Histoires extraordinaires et hommes de style : le secret de la sprezzatura (EPISODE 8)

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Christophe, le rédacteur en chef, m'a laissé carte blanche cet été. Et ça va faire mal.

Très mal.

À cette occasion, je vous ai préparé une série de portraits pas comme les autres : ce sont les histoires extraordinaires (et intimes !) d'hommes de style dont les lubies sartoriales frisent souvent la folie la plus pure. Vous avez pu lire :

  1. Le denimhead
  2. Le hypebeaster sans scrupule
  3. Le preppy qui cherche l'amour, le vrai
  4. Le calcéophile
  5. La fashion victime
  6. L'élégant classique
  7. Le ninja techwear

Voici à présent le secret de la sprezzatura, huitième et dernier épisode de cette série de l'été, puisque, cela ne vous aura pas échappé : les vacances sont terminées.

Les illustrations exquises sont réalisées par l'excellent Alexis Bruchon et sa patte poétique.

Bonne lecture.

PS : Ceci n'est pas une satire sociale.

I

 

        Située dans une vaste plaine à fond plat, la ville de Florence accueille chaque saison un étrange spectacle. Deux fois par an, en juin et en janvier, des milliers d’individus venant des quatre coins du monde se rassemblent sur la place bétonnée de la Fortezza da Basso : ce sont les paons du Pitti.

        Il s'agit pour le paon d'évaluer la concurrence et d'impressionner ses pairs. Pour ce faire, il revêt la parure la plus prodigieuse possible. Il faut qu’il chante mieux, plus haut et plus juste pour que les photographes le remarquent lui au milieu de la foule.

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        Virgile, un jeune journaliste de mode, était venu pour observer cette migration bizarre.  Il avait été envoyé ici pour déterminer avec exactitude ce qu’était la sprezzatura. Terme dont tout le monde parle mais que personne ne parvient jamais à définir. Il en allait de sa place au journal de mode dans lequel il travaillait, si bien que Virgile était déterminé à revenir avec le précieux trophée, la définition, le maître-mot de l’élégance à l’italienne.

        Ainsi, pendant quelques jours, il ouvrit grand les yeux et prit des notes :

        Un paon immense comme une montagne tenait entre ses dents une pipe orange juste sous sa moustache extraordinaire, longue comme un long sanglot. La pipe était assortie à un chapeau pêche hérissé de plumes de faisan. Son manteau en laine bouillie boulochée jaune effleurait le sol quand il marchait. Et ses souliers brillants étaient noirs à lacets rouges. “Etait-ce cela la sprezzatura ?” se demanda Virgile, qui observait les parades, les yeux en mouvement derrière les verres teintés de ses lunettes.

        Virgile vit alors que, assis sur un petit rempart, un parapet de pierre, de jeunes roquets aboyaient. Les chemises étaient bariolées, les motifs se confondaient, les couleurs se canibalisaient, il y avait trop de plumes, trop de chapeaux trop de travers et les lunettes pour être vus, si bien que les photographes ne savaient pas trop quoi faire. Virgile observa aussi des barbes en collier, travaillées au laser pour dessiner le menton et les joues et le dessus de la lèvre du dessus.

        Ils avaient de ces gestes : les épaules qui se haussent, les mouvements des bras circulaires comme pour chasser les mouches et les dos qui se courbent en arrière alors qu’ils éclatent de rire.

        Certains restaient debout tout le temps, feignant des coups de fils importants, animés, au bout du monde, les doigts crispés dans des bagues de rockstar, un costume à carreaux façon kilt. Et de la fourrure aussi, comme un maquereau repenti.

        On voyait des cigares exubérants qui exhalaient des houppes qui sentaient le cuir et le cognac. Un béret français. Un gilet fuchsia. Une barbe blanche sur des cheveux pareil. Ils paradaient en secouant leurs plumes quand ils rencontraient d’autres paons d’envergure et c’était comme s’ils allaient se battre. Sans jamais toutefois en venir aux mains tout à fait. Ils mettaient le nez haut en l’air et passaient devant le riva comme s'il n'existait, ou plutôt, comme si son existence ne comptait pas.

        Parfois sur la route, les paons, pour venir, formaient une ligne de quatre, cinq ou six individus et ne rompaient jamais la ligne. Si bien que les habitants de Florence, habitués à ce déferlement de couleurs mais dérangés dans leur ville intime, klaxonnaient fort derrière les paons qui ne voulaient pas partir. La ville était à eux pour quatre jours.

        Certaines fois, on voyait des meutes de paons de la même famille, du même pelage qui arrivaient comme des vagues sur une plage et la Fortezza da Basso leur était acquise pour quelques instants. C’était, par exemple, l’armée de Thom Browne avec les épaules structurées, le blanc, le bleu, le rouge et le gris surtout qui bourdonnait à mesure qu'elle passait.

