre le plus accessible. Puis progressivement, je me suis orienté vers des sous-genres un peu plus extrêmes et clivants comme le metalcore (enfin, ça peut être sujet à débat). Entre les deux, une longue période de découverte et d’affinement de mes goûts pour un style particulier de prime abord, et pourtant si riche.
Sur le plan vestimentaire, je ne me suis jamais réellement identifié à l’esthétique de cet univers , préférant rester sur un style plus classique que certains pourraient qualifier de “sage”. Mais pour cette édition 2024, j’ai décidé d’entrer dans le thème et d’arborer un t-shirt particulier.
Ce “Disneyland du metal”, c’était un rêve de jeune adulte d’y aller. J’y suis allé pour la première fois en 2023 et, fou comme je suis, j’ai décidé d’y retourner cette année.
Je vous avais parlé de mes vêtements pseudo-rebelles dans mon article sur mon évolution stylistique en 10 ans. À l'heure où j'écris ces lignes, je n’ai toujours pas eu de t-shirts de groupe (honte à moi). Les seuls goodies que l’on m’a offerts sont une écharpe et gants en acrylique du groupe Eluveitie. Pas trop adaptés pour l'été donc.
Cependant, j’achetais souvent des vêtements de "rebelles" mais à vocation humoristique sur goeland.fr (nommé “petitgoeland” aujourd’hui), davantage proches de l’aspect geek que metal. En voici un petit florilège :
Je vous rassure, j'ai changé hein... Il y a bien longtemps que j'ai raccroché les vêtements de ce type.
Le paquetage de voyage
Commençons avec le paquetage. J’ai choisi mon fidèle sac à dos Eastpak de 35 litres , acheté en 2018 juste avant mon voyage en Australie, qui m’a servi à emporter beaucoup de choses durant ce périple, notamment lorsque je partais 3-4 jours en escapade dans le pays.
En raison de sa contenance avec sa grande poche principale, sa poche centrale et la petite de devant, il est très pratique pour emporter des affaires sur quelques jours . Il possède une grande variété de poches où j’y range batterie externe, câbles et étui à lunettes. Il a même une poche sur le côté pour y mettre une gourde.
Il est donc idéal à mon sens pour un festival, une petite escapade urbaine ou dans la nature de deux ou trois jours, selon le type de vêtements que vous emportez.
Après l’avoir rempli pour trois jours de “headbangs”, il me restait encore un peu de marge , quand bien même la poche principale était déjà bien remplie avec tous mes vêtements et affaires de toilette.
Étant donné que le festival dure plusieurs jours, un camping est mis en place pour les festivaliers. Je suis complètement novice dans le domaine du camping, je me suis donc principalement procuré mon matériel chez Decathlon , un des meilleurs rapports qualité-prix que vous pouvez avoir !
Une tente de camping deux places MH100
Une tente deux places, achetée à la volée pour une trentaine d’euros. Très pratique à transporter, et facile à monter/démonter avec son système d’arceaux et de crochets .
Le seul bémol, c’est sa couleur claire qui fait que la lumière passe facilement au travers. Moi qui suis sensible à celle-ci, j’ai été réveillé aux premières lueurs.
Un matelas gonflable de trekking MT500 air XL (195 x 60 cm)
Matelas très léger et compact, il existe en plusieurs tailles à différents prix en fonction de la vôtre (pour un matelas de 195cm, comptez un peu plus d'une cinquantaine d'euros).
Il est rapide à mettre en place, et s’ajuste aisément à vos préférences de sommeil en jouant avec la pression d’air à l’intérieur.
Le petit plus : le polyuréthane qui compose le matelas vous isole du sol. Il possède également des patchs en silicone qui empêchent de glisser.
Un sac de couchage Quechua
Enfin, un sac de couchage qui n’est plus à sa première jeunesse, mais toujours très confortable et isolant ! Il a une température de confort comprise entre 10 et 14°C, que je qualifierai d’idéale pour cette époque de l’année en Loire-Atlantique : ni trop chaud, ni trop froid. Et contrairement à Benoit qui faisait une confidence dans son article sur sa traversée du Vercors , je suis plutôt du genre à apprécier les sacs de couchage, où je peux m’emmitoufler confortablement.
L’ensemble forme un confort tout relatif, avec des nuits courtes : le chant du coq est troqué par le bruit de fond des guitares et du chant guttural.
