Nous continuons notre petit tour d'horizon des noms les plus influents de la mode/Luxe homme, après le premier volume !
Certains d'entre vous se sont posés la question de savoir pourquoi tel ou tel nom ne figure pas dans cette liste. Il se trouve que j'ai fait mon choix en fonction de deux critères. Tout d'abord, je ne peux pas parler de produits que je n'ai jamais eu entre les mains : pour être évoquées, les maisons doivent donc m'être - un minimum-familières.
Deuxio, l'objectif est d'apporter un éclairage sur des labels de renom, quitte à casser certaines croyances : certaines marques jouissent auprès du grand public d'une image Luxe lorsqu'il n'en est rien, d'autres ont mauvaise presse alors qu'elles sont nobles !
Damir Doma
Né en 1981 et élevé en Allemagne, Damir Doma fait ses armes auprès de Demeulemeester et Raf Simons, évoluant dans un style dark et « intellectuel ».
Au lancement de sa propre griffe en 2007, il affirme un univers très bohême matérialisé par des silhouettes amples, des matières à la fois rustiques et sophistiquées, et l’utilisation récurrente de couleurs sourdes et sombres.
Je ne porterai pas ses créations, mais j'apprécie énormément la sincérité et l'entièreté de sa démarche artistique. Très artisanales, majoritairement fabriquées en Italie, les pièces de la première ligne se vendent à un public initié.
Silent by Damir Doma
Une seconde ligne est alors créée pour offrir une gamme de vêtements plus accessibles, moins techniques à réaliser, mais toujours dans l’esprit poétique de la 1ère ligne. Le rapport qualité prix des produits fabriqués au Portugal reste bon et permet d’acquérir des pièces singulières pour agrémenter votre garde robe.
Dior Homme
Dior Homme fait partie des marques adulées par la presse, les blogs, le public... Le nom de l'illustre Christian Dior fait toujours rêver ! Après Slimane, Kris Van Assche créé les silhouettes pour la ligne masculine de la Maison de couture : les designs minimalistes et épurés du jeune belge cohabitent de plus en plus avec des imprimés, broderies et autres motifs géométriques.
La qualité des pièces de défilés est très bonne, et les jeans basiques aux fameuses « cicatrices » sur l’arrière ravissent les amateurs de belles toiles. Le point fort de la Maison, non négligeable ces temps-ci, est qu'il est aisé d'y trouver des pièces intemporelles, bien que leur positionnement prix ne les rendent pas accessibles à tous. Luxe oblige.
Dolce & Gabbana
La sulfureuse marque italienne est sans doute une des plus connues à travers le monde, pour son excentricité…et ses contrefaçons. Vous avez déjà tous vu ce logo D&G, marqueur de la seconde ligne du duo de créateurs, aujourd’hui refondue au sein de la première ligne nommée explicitement Dolce & Gabbana.
Auparavant très futuriste et avant-gardiste, la marque est aujourd’hui l’emblème d’une mode inspirée des traditions siciliennes, mais n'a jamais renoncé au glamour. D’inspirations très rurales et rétro, les créations de la Maison sont intéressantes pour leurs belles couleurs et leurs matières rustiques, comme les mailles des pulls ou des costumes de laine d’autrefois.
Un style particulier, qui néanmoins reste très cohérent et identifiable.
Dries Van Noten
Ce créateur belge fait partie de la très connue bande des "Six d'Anvers" avec, notamment, Ann Demeulemeester. Il vit toujours en Belgique où il développe des collections extrêmement rigoureuses. La sensibilité de son travail se voit beaucoup à travers ses imprimés inspirés des codes de l'expressionnisme et du romantisme. Ses défilés ne manquent jamais de couleurs même si les tons de noirs s’affirment nettement. Bien qu'il ait pu demeurer longtemps accessible en terme de style, ses constantes expérimentations de matières et de coupes mènent ses vêtements vers un périmètre stylistique plus difficile à atteindre.
J'ai pu constater que les coupes sont souvent parfaites, tout comme les matières de qualité qui sont utilisées pour confectionner ses pièces et notamment les pulls/sweats. Une pièce DVN apporte à une garde robe classique une touche de sophistication surtout si vous optez pour une de ses palettes de couleurs vives. Le prix est élevé, mais loin d'être parmi les plus délirants de ce marché ! J'aurai tendance à dire que vu l'entièreté de la griffe, l'achat se fait très souvent par coup de coeur !
