Quand je cherche un vêtement, je suis presque toujours guidé par un besoin précis.
Je fouine, j'explore, je scroll et je tombe évidemment sur des pièces qui me font de l'oeil et qui répondent à mon besoin.
Pourtant, je me dis souvent la même chose en épluchant leurs photos et descriptions :
"Ce n'est pas encore ça."
Pour les trois pépites que je vais vous présenter ici, c'était plutôt :
"Ok, c'est ça qu'il me faut."
Blouson aviateur en laine - Paname Collections
Je cherchais un blouson en laine.
Un blouson qui m'accompagnerais dans toutes mes épopées hivernales à vélo. Donc polyvalent.
Mais je voulais aussi quelque chose de singulier, qu'on ne voit pas déjà partout.
Et l'air de rien, ce n'est pas facile de trouver un blouson en laine qui sorte des sentiers battus, avec un quelque chose en plus qui fait la différence.
Un col aviateur moutonné ? Vu et revu.
Un caban court ? Très classique.
J'ai finit par dénicher ce blouson au design très marqué.
Il est inspiré du mythique blouson aviateur Valstarino, auquel j'ai déjà publiquement déclaré ma flamme ici. Vous vous doutez donc bien que j'aime beaucoup cette référence.
Quant à sa couleur caramel, plutôt forte, je trouve qu'elle donne au blouson quelque chose de captivant sans faire dans l'excès.
Autre élément, qui était pour moi d'une importance capitale : un drap de laine de qualité, suffisamment épais pour affronter les journées de bas mercure.
Il pèse 750 grammes par mètre linéaire , il est beau (c'est toujours mieux) et d'une souplesse que j'apprécie, moi qui ne suis pas fan des draps trop rigides.
Dernier point, non-négligeable, une fabrication 100% sur le continent européen :
- Elevage des moutons, filature et tissage au Portugal.
- Montage en Serbie.
Vendu 270 euros, je dois dire que Paname Collections a fait fort.
D'ailleurs, parlons-en, de ce sac.
Cartable en cuir et toile de coton olive - Léon Flam
Là, je crois que j'ai trouvé le sac idéal pour mon usage quotidien.
Mais avant de vous dire pourquoi, commençons par l'essentiel : le plaisir des yeux. Je pense que le terme de beau est ici un euphémisme.
Son design joue sur l'harmonie bien orchestrée entre une toile de coton olive et un cuir marron clair. Les deux nuances sont justes et parfaitement cohérentes, comme si elles étaient faites l'une pour l'autre.
Une fois mes rétines conquises, c'est sa qualité de confection qui m'a convaincu, mais pas étonné. Puisque Léon Flam est une marque de sacs que l'on vous recommande déjà chaleureusement.
Son cuir de vachette pleine fleur a un très beau grain et une souplesse bien utile pour l'utilisation fréquente de son rabat.
Passons enfin à sa dimension pratique qui est parfaite pour, dans mon cas, un déplacement quotidien à vélo :
- Il est petit et léger, non-négligeable pour le confort.
- Il dispose de la contenance qu'il me faut pour y ranger mon ordinateur et mon tupperware de blinis pour midi.
- L'anse est robuste.
Trucker jacket doublée en laine Jules Tournier - L'Exception Paris
Enfin.
C'est ce que je me suis dit en lisant les détails de composition de cette veste qui avait arrêté mon attention.
Que ce soit en friperie ou sur un e-shop, cela faisait un moment que mes yeux guettaient les trucker jackets doublées pour l'hiver.
Je suis assez séduit par l'esprit de ce type de pièce, mêlant son univers workwear à la noblesse du velours.
Mais je repartais toujours déçu, déçu par des étiquettes de composition qui mentionnaient beaucoup de synthétique dans la doublure au niveau du corps.
Ici, la doublure corps est en laine de mouton, à hauteur de 100%.
Et pas n'importe quelle laine, puisqu'il s'agit d'un fournisseur bien apprécié chez nous : le français Jules Tournier.
C'est une doublure épaisse, qui, alliée au velours côtelé, isole très bien du froid.