        Les jeunes paons du Pitti faisaient la roue tout le jour et, quand venait le soir, ils glissaient en translation lente vers les lieux de fête. Là, ils oubliaient les querelles et les coups de becs. Ils mangeaient. Ils buvaient. Ils bavardaient.

        Leur pelage s’était changé en quelque chose de plus sombre qui allait mieux avec les pudeurs de la nuit. Tout est toujours plus solennel quand on est éclairé par quelques bougies.

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        Et Virgile, tapi dans la vie obscure comme en temps de guerre, tout contre un cyprès, ne pouvait pas entrer dans l’enclos où les paons se trouvaient. Il les voyait avec leurs gestes immenses, les mains pincées, et rire dans un éclat si grand qu’on entendait résonner la ville qui répondait en écho.

        Virgile pouvait presque sentir le parfum alcoolique du vin qu’ils buvaient. À un moment, l’un d’eux sortit pour téléphoner et, quand celui-ci raccrocha, il l’interrompit vivement, avec toute la fougue de sa jeunesse :

        - Bonsoir cher paon !

        Il fallait les aborder avec toute la politesse dont on était capable, sinon il pouvait prendre peur et partir. Le paon mit le pied droit devant le gauche et s’inclina en une roue magnifique, sa cigarette fumante coincée entre les lèvres. Une fois redressé complètement, il fit battre la toile rubis de sa veste. Il était assez fier de sa performance. Virgile, qui avait une conscience professionnelle aiguë, lui demanda sans transition :

        - Qu’est-ce que c’est la sprezzatura ?

        La paon rit et dit, en embrassant la scène d’un geste ample :

        - Eh bien, c’est tout ça !

        - Tout ça quoi ?

        - Eh bien, tout ce que tu vois. C’est l’exubérance, l’excentricité mon vieux ! Les moustaches incroyables, tellement longues et lourdes qu’elles peuvent entraîner leurs porteurs dans des chutes sprezzaturesques ! Les pinces à cravate ! Les bijoux de maharadja aussi. Qui brillent. Les mains croulant sous le poids des bagues. Les capes de Lord. Tout ça quoi ! C’est le spectacle quoi !

        Et puis, faisant une nouvelle fois la roue, il disparut dans la foule festive à jamais.

        Le soir, Virgile essaya de trouver les mots que le paon avait dits afin de les coucher sur le papier, les capturer avant qu’ils ne s’envolent. Mais tout cela sonnait faux.

 

II

 

        Virgile flânait dans Florence et les paons étaient partout. Leurs parures allaient avec tout : avec les murs rayés du Duomo, avec les statues héroïques de la Piazza della Signoria, avec, enfin, les devantures bariolées des marchands de glaces.

        Adossé à la portière d’une Porsche 356 de couleur crème, un paon plus vieux attendait quelqu’un. Il portait une moustache impeccable argentée. Ses cheveux de la même couleur étaient gominés et faisaient dans sa nuque un petit rebond gris sombre. Sa veste croisée était bleu roi et les revers de celle-ci montaient haut sur son épaule. Une chemise blanche en popeline, avec un col dont les pointes formaient presque un angle plat, était la toile de fond parfaite à une cravate en maille marine. Ses jambes étaient recouvertes d’une toile délavée de jean coupée pas trop près du corps et ses mocassins noirs étaient plutôt ronds comme ceux des Anglais.

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        Virgile s’approcha.

        - Il fait beau n’est-ce pas ?, demanda-t-il.

        Le paon argenté roula des yeux avant de poser sur Virgile un regard ironique.

        - Bonjour jeune homme. Que voulez-vous ?, l’interrogea-t-il avec la voix d'un père.

        - Je suis journaliste, dit Virgile. Mon rédacteur en chef m’envoie découvrir le secret de la sprezzatura.

        À ce moment précis, une femme sortit de l’immeuble devant lequel attendait le paon. Une femme comme on n’en voit que dans les films ou comme on les imagine dans les romans bien écrits. Elle avait dans les bras un jeune garçon sage qui portait une chemise et un nœud papillon. Elle monta dans la voiture dont le paon avait ouvert la porte et, alors qu’il s’installa au volant, il dit à Virgile :

        - Le secret de la sprezzatura est gardé par notre maître à tous Renato Plutino qui se trouve sur l’île Ponza. Tout le monde le connaît. Allez donc le voir, il se fera un plaisir de vous révéler ce secret qui n’en est d'ailleurs pas vraiment un.

        Il fit alors vibrer sa Porsche ancienne et s’enfonça dans la rue pavée dont les murs étaient liés par des fils de linge blanc.