Dsquared2
Dean & Dan (2 jumeaux têtes à claques) entretiennent un streetwear bling bling, parfois réalisé dans de très belles peaux et toiles.
Doudounes brillantes bardées de fourrures, jeans saccagés d’inscriptions, sneakers flashy à scratch : un univers qui manque souvent de raffinement et de sobriété, mais qui s’assume parfaitement ! Ces derniers temps, la marque semble complètement à bout de souffle, ridiculisée par ses propres codes et incapable d'en sortir. Pas sûr qu'elle ne manque à grand monde...
Ermenegildo Zegna
Si la haute couture n'existe pas à proprement parler pour l'homme, la maison propose une ligne apparentée à du bespoke. L’histoire d’un héritage de maitres tailleurs sans doute le plus convoité au monde : Zegna fait l’unanimité auprès des amateurs de tailoring.
Egalement une des seules maisons fabricant aussi les tissus utilisés pour la confection de ses costumes, la marque sait innover en créant des textures soyeuses, brillantes ou mates renversantes.
Peut être un tout petit peu trop sage, on voit la signature Zegna évoluer vers des tonalités sportwear et casual depuis l'arrivée récente de Stefano Pilatti, ex de chez YSL... bien que la référence au formalwear demeure incommensurable. Attention toutefois aux pièces ne reposant que sur un logo et plus sur un savoir-faire (polos, tshirts...).
Zzegna et Zegna Sport complètent l'offre de la 1ère ligne de produits plus jeunes, forcément plus accessibles, mais destinés à être vendus en quantité.
Sans dire que la qualité y est mauvaise, on ne pourra cependant pas dire qu'elle sort du lot, à l'image de l'immense majorité des secondes lignes destinées à se vendre en masse en surfant sur le prestige du nom.
Etro
Un homme, passionné de voyages et collectionneur de tissus. Gimmo Etro ramène de ses périples un florilège de couleurs et de matières luxueuses, et sera très marqué par le fameux motif Paisley, aujourd’hui sa signature.
Toujours indépendante, la maison présente chaque saison des collections très authentiques, où chaque pièce raconte l’histoire d’un lieu, d’un moment ou d’une rencontre. Cette belle histoire familiale est encore ajourd'hui écrite par passion et amour des belles choses, ce qui est extrêmement rare... Une Maison qui n'hésite pas à présenter fièrement sur le podium ses maitres tailleurs.
Oublier vos jeans brut et chemises classiques sera nécessaire pour apprécier ces merveilleuses matières et ce style unique, mais c’est pour votre bien. Etro propose, pour les plus prudents, des polos dans de somptueuses couleurs, avec seulement la fantaisie des imprimés au niveau du col. Résultat parfait avec votre jean préféré, le style et l’audace en plus !
Fendi
La Maison s’est spécialisée il y a fort longtemps dans la fourrure et le cuir, toujours très présents. Karl Lagerfeld et Silvia Venturini Fendi assurent la DA d’un label propriété de LVMH. Fantaisiste, la marque peut se reposer sur ses lauriers et ennuyer au plus haut point, comme elle peut surprendre par des silhouettes très innovantes et bien conçues.
La ligne des pièces classiques offre de belles matières, des coupes intéressantes et un sens particulier du détail (boutons à 5 trous cousus de fil jaunes (couleur fétiche de la griffe) pour former le logo Fendi, broderies de F entrelacés dans un esprit géométrique sous les cols des polos…).
Seul problème pour se procurer ces pièces de haute qualité : il vous faudra passer par des sites internets ou voyager jusqu'à Londres, car la ligne masculine n'est pas (encore) distribuée en France !
Givenchy
La star des podiums parisiens a connu d'innombrables évolutions depuis sa création par Hubert de Givenchy. La Maison a quitté le monde de la haute couture, a progressivement délaissé ses ateliers de confection français et, surtout, renoncé en partie à son exclusivité.
Si autrefois Givenchy était une marque de Luxe, et bien que certaines pièces restent exceptionnelles, le poulain LVMH est devenu bien plus une griffe de mode que de Luxe. Riccardo Tisci a propulsé en tendance massive un streetwear bling à base d'imprimés géants, de volumes exagérés et de références mystiques. Son vestiaire est intéressant pour apporter un côté gothique ou « hype » à une tenue, mais le prix (de luxe) n’est plus toujours justifié au vu de la « massification » de la production et de la distribution.
