Le Grand Comparatif des boxers : l’entrée de gamme (Partie 1)

Le Grand Comparatif des boxers : l’entrée de gamme (Partie 1)
Vous avez du mal à trouver un bon boxer sans devoir payer trop cher ? BonneGueule a testé pour vous quatre marques d'entrée de gamme, sous toutes les coutures.

Sommaire

Plus d'un sous-vêtement masculin sur deux est un boxer !) Je ne pouvais pas faire boxers et caleçons dans le même dossier, et un choix devait être fait.
  1. Pas de logo ostentatoire. De préférence absence de logo visible, ou au moins une certaine discrétion requise. Pourquoi ? Parce qu'il me parait étrange, après tout ce temps qu'on a passé à vous convaincre de vous débarrasser de vos tee shirts à logos, d'en retrouver ensuite quand vous retirez votre jean. Je trouve personnellement embêtant d'avoir un nom de marque écrit en énorme sur le seul vêtement qu'il vous reste quand vous vous déshabillez...Toutefois deux marques ont fait exception, du fait de leur omni-présence sur le marché : je savais que vous auriez été déçus de ne pas avoir d'avis dessus, et donc je les ai testées malgré tout.
  2. Pas de designs à motifs : d'une part, je suis d'avis, comme la plupart des membres de l'équipe, que ce genre de sous-vêtements à caractère humoristique ou "fun", ne sont pas un choix des plus pertinents passé un certain âge, surtout pour un lecteur BonneGueule, qui aura probablement plutôt envie de quelque chose de sobre et de bien fait.
    Cependant, comme le sous-vêtement est tout à fait intime, libre à vous de ne pas suivre cette recommandation et de vouloir introduire de l'humour dans votre pantalon. Mais c'est de toutes les façons un choix qui fait rentrer en jeu des critères si subjectifs qu'ils n'auraient pas fait bon ménage avec ce dossier, dont le but est de se concentrer sur le factuel.
  3. Pas de marques "designer" : il n'y a pas de boxers Armani, Ralph Lauren, Calvin Klein... Tout simplement parce qu'en plus d'aller à l'encontre du premier critère de sélection, ce sont des marques dont la valeur réside autant dans l'image véhiculée par le "pouvoir de marque" que dans le produit en lui-même, et encore plus sur les produits les plus abordables. C'est inhérent à leur stratégie. De ce fait, j'étais à peu près certain qu'à tarif comparable, le rapport qualité / prix serait toujours inférieur à la concurrence moins médiatisée. Et le but de ce dossier, c'est avant tout de vous recommander de bons produits.
Boxers / sous-vêtement freegun USA

Hé non les copains, on ne va pas parler de ce genre de boxers ici, désolé !

Notez que pour certaines marques, il était pertinent de tester plusieurs modèles ou couleurs, que ce soit pour des différences de formes, de coupe. Je l'ai fait lorsque c'était possible et que la marque a accepté de nous envoyer plusieurs modèles

COMMENT JE LES AI TESTÉS

Si vous avez déjà lu mon comparatif de chemises, vous savez que j'ai du mal avec les systèmes de "notes" ou de "points" dans les tests.
Même si c'est agréable pour le lecteur d'accéder à la version simplifiée des choses, elle rend souvent le jugement trop simpliste justement, et évalue parfois de la même façon des produits qui ne sont pas comparables.

Cependant, pour ce dossier, quelques critères feront exception à ma règle. D'une part parce que d'un boxer à l'autre, il est assez facile de dire que les finitions sont globalement meilleures ou que le toucher d'un jersey de coton surpasse celui du boxer d'à côté.
Et d'autre part, par souci de lisibilité, afin de ne pas compliquer les choses pour un achat qui devrait rester simple !

Voici donc mes six critères de test.

LE TOUCHER ET LA MAIN DE LA MATIÈRE

Noté de 0 à 10 pour tous les cotons, pour juger de la douceur et de la main du tissu. Pour les autres matières, le commentaire accompagnant la note est particulièrement important puisque chacune d'entre elle est un cas particulier.
Pour la petite anecdote, sachez que je prends ça très au sérieux... Je compare le toucher des matières à l'aveugle, pour être certain de ne pas être biaisé. (Jordan et David me regardent comme un alien depuis que je triture des caleçons les yeux fermés, au bureau.)

