4 nouvelles vestes et blousons pour illuminer la belle saison

Pour la brise printanière et les douces soirées d'été,

Pour pouvoir se passer d'un sac car on a des poches parfaitement adaptées,

Parce que même durant le printemps et l'été, le layering reste le meilleur moyen de rester stylé,

Et parce que notre amour des belles matières n'est pas prêt de cesser,

Voici nos nouvelles vestes et notre nouveau blouson pour la belle saison, qui pointe enfin le bout de son nez.

Je le reconnais volontiers : pendant longtemps, nous avons eu que trop peu de blousons dans nos collections printanières, alors que c'est une saison qui se prête à merveille à ce genre de vêtements pour la mi-saison.

Il était temps de vous dévoiler notre première proposition estivale !

La vision de cette pièce était simple : avoir un blouson printanier élégant dans notre collection BonneGueule.

Une pièce à porter avec une chemise (rentrée dans le pantalon ou non) ou un tee-shirt, très polyvalente, mais avec quand même une ambiance élégante. Une élégance décontractée certes, mais une élégance quand même !

C'est pour cette raison que la coupe est sans fioritures et sans volumes excessifs, mais qu'elle dessine la silhouette.

Et dans la lignée de nos costumes Bellagio, pour avoir ce tombé bien net, il fallait un tissu qui donne de la structure, et on s'est à nouveau tourné vers le fournisseur italien Estéthia…

Pour être clair : j’adore ce tissu, à la main nerveuse et structurée, ce qui est un peu la signature de Estéthia.

Ils l’ont appelé “Tropical Rustic Fabric”, car c’est un tissu à l’armure aérée, ce qui promet de très bonne respirabilité, et aussi avec du chiné, comme certains tissus vintage.

C'est un tissu avec la composition suivante :

• 70% de laine,
• 30% de chanvre,

C’est ce mélange qui donne cet effet chiné que j’aime beaucoup car je trouve que ces irrégularités donnent de la vie à un tissu.

L'autre avantage ? Même s'il y a 30% de chanvre, c'est un tissu qui froisse vraiment peu et garde sa tenue tout au long de la journée.

Côté épaisseur, on est à 294g/m2, qui est un poids de tissu pour veste “4 saisons”, et donc parfait en blouson de mi-saison.

Les deux mon capitaine !

Et c'est ce qui fait la magie de cette pièce : elle offre une infinité de possibilités.

Sa coupe lui permet de porter un pull en-dessous, mais elle peut évidemment s'assembler avec une simple chemise en intérieur, comme le ferait n'importe quel blazer. C'est pourquoi je suis sûr que cette pièce vous accompagnera toute l'année, en tant que petit outerwear ou surchemise/veste à porter sous un manteau.

Vous savez que la question des poches est très importante pour moi, car j’aime les vêtements fonctionnels. Et quand les températures remontent, j’aime avoir un vêtement à porter par-dessus une chemise avec plusieurs poches.

Ce blouson en comporte donc 4…

Il y a deux poches extérieures boutonnées, avec une forme inclinée, pour :

• ajouter un peu de “dynanisme” au design,
• et faire un (discret) clin d’œil à mon goût des vêtements militaire.

Et à l’intérieur, il y a deux poches internes boutonnées, parfaites pour sécuriser vos effets personnels.

Le soft tailoring a encore frappé. