Nos 5 gilets sans manches préférés au cinéma – Bobine

Nos 5 gilets sans manches préférés au cinéma – Bobine

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Rien que pour vos yeux » de John Glen (1981)

Changement d'époque, de style et de décor. Notre deuxième gilet sans manches est à chercher chez un relatif habitué de Bobine. On a en effet déjà évoqué James Bond à travers le col rouléla chemisettele pyjama ou son interprète le plus emblématique : Sean Connery. Si ce dernier lui a donné ses lettres de noblesse au cinéma, la période 1973-1985 incarnée par Roger Moore ne manque pas pour autant d'atouts.

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© Keith Hamshere/Getty Images

Carole Bouquet et Roger Moore, dans « Rien que pour vos yeux », 1981.

Moins lunaire que « Moonraker », « Rien que pour vos yeux » célèbre le retour de notre agent secret à des aventures moins fantaisistes, partagées entre les voyages, Carole Bouquet, l'action et le sportswear : plongée, ski, hockey sur glace, escalade, tout y passe et c'est justement à travers l'une de ces nombreuses activités d'extérieur que vous découvrirez la vision du style avec gilet sans manches selon Roger Moore.

Au pied des montagnes, à la recherche d'un émetteur qui ne commande rien de moins que le lancement des missiles nucléaires britanniques, Roger Moore s'improvise roi de la grimpe, dans une tenue à la croisée des chemins : cosy, hivernale, avec une petite touche sportswear.

Regardez par exemple les chaussures : ce ne sont pas de beaux Captives » d'Atom Egoyan (2014)

Troisième étape de notre parcours : direction le Canada et ses hivers rugueux non sans avoir jeté un œil au préalable sur le chanteur de charme. Si « Saint Amour » ne brille pas particulièrement pour ses choix vestimentaires, on en apprendra en revanche un peu plus sur le port décontracté du gilet sans manches grâce au personnage de Benoît Poelvoorde : il est ici bleu marine et fatigué, associé à une paire de jeans et un tee-shirt rayé marine et rouge. C'est d'une simplicité désarmante.

On pourra dire que cela manque de panache, que c'est un peu plouc. C'est un peu vrai et en même temps. Si le style ici est davantage à chercher du côté de Vincent Lacoste, rien n'empêche en revanche de magnifier la tenue de Benoît Poelvoorde avec de belles matières. L'important ici, c'est l'idée.

Imaginez par exemple en haut un gilet sans manches avec davantage de style et de caractère, un tee-shirt avec de la texture et pourquoi pas en coton-lin. En bas : de belles chaussures workwear et une toile japonaise. On ne serait pas bien, là ? Si non, posons notre dernière carte sur la table : c'est la plus surprenante du jeu.

5. Le gilet et le pantalon blanc : l'élégance californienne

« Greenberg » de Noah Baumbach (2010)

Et si pour conclure on s'arrêtait un peu sur le bas d'une tenue de cinéma ? Posons donc nos valises dans une banlieue cosy de Californie, à la rencontre des personnages de « Greenberg », un film de Noah Baumbach passé relativement inaperçu dans nos contrées mais qui mérite le coup d'œil.

ben stiller jennifer jason leigh greenberg gilet sans manches marron

© IMAGO / EntertainmentPictures

Ben Stiller et Jennifer Jason Leigh dans « Greenberg », 2010.

Fraîchement sorti de l’hôpital psychiatrique, Ben Stiller tente ici de se remettre d'une sévère dépression, profitant des vacances de son frère pour squatter la maison, se ressourcer et faire connaissance avec Greta Gerwig, la jeune femme qui s'occupe du chien Malher et des affaires courantes de la maison. C'est joliment doux-amer, baigné de soleil et de tenues intéressantes. Ben Stiller s'y dévoile sous un autre jour, moins ouvertement comique, et c'est une agréable surprise.

Comme les acteurs précédents, il porte lui aussi un gilet sans manches : marron, presque incontournable, porté avec un sweat bleu ou un beau pull d'un autre marron. En bas, une paire de boots, un jean, un pantalon beige et même un pantalon blanc, qu'il associe parfois avec une chemise bleue et les couches marron déjà évoquées. C'est à la fois beau gosse et décontracté.

Bleu, blanc, marron, vous voyez en tout cas le tableau. Au sortir du tunnel, il y a donc pour Ben Stiller quelques notes d'espoir : de l'amour bien sûr, mais aussi de la lumière, ici illustrée jusque dans ses choix vestimentaires. Alors, et si vous tentiez le gilet sans manches aussi, pour voir ?

Jérôme Olivier Jérôme Olivier
Jérôme Olivier, ciné, velours et rock'n'roll

Ex-caviste et rock critic de poche, grand amateur de films et de chats sibériens, je crée des e-mails et je m'intéresse aux petites histoires qui vont avec les vêtements.

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