Focus matière boxer / sous-vêtement bleu

Une belle matière, c'est important ! Ici, le micromodal de Derek Rose.

L'ASPECT GLOBAL ET LES FINITIONS

Noté de 0 à 10, il s'agira de juger la propreté et l'aspect des coutures, ainsi que d'éventuelles finitions supplémentaires comme l'élastique.

Elastique boxer / sous-vêtement bleu

Les belles finitions sont un plus non négligeable... Surtout si vous y avez mis le prix. (Ici, une vue de près de la ceinture d'un Tom Adàm)

LE DESIGN

Un bref commentaire donnant mon avis sur le design. Oui, certes... Ce ne sont "que" des boxers, mais parfois, une petite remarque n'est pas de trop !

Logo brodé boxer Seagale bordeaux

Le logo brodé de Seagale sur leur boxer. Que l'on aime ou non, ce genre de choix peuvent faire sortir un boxer du lot, en bien comme en mal !

LE TEST AU PORTÉ

On évalue le ressenti sur la peau, le confort, le maintien, la taille, et la coupe.
Vous verrez notamment que certains types de boxers conviennent mieux à certaines morphologies que d'autres, et que les tailles sont loin d'être uniformes d'une marque à l'autre.

LE TEST DES TROIS LAVAGES

Ici, on observe comment le boxer évolue après trois lavages. Ils seront réalisés en machine en machine à 30°, sur 1h00, avec essorage élevé, sauf exception pour les matières indiquées comme délicates à l'entretien (pour lesquelles on respectera les consignes indiquées sur l'étiquette du boxer).

On notera tout rétrécissement significatif, changement d'aspect de la matière, détérioration des finitions, ou changement de toucher de la matière.

Mon grand regret, c'est que ce test ne peut probablement pas donner d'indication sur la tenue à long terme, comme sur un an de port hebdomadaire par exemple.

Et pour des raisons écologiques, économiques, et de temps, je ne pouvais pas me résoudre à lancer 52 machines à laver d'affilée pour ce test... (52 lavages, c'est ce qui aurait correspondu à un environ un an de port au rythme d'une fois par semaine !)

Il faudra donc considérer que ce test nous donne au moins des premières indications ou des signes avant-coureurs sur la durabilité des pièces.

LE LIEU DE CONFECTION ET POSITIONNEMENT PRIX

Hé oui, on ne va pas se mentir : même si vous preniez deux boxers avec un niveau de confection identique, réalisés dans le même jersey de coton, si le premier est fait au Portugal, il est normal qu'il soit beaucoup plus cher que le second réalisé au Pakistan...

Et concernant les conditions de travail en atelier, il est toujours difficile d'avoir le fin mot de l'histoire.

Certains pays ont clairement meilleure réputation que d'autres, mais il existe partout dans le monde de bons ateliers qui font travailler les ouvriers décemment. Et à l'inverse, aucun pays n'est entièrement dépourvu d'ateliers peu scrupuleux sur la façon qu'ils ont de traiter leurs employés.

Quoi qu'il en soit, c'est un critère qui explique en grande partie le prix, et qu'il est important de vérifier lorsque c'est possible.

L'ENTRÉE DE GAMME : DE 1 À 14€

C'est la tranche dans laquelle la plupart des achats de boxers se font. Nombreux sont les hommes qui se refusent d'accorder un budget trop important à leurs sous-vêtements, et ma foi, je peux les comprendre. Mais quitte à rester dans le pas cher, tentons de choisir les meilleures options. Car une vie sans confort à l'entrejambe n'est pas une vie qui vaut la peine d'être vécue...

H&M

Prix : 9€99 les trois (court) et 14€99 les trois (mi-long)

Boxer / sous-vêtement H&M version court en gris anthracite

Le modèle court, vu de face et de derrière.

C'est le nom le plus représentatif de la fast-fashion, la marque que citent automatiquement les gens pour parler d'achats bon marché. J'entends encore les voix de mes camarades de lycée dire "Bah de toutes façons j'achète mes boxers chez H&M, c'est vraiment pas cher".

Beaucoup d'hommes ont probablement des boxers H&M dans leur penderie, alors je me suis dit qu'il était indispensable de vous donner un avis.