 

III

 

        La mer sentait bon le soleil. Et Virgile recevait de temps à autre sur le visage des éclaboussures merveilleuses qui le rendaient content. Il se pencha par-dessus bord, juste pour vivre ce que devaient vivre les poissons volants. Et parfois, à l’ombre d’une vaguelette, il crut voir un instant quelque monstre légendaire dormir au fond de l’eau. Et puis il goûta à la saveur salée du vent. L’île vue de la mer Tyrrhénienne était comme un biscuit rond grignoté tout autour.

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        Il posa enfin le pied sur le ponton qui grinça, à moins que ce ne fut le bateau qui l’avait amené jusqu'ici. Ses vêtements fleuraient bon l’aventure et le kérosène. Il se présenta au bar du port et on lui indiqua le chemin de la maison de Plutino. Dans les hauteurs de l'île rocheuse, on distinguait une maison blanche, c'était la sienne.

        Virgile se retrouva rapidement au milieu d’un tapis jaune de genêts qui lui donnait l’impression que l’île était en feu. Le pollen et la poussière montaient ensemble dans l’air et virevoltaient comme une nuée d’insectes autour de lui.

        Au bout d’un long moment, il trouva la maison. Elle était en pierres et les murs étaient enduits d’une chaux blanche brillante, presque sonore. Par endroit, on avait peint des pans en bleu azur.

        Sur la terrasse qui faisait comme un balcon sur la mer Tyrrhénienne, il y avait un homme et, à ce moment-là, Virgile ne sut pas bien ce qu’il était en train de faire. En se rapprochant, il vit que sur la table devant laquelle il était assis, une veste couleur champagne à motif Prince de Galles était étendue et qu’il recousait un bouton.

       Virgile prit le temps de bien voir, de bien regarder plutôt, là où le vieux sage vivait. Tout était beau car tout était authentique. Le jardin ne semblait pas avoir été étudié et pourtant, il s'en dégageait une sorte d'harmonie furieuse, comme s'il ne pouvait pas être autrement.

       Alors qu'il s'avança dans la direction du vieux sage, pour aller le saluer, ce dernier s’arrêta dans sa tâche et mit une main sur la tête de son chien qui s’apprêtait à réagir à la présence d'un inconnu, comme font les bons chiens de famille. La bête docile regarda son maître avec leur façon aimable et s’allongea à nouveau en soufflant ; bien que sa queue fût toujours tendue et que ses oreilles fussent bien droites aussi.

        - Vous êtes perdu ?, lui demanda-t-il.

        - Je ne sais pas. Je cherche la maison de Monsieur Plutino, dit Virgile prudemment.

        Il eut un rire discret avant de se lever de sa chaise avec grâce et de dire :

        - C’est moi.

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        Sa chemise vert clair en voile de coton était ouverte assez loin et laissait voir un peu de ses poils blancs et noirs sur sa peau de cuivre. Il portait des lunettes noires qui paraissaient lourdes et qu’on aurait bien vues dans un cliché d’Helmut Newton. Le pantalon vert foncé qu’il portait lui ceignait la taille juste au-dessus des hanches et le bas de celui-ci tombait naturellement sur ses sandales comme une rime riche dans un poème.

        Il enfila la veste dont il avait fini de coudre le bouton et elle se plaça avantageusement sur ses épaules et, alors qu’il vint à sa hauteur, elle bougeait comme lui. Le col de sa chemise était mal mis mais c’était bien mieux que le plus parfait des cols.

        - J’ai entendu parler de vous, dit Virgile d’une voix blanche parce qu'il fallait bien dire quelque chose.

        Maintenant qu'il le voyait de près, il sut combien il était vieux. Le vieux enleva ses lunettes et ses yeux étaient comme deux émeraudes plantées dans une roche dure.

        - Ah, et que vous a-t-on dit ?, le sonda-t-il alors, d’une voix grave qui ne parlait pas beaucoup.

        - Que vous étiez le père de la sprezzatura, lui dit Virgile, sentencieux.

        Et il se mit à rire. Comme une explosion soudaine, comme le tonnerre gronde, comme un coup de fouet dans l’air.

        - Viens avec moi, enjoignit-il.

        Virgile le suivit dans le calme de sa maison dont la décoration consistait en un mélange de meubles, de matières et de couleurs qui n'avaient de commun que ce lieu et qui pourtant s'entranimaient drôlement : les murs du salon étaient gris-bleu et le parquet était noir, il y avait du bois, il y avait de l'or et le vert de velours des gros canapés donnait beaucoup de sérénité à l'ensemble. Des genêts éclataient par bouquet un peu partout dans la pièce. Du plafond tombaient d'innombrables gouttes de cristal rassemblées en un lustre doux de lumière. Les rideaux blancs bougeaient doucement à la faveur du vent.

