Les pépites de la rédaction #46 – Michel

Quand je cherche un vêtement, je suis presque toujours guidé par un besoin précis.

Je fouine, j'explore, je scroll et je tombe évidemment sur des pièces qui me font de l'oeil et qui répondent à mon besoin.

Pourtant, je me dis souvent la même chose en épluchant leurs photos et descriptions :

"Ce n'est pas encore ça."

Pour les trois pépites que je vais vous présenter ici, c'était plutôt :

"Ok, c'est ça qu'il me faut."

Blouson aviateur en laine - Paname Collections

Je cherchais un blouson en laine.

Un blouson qui m'accompagnerais dans toutes mes épopées hivernales à vélo. Donc polyvalent.

Mais je voulais aussi quelque chose de singulier, qu'on ne voit pas déjà partout.

Et l'air de rien, ce n'est pas facile de trouver un blouson en laine qui sorte des sentiers battus, avec un quelque chose en plus qui fait la différence.

Un col aviateur moutonné ? Vu et revu.

Un caban court ? Très classique.

J'ai finit par dénicher ce blouson au design très marqué.

Il est inspiré du mythique blouson aviateur Valstarino, auquel j'ai déjà publiquement déclaré ma flamme ici. Vous vous doutez donc bien que j'aime beaucoup cette référence.

Quant à sa couleur caramel, plutôt forte, je trouve qu'elle donne au blouson quelque chose de captivant sans faire dans l'excès.

Evidemment, je n'ai pas résisté à l'envie de le mettre avec un pantalon blanc (Levi's Vintage, mocassins Loding et écharpe Muji), pour laisser la saveur de son caramel se libérer pleinement.

Autre élément, qui était pour moi d'une importance capitale : un drap de laine de qualité, suffisamment épais pour affronter les journées de bas mercure.

Il pèse 750 grammes par mètre linéaire , il est beau (c'est toujours mieux) et d'une souplesse que j'apprécie, moi qui ne suis pas fan des draps trop rigides.

Les bords-côtes, épais (jauge 7) et en coton, donnent une belle tenue au col. J'ajoute aussi 10 points pour leur couleur beige qui s'associe très bien à celle du drap.

Dernier point, non-négligeable, une fabrication 100% sur le continent européen :

  • Elevage des moutons, filature et tissage au Portugal.
  • Montage en Serbie.

Vendu 270 euros, je dois dire que Paname Collections a fait fort.

Un autre look, où je mise sur la concordance des tons verts et marrons, dont ceux de ce beau sac. (Polo Maison Cornichon, Pantalon Uniqlo U, chaussures Gant).

D'ailleurs, parlons-en, de ce sac.

Cartable en cuir et toile de coton olive - Léon Flam

Là, je crois que j'ai trouvé le sac idéal pour mon usage quotidien.

Mais avant de vous dire pourquoi, commençons par l'essentiel : le plaisir des yeux. Je pense que le terme de beau est ici un euphémisme.

Son design joue sur l'harmonie bien orchestrée entre une toile de coton olive et un cuir marron clair. Les deux nuances sont justes et parfaitement cohérentes, comme si elles étaient faites l'une pour l'autre.

Une fois mes rétines conquises, c'est sa qualité de confection qui m'a convaincu, mais pas étonné. Puisque Léon Flam est une marque de sacs que l'on vous recommande déjà chaleureusement.

Son cuir de vachette pleine fleur a un très beau grain et une souplesse bien utile pour l'utilisation fréquente de son rabat.

La fabrication, française, est artisanale. Ça se voit aux coutures, et c'est du beau travail. Mention spéciale à la doublure rouge, qui lui donne de la singularité en toute discrétion.

Passons enfin à sa dimension pratique qui est parfaite pour, dans mon cas, un déplacement quotidien à vélo :

  • Il est petit et léger, non-négligeable pour le confort.
  • Il dispose de la contenance qu'il me faut pour y ranger mon ordinateur et mon tupperware de blinis pour midi.
  • L'anse est robuste.

Sa largeur est idéale pour qu'il puisse se placer correctement sur le bas du dos sans tomber en avant en cours de pédalage.

Trucker jacket doublée en laine Jules Tournier - L'Exception Paris

Enfin.

C'est ce que je me suis dit en lisant les détails de composition de cette veste qui avait arrêté mon attention.

Que ce soit en friperie ou sur un e-shop, cela faisait un moment que mes yeux guettaient les trucker jackets doublées pour l'hiver.

Je suis assez séduit par l'esprit de ce type de pièce, mêlant son univers workwear à la noblesse du velours.

Mais je repartais toujours déçu, déçu par des étiquettes de composition qui mentionnaient beaucoup de synthétique dans la doublure au niveau du corps.

Ici, la doublure corps est en laine de mouton, à hauteur de 100%.

Et pas n'importe quelle laine, puisqu'il s'agit d'un fournisseur bien apprécié chez nous : le français Jules Tournier.

C'est une doublure épaisse, qui, alliée au velours côtelé, isole très bien du froid.

Par 7 degrés, je la porte ici avec un col roulé épais (Uniqlo), et l'efficacité thermique ne manque pas. (Bonnet Muji, sneakers Adidas, jean Levi's Vintage).

Le velours, de confection anglaise, présente de belles nuances de bleu marine qui varient à la lumière. J'aime beaucoup le caractère qu'elles lui donnent.

Michel Bojarun Michel Bojarun
Michel Bojarun,

Geek du vêtement à plein temps chez BonneGueule et geek des platines en intérim au Berghain (un jour). Amateur de pantalons droits, de débardeurs, de chaînes dorées, de ceintures western (2cm de largeur max, évidemment) et de *insérer n'importe quel vêtement rétro-kitch*.

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