Boxer / sous-vêtement H&M version mi-long en bleu marine

Le modèle mi-long, recto et verso.

TOUCHER ET MAIN DE LA MATIÈRE

Modèle court : 3/10 (coton  57%, polyester 38%, elasthane 5%) Etrangement, la matière est un peu plus épaisse et douce que sur la version mi-longue. La surface semble avoir été légèrement grattée pour l'adoucir. Un toucher plutôt correct pour cette gamme de prix, mais pas certain que ça reste le cas sur le long terme. La composition risque par ailleurs de vous faire suer quand il fera chaud...

Focus matière boxer H&M modèle court

La matière du modèle court, vue de près.

Modèle mi-long : 3/10 (coton  93%, elasthane 7%) toucher ni doux ni rêche, matière d'épaisseur moyenne. Qualité typique de cette gamme de prix, qui fait le boulot, mais sans plus.

Focus matière boxer H&M modèle mi-long

La matière du modèle mi-long, vue de près.

ASPECT GLOBAL ET FINITIONS

Modèle court : 5/10 A part quelques fils qui dépassent, proprement réalisé pour cette gamme de prix.

Finitions du boxer modèle court une fois retourné

Les finitions du modèle court une fois retourné. Le travail d'assemblage est correct, surtout à ce prix.

Modèle mi-long : 4/10 Confection un peu brouillon, notamment au niveau de la ceinture. Rien à signaler à part ça.

Finitions du boxer modèle bleu mi-long d'H&M une fois retourné

Les finitions du modèle long, une fois retourné. Les coutures sont un peu brouillon.

DESIGN (OK)

Classique de chez classique pour le modèle mi-long. Rien à signaler !

Le modèle court dispose quand à lui d'une forme "élastique invisible" que j'apprécie, l'ensemble fait plus épuré.

TEST AU PORTÉ

Modèle court : Je comptais faire le teste au porté du boxer après son lavage. Problème : il taillait déjà assez petit, mais une fois qu'il a rétréci, c'est presque un boxer taille 12-14 ans. Impossible donc de l'enfiler et donc de vous faire mon retour...

Notez qu'esthétiquement parlant, ce genre de coupes convient toutefois plutôt aux gens dotés de jambes un peu courtes. Je conseille de plus aux hommes dotés de cuisses très fortes ou très musclées d'éviter ce genre de modèles, car ils manqueront d'amplitude de mouvements dans ceux-ci.

Boxer modèle gris anthracite court, porté par un mannequin de la marque

Le modèle court, porté par un mannequin de la marque. Notez que ce n'est pas forcément idéal sur un physique aussi élancé.

Du coup entre le rétrécissement, le choix de coupe et le sizing de la pièce, ça peut éventuellement être intéressant pour les hommes vraiment petits et menus.

Modèle mi-long : 

Sizing un peu plus normal que son homologue court, mais taille tout de même assez petit ! J'ai pris un S, il m'aurait fallu un M.

A part ça, il est plutôt confortable, comme la plupart des modèles longs qui donnent plus d'aisance. Notez qu'esthétiquement, ils mettent plus en valeur les grands et minces.

Boxer modèle mi-long, porté par un mannequin de la marque

Et ici, le modèle mi-long, qui lui va justement mieux selon moi.

TEST APRÈS TROIS LAVAGES (BAD)

Comme dit plus haut, le modèle court a légèrement rétréci au lavage alors qu'il était déjà assez petit, et sans surprises la matière est devenue plus rêche.

Le modèle mi-long n'a pas ou peu changé de sizing, et le coton est lui aussi devenu un peu moins doux.

LIEU DE CONFECTION ET PRIX (BAD)

L'étiquette du boxer court, Made in Sri Lanka

L'étiquette du boxer court, Made in Sri Lanka.

Probablement les boxers les moins chers du marché... Et vous en avez, du coup, pour votre argent.

On ne s'étonnera donc pas que le modèle court soit réalisé en Ethiopie, et le modèle mi-long au Sri-Lanka. Difficile de savoir dans quelles conditions.
La marque a au moins le mérite de le mentionner sur l'étiquette, ce qui n'est pas toujours le cas chez les autres.