        Le vieux sage l'invita à déjeuner. Et puis, ils allèrent se promener sur Ponza la belle dont les falaises abruptes soulevaient chaque fois le cœur de Virgile. Le soir, ils dînèrent tout contre le vieux port où les marins gueulaient encore des choses en italien. Le jeune journaliste vit à quel point le vieux sage était élégant, surtout dans les témoignages d'affection qu'il recevait des autres et leur donnait. Il avait toujours un mot gentil, ne voulait jamais paraître trop curieux ou pas suffisamment. En toute circonstance, il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas dans la tenue du vieux sage, mais il ne semblait jamais s'en préoccuper.

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        Pendant tout ce temps qu'ils passèrent ensemble, la question première de Virgile resta en suspens et il n'osa jamais la reposer.

Virgile resta dormir. Et, bientôt, un jour se transforma en une semaine. Et une semaine en un mois. Peut-être que le vieux se sentait seul, du moins ne demanda-t-il jamais à Virgile de partir.

        Ce dernier recevait tous les jours des appels de son chef qui lui sommait de rentrer avec la précieuse définition qu'il n'avait toujours pas rédigée. Mais Virgile avait le sentiment d'accomplir ici quelque chose de plus grand. Comme s'il était le porte-plume d'un roman pas encore écrit. Plutino ne parla jamais de sprezzatura mais montra à Virgile tout ce qu'il fallait voir. Et, heureusement, Virgile était attentif.

        Deux mois après leur rencontre, Renato Plutino mourut (de fatigue a-t-on dit) et Virgile rentra chez lui.

 

******

 

De retour chez lui, Virgile écrivit :

        "La sprezzatura n'a rien à voir avec le spectaculaire. C'est même tout l'inverse.

        Les gens tels qu’ils se présentent à nous sont leur seule vérité. Ne t’attache pas à ce qu’ils sont vraiment au fond d’eux. Bien souvent, cela est décevant. La manière dont ils se parent, voilà la seule chose qui vaille vraiment car c’est une construction volontaire, préméditée, alors que leur personnalité est la somme d’événements indépendant de leur volonté. Si les falaises ont cette forme, c’est à cause des vagues qui les ont érodées. Ainsi, les vêtements, quand ils ont vocation à exprimer, disent des vérités plus intimes.

Ainsi, les paons du Pitti qui pèchent par trop de coquetterie sont tout l'inverse.

        La vraie sprezzatura fait l'éloge de la discrétion et de la chose intime. Elle suggère mais ne crie jamais. Elle n'est pas dans la couleur criarde, elle n'en dévoile pas trop. La sprezzatura, c'est cacher aux yeux de tous ses efforts pour paraître, c'est tout l'inverse de l'affectation dont le but est de prendre l’avantage, de gagner sur l'autre. Le but de la sprezzatura est plutôt la bienséance, la politesse, telle que l'a décrite et inventée Castiglione. La sprezzatura est une pudeur, une hypocrisie utile pour avoir l'air le plus naturel possible.

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        La sprezzatura, c’est un jardin japonais. C’est un mur défraîchi dans une pièce somptueusement décorée ; c’est cacher tous les livres qu’on a lus ; c’est des taches de rousseur sur une peau parfaite ; c’est un sourire adressé à son voisin ; ce sont des chaussures qu’on n’a pas trop glacées ; c’est un tissu qui s’est un peu froissé.

        "Ce pantalon que tu portes va trop bien avec ce chapeau que tu as si bien mis de travers. Et cette cravate est tellement neuve qu’elle ne t’appartient pas encore. Fais des erreurs. Mais fais-les bien." Voilà ce que pourrait dire Renato Plutino s'il avait dû faire la théorie de ce qu'il vivait tous les jours. "Plutôt que de connaître toutes les règles par cœur, fais semblant de ne les avoir jamais sues."

        Le monde est en feu, ces mocassins usés à pampilles sont ma réponse. Ne pas chercher à faire trop parfait. Mais en même temps, c’est en sachant ce qu’un style peut offrir de plus parfait que l’on peut arriver à le moduler. Ce n’est qu’en ayant trop bu que l’on sait quand s’arrêter la prochaine fois. Construire son style vestimentaire, c’est comme construire une ville. Il faut d'abord construire des rues parfaites, des bâtiments somptueux et tout va très bien ensemble. Et puis, un jour, les murs sont ternes et les couleurs ne brillent plus pareil et la mousse est sur les toits et les volets grincent. Et alors, tout est plus beau, plus confortable, tout a plus de panache. Bref, tout a plus de grâce."

Jordan Maurin Jordan Maurin
Jordan Maurin, Monsieur Panache

"Les vêtements sont là pour s'amuser, alors amusez-vous", c'est la phrase que j'ai prononcée le plus dans mes vidéos. Le style n'est pas un ensemble de règles, c'est un champ des possibles. Vous pouvez tout porter, il suffit de trouver votre manière !

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