Gucci
Un des noms italiens les plus connu, mais aussi un des plus critiqué. Gucci a été pionnière dans la "démocratisation" du Luxe, offrant une large gamme de produits bardés de logos et plus accessibles. Cela dit, il serait bien injuste de limiter la marque à cela.
Le prêt à porter ne doit surtout pas être amalgamé avec les accessoires entrée de gamme, car il est véritablement très haut de gamme : matières nobles, petites quantités, coupes parfaitement exécutées... Mention spéciale pour les cuirs et notamment les peaux lainées, d’une qualité renversante.
Les costumes Gucci sont, eux, confectionnés par Zegna ! Niveau style, Frida Giannini expose avec un immense talent sa version d’un dandy italien raffiné et élégant, dessiné par des coupes fuselées et près du corps. Le positionnement prix est élevé (aux alentours de 450€ pour un pantalon basique, 300 pour une chemise).
Hermès
S’il ne devait en rester qu’une, ce serait celle-ci. Hermès est la dernière Maison à s’inscrire dans la définition initiale / conservatrice du luxe : beau, rare et exceptionnel. Que l’on parle de cuirs, de toiles ou de mailles, les ateliers Hermès travaillent avec les meilleurs uniquement, dans une obsession de l’excellence. L’homme Hermès emprunte un style en dehors de toute tendance, et pousse le raffinement à son comble par le « détail égoïste ».
Il s’agit de petites attentions (motifs de doublure, fond de poche en cuir, logo apparent à l’intérieur du pantalon et non à l’extérieur, etc.) que seul le propriétaire du vêtement peut apprécier.
Noble et encore affaire de passion, la marque reste remarquable au milieu de grands noms qui sont désormais plus des réussites financières que des fabricants de rêve et de luxe ! La contrepartie de tout cela est un prix extrêmement élevé, et la fragilité de certaines pièces.
Hugo Boss
Mettons les choses au clair d'emblée : malgré l'image dont elle jouit auprès d'une majorité de la population, Boss est une marque influente mais PAS une marque de Luxe ! La griffe d’origine allemande revendique son histoire et son savoir-faire, faisant par contre l’impasse sur l’adhésion d’Hugo Boss au parti nazi, son travail pour l’armée SS et son recours à des travailleurs forcés pour produire ses vêtements.
Malgré un style classique et sobre, on reste très loin d’une fabrication artisanale telle qu’affichée par le marketing de la marque. Inutile de demander où sont fabriqués les costumes à plus de 1000 € pièce : « vous savez, toutes les grandes marques fabriquent hors de l’Europe »...
Voici les principales lignes que vous rencontrerez :
Boss
La marque s’appuie dessus pour se revendiquer du monde du luxe, sachant qu’elle a absorbé la ligne Boss Sélection comportant une offre de sur-mesure ainsi que Boss Black.
Si effectivement les designs et les campagnes de pubs sont intéressants et mettent bien en valeur le produit, la qualité n’est pas exceptionnelle, et les produits sentent la grosse industrie à la chaîne à plein nez.
Boss Orange
Plus urbaine et casual que la première, elle propose des collections plus empreintes de tendances. Là encore, rien de vraiment fou, même si certaines pièces comme les manteaux matelassés offrent des textures intéressantes.
Boss Green
La ligne sport du groupe surfe sur la vague « sport chic » en s’inspirant du monde du golf. Pour ce label, on trouve des pièces rafraichissantes, cohérentes avec les modes et la qualité de fabrication, et un style recherché. De quoi enrichir votre vestiaire de petites touches sport !
Hugo
Ligne dédiée à une clientèle plus jeune, Hugo tente de s’affirmer comme non conventionnelle. C’est en réalité un vestiaire certes tendance, mais loin d’être identifiable par un style marqué.
Issey Miyake
Ce Japonais d'origine est un des premiers créateurs asiatiques à s’être illustré sur le marché de la mode européenne. La technologie et la tradition lui inspirent des matières très techniques (texture, reflets, tissages, etc.) aux couleurs explosives et peu courantes.