L'étiquette du boxer mi-long, Made in Ethiopia

L'étiquette du boxer mi-long, Made in Ethiopia.

VERDICT

Des boxers qui valent le prix très faible auquel vous les achetez. Vous ne pouvez pas vous attendre à quelque chose de très bon, mais on ne peut pas dire que vous n'en ayez pas pour votre argent.

UNIQLO ("COTON SUPIMA" ET "AIRISM")

Le boxer Uniqlo Supima gris, recto et verso

Le boxer Uniqlo Supima, recto et verso.

Prix : 5€90 (coton Supima) et 9€99 (Airism)

Uniqlo c'est un peu l'Unicorn l'exception de la fast fashion. Les produits sont très peu chers, mais la qualité suit presque toujours, et il n'est pas rare qu'elle soit comparable à celle de produits nettement plus coûteux.

Je crois qu'au moment où j'écris ces lignes, tous les hommes actuellement présents au bureau possèdent au moins un sous-vêtement Uniqlo. Bref, il fallait tester.

Nous avons choisi ici un modèle en coton "Supima", plus classique, ainsi qu'un modèle en matière technique "Airism". Les deux ont été choisis dans leur version "taille normale" (et non "taille basse", qui est une option à la coupe plus courte, disponible pour les deux versions).

Le boxer Uniqlo Airism bleu, recto et verso

TOUCHER ET MAIN DE LA MATIÈRE

Modèle Supima : 6,5/10 (coton  93%, elasthane 7%) Sans surprise de la part d'Uniqlo, le meilleur coton dans sa gamme de prix. On est sur une douceur et un toucher qui seraient tout à fait acceptables sur des boxers à 15-20€, voire plus. Vieillira probablement assez bien même s'il ne gardera sûrement pas cette douceur sur le long terme.

Zoom sur la matière du boxer en coton gris Supima

Zoom sur la matière du boxer en coton Supima.

Modèle Airism : 6/10 (polyester 89%, elasthane 11%) Extrêmement fin et lisse. Comme c'est du polyester, la fibre a une solidité suffisante pour être tricotée si finement qu'on peine à distinguer les points de tricot à la loupe. Par conséquent, même si c'est une fibre synthétique, l'extrême finesse permettra à l'air de circuler, et même encore mieux que sur du coton.

Cela en fait un choix idéal par temps chaud.

Malgré la douceur due à la finesse, on sent cependant le côté légèrement "plastique" de la matière au contact avec les doigts, et son aspect légèrement satiné le trahit également. Très confortable donc, mais ça n'aura pas la noblesse de toucher et d'aspect d'une très belle fibre naturelle.

Notez que la finesse de ce tricot risque de laisser une moins bonne durée de vie à très long terme. De petits accrocs et frictions répétées finiront par faire des trous.

Zoom sur la matière du du boxer "Airism" bleu d'Uniqlo

Zoom sur la matière du du boxer "Airism" d'Uniqlo.

ASPECT GLOBAL ET FINITIONS

Modèle Supima : 7/10 : Tout est propre et soigneusement réalisé.

Finitions soignées du boxer Supima

Des finitions soignées pour un boxer de ce prix, sur le modèle Supima

Modèle Airism : 6/10 : Propre également, peut-être légèrement moins que l'autre modèle sur certaines coutures, mais c'est potentiellement dû à la difficulté de travailler une matière aussi fine.

Finitions du boxer Airism d'Uniqlo retourné sur lui-même

Vu à l'envers retourné sur lui-même, le boxer Airism dévoile de bonnes finitions pour sa gamme de prix

DESIGN (OK)

Très classique pour le modèle Supima.

Pour la version Airism, le côté brillant de la matière ainsi que le liseré bleu sur l'élastique traduisent bien le côté technique, sans partir dans le style un peu "chargé" qu'ont parfois les pièces de techwear. Ce n'est pas ce que je préfère, mais je trouve que c'est cohérent, et que le design reflète bien la fonctionnalité.

TEST AU PORTÉ

Malheureusement la marque ne propose pas de photos montrant des mannequins qui portent leurs boxers.

Cela dit, la coupe de ces deux modèles est vraiment une coupe intermédiaire standard, ni courte ni longue, qui ira aux morphologies les plus répandues. Question taille, c'est plutôt standard également,  prenez votre taille habituelle. Mais prenez celle en dessous si vous êtes entre deux tailles, car s'il fallait trancher, je dirais que ça taille plutôt grand que petit.