Le metalleux pragmatique en festival
Priorités des tenues :
🎒 Praticité : ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
☀️ Bouclier climatique : ⭐️⭐️⭐️
👔 Style : ⭐️⭐️
🥤 Sérénité psychologique pour encaisser les verres renversés : ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Note : j’ai complètement repris ton concept et tes vannes, Michel. Je n’ai pas honte.
Je ne suis pas le plus grand des festivaliers que cette Terre ait porté. Mais pour reprendre les mots de David dans sa gear list de festival co-écrite avec Michel, “ j’aime être préparé à toutes les éventualités .” Et pour cela, j’ai choisi des vêtements davantage pour leur commodité et technicité que leur esthétisme, d’autant plus importantes quand on passe plusieurs jours à piétiner et danser sous une chaleur écrasante ou la pluie.
Quand j’ai préparé mes affaires, j’avais plusieurs critères en tête pour mes tenues :
- Qu’elles soient confortables et légères pour passer la journée sous le soleil de plomb ;
- Qui peuvent être salies ou abîmées sans regrets ;
- Qui collent le plus possible à l’ambiance du festival, mais je me laisse quand même une marge de manoeuvre.
Et donc, dans mon paquetage, il y avait :
- Trois t-shirts : un par jour de festival.
Deux t-shirts de couleur noir logotypés en coton qui convenaient à l’ambiance du festival, et un t-shirt de sport kaki Nike en coton, lesquels ce n’était pas grave s’ils étaient abîmés après leurs meilleurs pogos. J’ai pris un dernier t-shirt en coton blanc de chez Maison Cornichon, qui m’a accompagné pour le retour à la maison, le dimanche.
Quid des t-shirts de groupes ?
Eh bien je n’en n’avais pas… Je n’ai jamais pris la peine d’en acheter, je crois que ça ne m’intéressais pas jusqu’à présent . En plus d’être un parti pris sur le plan du style, j’ai toujours eu cette crainte de m’en lasser. Les goûts changent parfois plus vite que la musique. Cependant, j’espérai briser cette peur cette année, en me procurant un t-shirt du groupe While She Sleeps, un de mes préférés du moment. Malheureusement, je n’en ai pas vus lorsque j’ai fait mon petit tour au stand de merchandising… Ce sera pour une prochaine fois !
Note : ils repassent à Paris en novembre 2024, j’en profiterai donc pour choper un de ces fameux t-shirts.
- Un t-shirt Newtim en laine mérinos pour anticiper les nuits plus fraîches, et avoir un vêtement “frais” pour aller dormir.
J’aurai visé juste : la deuxième nuit sur place a été plus fraîche. Isolant et respirant, il est parfait pour gérer les changements de température.
Note : aucun t-shirt n’a été maltraité ou blessé durant ce festival.
- Deux shorts Nike, toujours noirs et en synthétique.
Comme pour les t-shirts, ce sont des vêtements pour lesquels je n’ai pas eu à m’inquiéter si je les tâchais à cause de la poussière, terre, boue, un verre de trop ou d’un co-festivalier un peu trop joyeux qui a décidé de partager sa bière avec mes vêtements. En plus, c’est facile à nettoyer. Je suis parti confiant par rapport à la météo, donc je n’ai pas pas pris de pantalon. Cependant, la journée du samedi a été plus fraîche, avoisinant les 18-20°C, je l’ai donc un peu regretté…
- Le hoodie Soajo bordeaux , qui m’a bien servi le samedi en fin de journée.
- Une casquette Junco beige , pour me protéger du soleil de plomb. Et pour que mes accolytes puissent me voir de loin.
Côté chaussures, je devais prendre deux paires : des sneakers National Standard en cuir suédé noir pour les beaux jours, leur confort et couleur qui colle à l’esprit metal ; et une paire de sneakers Aigle en gomme vulcanisée pour les journées de pluie éventuelles.
Une paire pour l’esthétique ; l’autre pour garder les pieds au sec.
J’ai fini par oublier ces dernières chez moi en partant. Et devinez quoi ? Il a plu. La pluie : 1 - Séb : 0.
Durant l’édition de 2023, le quatrième et dernier jour du festival a connu une période de pluie intense de plusieurs heures. À tel point que j’ai fini complètement trempé (même mes sous-vêtements…), et ce, malgré un bomber Country Road navy en synthétique que je croyais imperméable. Je pense qu’il n’avait plus de traitement déperlant ou imperméable. Benoît a justement écrit un article à ce sujet sur les vêtements techniques .