Miyake s’adresse à un homme averti et initié, adepte d'un style conceptuel mais très cohérent. Difficile à porter au quotidien, les collections du designer japonais peuvent toutefois venir apporter une touche pétillante à un look très sage (tee-shirt ultra coloré / à applications, avec veste et jean sobre, par exemple). Vous pouvez être certain que vous ferez la différence dans le bon sens !
Jean-Paul Gaultier
L’illustre créateur français a été guidé par sa folie et son exubérance, emblème d’une mode hystérique et excessive, ce qui lui vaut le surnom de "l'enfant terrible". La couturier a annoncé en Septembre l'arrêt total de l'activité prêt à porter pour se concentrer sur la haute couture et les accessoires : adieu célèbres marinières et kilts légendaires ! JPG reste néanmoins une figure absolument incontournable de la mode française, dont la carrière est immensément respectable.
Les lignes de prêt à porter ont peiné à fédérer une clientèle régulière à la recherche de tenues décalées, tant par les coupes que par les couleurs et motifs. Un excellent savoir-faire et une bonne qualité de fabrication, malheureusement inopérants pour les créations masculines ces derniers temps.
Vous tomberez peut être sur de belles pièces vintage au détour d’une friperie qui pourraient valoir le coup !
Jil Sander
C’est l’un des seuls noms allemands de la mode. Passée entre les mains du groupe Prada, la marque appartient désormais à un conglomérat de marques japonaises, Onward Holdings.
Malgré le départ de sa créatrice, et de Raf Simons qui la remplaçait, le label continue de proposer un style artistique et architectural, avec des vêtements très construits, colorés, parfois marqués de motifs géométriques.
L’identité des pièces Sander est particulière, mais elle n’en paraitra que plus sophistiquée au sein d’une garde robe plus classique !
Kenzo
Kenzo Takada était connu pour son style frais, un peu fou, très inspiré par les vêtements traditionnels d’Asie comme le kimono ou les étoffes fleuries. Aujourd’hui propriété du groupe LVMH, l’identité de la marque est bien différente, placée sous la direction artistique de Carol Lim & Humberto Leon. Abandonnant toute notion de luxe, Kenzo est aujourd’hui une marque moyen de gamme chère, qui propose des couleurs voyantes, des imprimés « rigolos » et des logos imposants.
Sa nouvelle cible ? Une clientèle jeune et branchée qui recherche avant tout une expérience d’achat (basée sur un stylé décalé et "digital"), bien plus que du produit de qualité. Mais pour nous, il n'y a rien de drôle dans un sweat en coton avec un gros logo vendu 200€.
Kris Van Assche
Le jeune créateur belge a fait ses armes sous la houlette de Hedi Slimane chez Dior Homme, qu’il remplacera d’ailleurs en 2007. Mais son style est plus éclectique, mené par un sens du minimalisme et du détail remarquable : cette griffe très contemporaine est reconnue essentiellement pour son style et son univers.
La marque diffuse des pièces travaillées tant au niveau des matières que des coupes, très souvent marquées par une inspiration sportwear. Il essaiera toujours de faire un vêtement qui s’adapte aux mouvements de celui qui le porte, et est également réputé pour ses sneakers très montantes aux laçages improbables.
La qualité est au rendez-vous, avec des prix plus abordables que la plupart des marques de Luxe.
Lanvin
C’est l'une des plus vieilles maisons de mode du monde, fondée par Jeanne Lanvin en 1889 au Faubourg Saint Honoré. Aujourd’hui, c’est un nom « désirable » qui fait vendre, parangon d’un style cérébral pas toujours accessible.
Costumes aux proportions improbables, mélanges de matières et inspirations à la fois bohême et techno, Lanvin est atypique, mais les coupes de certaines pièces (vestes) pourront paraître approximatives. En revanche, ses sneakers suedées aux bouts vernis à la semelle épaisse sont robustes et reconnaissables entre mille... à tel point qu'elles deviennent un standard, renonçant de fait à une certaine exclusivité.
A côté de la ligne défilé, il vous sera proposé nombre de tops, chemises et pantalons aux couleurs sobres mais aux coupes plus originales. A voir absolument : les "classiques" desert boots en python bleu ciel ou de sneakers montantes jaune pâle et orange en cuir d’anguille.