Côté confort, pas de surprises : ça fait un très bon boulot pour les deux modèles. Le modèle Supima s'avère cependant un peu chaud pour l'été, durant lequel on lui préférera le modèle Airism.

Un seul reproche à lui faire cependant : l'étiquette assez longue et souple a la fâcheuse manie de s'échapper du boxer assez régulièrement, ce qui fait qu'il lui arrive de dépasser de votre pantalon.

TEST APRÈS TROIS LAVAGES (GOOD)

Un peu de douceur a été perdue sur le modèle Supima, qui comme beaucoup de modèles en coton, est plus doux à l'achat qu'après lavage. Il reste cependant au dessus du lot de ce premier volet, lorsqu'il est comparé au reste de l'entrée de gamme.

Le modèle Airism, lui, de part sa nature synthétique, n'a absolument pas changé, et conservera probablement son toucher et son aspect initial plus longtemps.

LIEU DE CONFECTION ET PRIX (OK)

L'étiquette "Made in Thailand" du boxer Supima d'Uniqlo

L'étiquette "Made in Thailand" du boxer Supima d'Uniqlo

Fait en Thaïlande pour le Supima, et au Vietnam pour le Airism. Pas de surprises, vendu à ce prix là, c'est impossible de produire dans des pays plus développés, au niveau de vie plus élevé. Etant donné la qualité de la confection, on peut supposer qu'il y a une certaine modernité dans l'équipement de production, et par extension dans les règles de sécurité et les conditions de travail. Mais rien n'est jamais certain là dessus. Notez tout de même que ce sont des pays qui gagnent de plus en plus de confiance dans le secteur du textile, et où l'on trouve de plus en plus de bons ateliers.

L'étiquette "made in Vietnam" du boxer Uniqlo Airism

L'étiquette "made in Vietnam" du boxer Uniqlo Airism

VERDICT

Vous le saviez probablement déjà, mais juste pour vous le confirmer : si vous avez un petit budget, allez chez Uniqlo. C'est la marque la plus intéressante dans cette tranche de prix, et pour gagner un peu en qualité,  il vous faudra vraiment passer dans la catégorie de prix supérieure.

MONOPRIX

Prix : 17€99 les deux

Le boxer Monoprix bleu foncé, de face et de derrière

Le boxer Monoprix, de face et de derrière.

TOUCHER ET MAIN DE LA MATIÈRE

2/10 : coton un peu rêche comme on le trouve fréquemment sur les boxers d'entrée de gamme. Epaisseur moyenne. Risque de ne pas très bien vieillir.

La matière du boxer Monoprix, vue de près

La matière du boxer Monoprix, vue de près.

ASPECT GLOBAL ET FINITIONS

5/10 : Plutôt propre malgré un point de couture un parfois un peu grossier.

Les finitions du boxer Monoprix

Les finitions du boxer Monoprix

DESIGN (OK)

Classique de chez classique ! Rien à signaler.

TEST AU PORTÉ

Tout comme Uniqlo, la marque ne montre pas de photos portées par un mannequin sur son site.
Côté coupe, on est sur du "moyen-court", donc à éviter pour les plus élancés d'entre nous, et bon pour les autres. Le sizing est légèrement petit : pour moi qui suis souvent entre deux tailles de par mes cuisses musclées, je rentre dans le S, mais j'aurais été plus à l'aise dans le M.

TEST APRÈS TROIS LAVAGES (GOOD)

Le coton, qui était plutôt rêche une fois neuf, a au moins un mérite : il n'a pratiquement pas changé de toucher après lavage. Cela signifie probablement que Monoprix avait fait l'impasse sur les traitements adoucissants en fin de production (régulièrement utilisés pour rendre la pièce plus attrayante à l'achat, lorsque vous touchez en magasin). Au final, il s'avère meilleur après lavage qu'un coton H&M.

LIEU DE CONFECTION ET PRIX (GOOD)

Ce boxer est réalisé en Roumanie. C'est un pays rempli de bons ateliers, qui a pris une place importante dans le textile ces dernières décennies, et qui est plutôt connu pour de bonnes conditions de travail. On peut saluer ce choix étant donné le prix du boxer.