Donc cette année j’ai voulu venir mieux préparé. Malheureusement, j’ai une vie bien remplie, et n’ai pas eu le temps de me procurer le fameux poncho de randonnée Forclaz chez Decathlon.
En revanche, j’ai pu mettre à l’épreuve mon raincoat Raini , qui m’a été un fidèle allié ce samedi soir pluvieux. Une pluie moyenne mais constante sur une heure et demie environ.
En plus de mon sac, j’ai pris une sacoche banane Eastpak avec moi, pour traîner plus librement dans le festival.
Avec celle-ci, j’avais facilement accès à :
- Mes lunettes de soleil Rayban adaptées à ma vue
- Des bouchons d’oreille Alpine pour préserver le peu d’audition qu’il me reste (les acouphènes sont déjà bien présents à l’oreille droite). Faites donc bien attention à vos oreilles !
- Un porte-carte pour mes pièces d’identités (CNI, permis, papier du véhicule). Le festival met à disposition un bracelet avec une carte à puce qui permet de payer aux différents stands. On la recharge par carte bancaire avec l’application HellFest dédiée !
- Une batterie externe Samsung de 20.000 mAh parce qu’il n’y a de prises sur place. Des stands de location et vente de batteries externes sont présents sur le festival, mais ils sont régulièrement pris d’assaut.
J’ai aussi pris une petite trousse de toilette pour les produits d’hygiène, histoire d’être propre au moins la première heure de chaque nouvelle journée.
Trois jours en enfer, ça se passe comment ?
Comme je le disais un peu plus haut, je n’ai pas nécessairement choisi mes tenues pour leur esthétisme , mais je ne les ai pas négligées pour autant ! J’ai construit mes tenues sur une base sombre pour plusieurs raisons :
- Coller à l’esprit du festival ;
- Limiter les salissures en tous genres, et qui soient faciles à nettoyer à la sortie.
Maquette de la tenue du vendredi :
Un t-shirt kaki, un short noir et mes National Standard pour cette première journée, et commencer le festival en douceur sous la chaleur écrasante. Étant arrivé en fin d’après-midi sur place, j’ai choisi de faire simple histoire de m’imprégner de l’ambiance.
Pour l’anecdote, j’ai même un membre de la sécurité qui m’a fait la remarque suivante : “vous n’êtes pas aux couleurs du festival là”, ce à quoi j’ai gentiment rétorqué “je ferai mieux demain, vous verrez”.
Maquette de la tenue samedi :
J’entre un peu plus dans le vif avec cette tenue en monochrome noir, avec une différence de texture : du coton pour le t-shirt, du polyester pour le short, et du suede pour les chaussures. Même si chaque pièce sort d’un univers différent, il y a malgré tout une cohérence dans mon choix.
L’imprimé humoristique que l’on retrouve souvent sur les t-shirts de cet univers ajoute une petite touche de couleur bienvenue, tout en restant discrète.
Maquette de la tenue dimanche :
Pour ma tenue du dernier jour, où je ne suis ne suis pas rester longtemps sur place, j’ai choisi de mettre ce t-shirt blanc de Maison Cornichon légèrement oversized afin d'avoir plus de confort pour la conduite.
Se pose alors la question : dans quel état ont fini mes affaires après ces jours festifs ?
Étonnamment bien ! Malgré les piétinements, pogos, et la probabilité de se faire arroser soit par des verres, soit par la pluie, les vêtements ont bien tenu la route .
Seuls mes sneakers et mon sac auront un peu plus subi que le reste de la tenue à cause de la pluie . Je vous rassure, les chaussures vont bien. Un coup de nettoyage, et elles repartent pour un tour.
Je pense avoir jaugé juste le nombre de t-shirts et shorts à emporter : un par jour de festivité était le bon compte pour rester propre et sec. De même pour le hoodie : la météo a été difficile à anticiper, et je suis content de l’avoir pris pour rester au chaud le soir.
Je regrette seulement de ne pas avoir pris de pantalon : j’ai eu un peu froid aux jambes en fin de journée, donc j’ai retenu la leçon : la prochaine fois, je prends un jean. Un vieux Levi’s 512 qui traîne dans mon placard, que je mets pour tous les concerts auxquels je vais.
De même, pour l’année prochaine, un poncho sera plus pratique pour protéger aussi bien mes affaires que moi-même.
En somme, j’affine la formule d’année en année. Un de ces quatre, j’arriverai à festoyer en toutes circonstances.
À la vôtre ! On se voit l’année prochaine ?