Louis Vuitton
A l’origine petit malletier prospère, la Maison Vuitton a connu des hauts et des bas, même si l'occupation a, "étrangement", plutôt réussi à l'artisan... Aujourd’hui, c’est une marque de Luxe extrêmement puissante, fleuron du groupe LVMH, grâce au fameux monogramme LV, qui est en fait un tissu enduit de…plastique. Il a le mérite d’être très résistant, mais aussi de symboliser un goût douteux pour l'ostentatoire. En revanche, on ne peut enlever à la maison un savoir-faire exceptionnel
Le PAP, produit en très petites quantités, tranche avec la maroquinerie mainstream en toile monogramme. La qualité est absolument excellente, les vêtements sont rares, et Kim Jones dessine des collections toujours raffinées inspirées de différentes cultures, époques et savoirs-faire. Si ce vestiaire de Luxe se fait remarquer, ce sera pour ses splendides couleurs ou ses matières nobles, pas pour un logo ou un style bling bling.
Maison Martin Margiela
Margiela n'a pas son pareil dans le milieu de la mode : il tient viscéralement à la discrétion au point de ne jamais donner d’interview, de ne jamais se faire photographier et de ne jamais apparaitre fin des défilés. Bien qu'il ait quitté la Maison, ce culte de l’anonymat se retrouve dans ses collections, sans aucun logo, avec pour chaque ligne, un chiffre et des étiquettes simplement attachées au vêtement par 4 points.
Faisant fi des codes de l’esthétisme, Margiela a déconstruit le style, en proposant des pièces aux volumes improbables mais savamment teintées de minimalisme.
Appartenant aujourd’hui au groupe OTB, la marque a perdu son fondateur éponyme en 2009 sans qu’un successeur ait été désigné. Il y a toutefois eu du nouveau depuis, puisque John Galliano est devenu directeur artistique pour les collections femme fin 2014, et assurera la création pour l'homme dès 2015.
Ligne 0
Il s'agit d'une collection artisanale/haute couture réalisée à la main à l’atelier Parisien, mais très très confidentielle.
Lignes 8, 11, 12
Ces lignes correspondent respectivement aux lunettes, accessoires et bijoux.
Ligne 10
La collection principale pour homme, la plus représentative du style MMM, même si depuis son départ, on voit des choses (imprimés / couleurs) que l’on n’aurait pas vu sous la direction du fondateur.
Ligne 14
Un vestiaire plus intemporel et plus classique, pour une ligne moins travaillée qui reste fidèle au minimalisme de la Maison.
Ligne 22
La ligne des chaussures et notamment des sneakers, emblèmes du style Margiela avec leur semelle en caoutchouc beige et leurs designs improbables.
Marc Jacobs
Créateur New Yorkais particulièrement branché, Marc Jacobs officie pour son compte, après avoir aussi dirigé les collections femmes de la Maison Louis Vuitton pendant des années. Son nom est utilisé pour ses 2 lignes propres, assez typiques du « luxe » à l’américaine, sans âme et loin des standards de qualité européens (sans chauvinisme, mais il faut le dire). Une sorte de fast food de la mode.
Marc Jacobs
La première ligne propose des vêtements chers, pas forcément bien réalisés dans un style plutôt inintéressant. En fait, Marc Jacobs est plus doué pour les lignes féminines que masculines. Cela dit vous n’êtes pas à l’abri de dégoter un pantalon très bien coupé, avec un imprimé ou une toile originaux !
Marc by Marc Jacobs
D’une qualité extrêmement médiocre, la seconde ligne a le mérite d’être moins chère que la première et d’offrir des fantaisies éventuellement acceptables. Mais la plupart du temps, le style abuse des couleurs et des imprimés, et se vautre régulièrement dans une vulgarité assez déconcertante.
Marni
Marni est une marque jeune, puisqu’elle est née en 1994 en Italie. Le concept repose sur des jeux de matières et de coupes tout en paradoxes : les imprimés fantaisies - comme le print safari - seront par exemple utilisés pour confectionner des chemises à la coupe formelle.
Très soucieux de la qualité de ses produits, le couple de créateurs (Consuelo et Gianni Castiglioni) a installé les ateliers de confection directement au siège de la marque à Milan. Marni offre donc une gamme de vêtements bien réalisés dans de belles matières, dans un esprit gentiment décalé qui peut facilement trouver sa place dans votre garde robe.
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