L'étiquette "made in Romania" du boxer Monoprix

L'étiquette "made in Romania" du boxer Monoprix. On note tout de même que l'assemblage n'est pas des plus soignés à cet endroit...

VERDICT

Un choix correct pour sa confection, son prix, et son lieu de fabrication. Dommage que la matière soit un peu en reste, mais on ne peut pas toujours tout avoir...

DIM

Prix : 12€00 (Gamme "colors")

Le boxer Dim, de face et de derrière

Le boxer Dim, de face et de derrière.

Difficile de ne jamais avoir entendu parler de cette marque. Très médiatisée, présente dans la plupart de vos supermarchés, sur les affiches dans le métro... En terme de notoriété, Dim est considéré comme une référence du sous-vêtement. Mais la qualité du produit est-elle à la hauteur de la notoriété ?

TOUCHER ET MAIN DE LA MATIÈRE

1/10 (coton  96%, elasthane 4%) : Au toucher, le moins bon coton du comparatif. Ne vieillira probablement pas très bien.

Focus matière boxer dim

ASPECT GLOBAL ET FINITIONS

3/10 : C'est mal découpé, et mal fini. C'est un boxer d'entrée de gamme, certes, mais étant donné qu'il reste le plus cher de cette liste, on est en droit d'attendre quelque chose de mieux réalisé.

Finitions boxer Dim retourné sur lui-même

Une fois le boxer retourné sur lui-même, on voit rapidement que ce ne sont pas des coutures très propres.

DESIGN (BAD)

Je me serais bien passé de cette bande multicolore, et encore plus du gros logo de Dim. Et encore, c'est le modèle le plus sobre qu'ils proposent...

TEST AU PORTÉ

Côté coupe, on est plutôt sur du moyen-court. Bien pour un physique standard et pour les plus petits aussi, mais à éviter si vous êtes très longiligne.

Taille légèrement petit. J'ai pris un S que je peux enfiler, mais un M aurait été idéal pour le confort. (Je suis souvent entre les deux tailles).

Photo du boxer DIM blanc porté par un mannequin de la marque

Photo du boxer porté par un mannequin de la marque (ici le même modèle dans sa version blanche). Un modèle coupé légèrement court, donc moins avantageux si vous avez une silhouette très élancée.

TEST APRÈS TROIS LAVAGES (GOOD)

Comme pour le Monoprix, si la matière était déjà assez rêche au départ, elle a au moins le mérite de ne pas avoir trop changé après lavage.

LIEU DE CONFECTION ET PRIX (BAD)

Le pays de confection n'est mentionné nul part sur l'étiquette ou la page de vente. Je ne sais pas si c'est légal, mais en tant que client, je ne trouverais pas ça normal, surtout pour une marque "spécialiste" dont une bonne partie des produits se positionnent sur le milieu de gamme.

Par dessus le marché, ce boxer est cher pour sa qualité. Même les marques de fast-fashion semblent faire mieux.

Étiquette du boxer DIM

L'étiquette du boxer Dim, "made in"... "Made in" où, au fait ?

VERDICT

Peut-être que cette gamme "colors" est un mauvais exemple de ce qui se fait chez Dim et ne reflète pas la qualité de l'ensemble de la marque, mais en tout cas, ce n'est pas une bonne surprise. Passez votre chemin, tout simplement.

CONCLUSION

Et voilà, c'est la fin de la première partie, qui traitait de la méthode, et des marques d'entrée de gamme !

Dans la seconde, on retrouvera les marques de milieu de gamme ainsi que le haut de gamme.

Et dans la troisième, on parlera des marques très haut de gamme, tout en haut du panier, et on conclura le sujet.

Nicolò Minchillo, en mode expert

Moi, c'est Nicolò. Concepteur-Rédacteur, je suis chez BonneGueule depuis 2015. J'écris évidemment des articles, et je crée des vidéos sur notre chaîne YouTube, telles que "Sapristi" ou encore "Sape m'en Cinq". Le tout avec un certain amour pour le débat, dont je ne me déferais jamais.À côté de ça, je prête main forte au pôle produit pour qu'on développe des vêtements inspirés, dans de super matières.

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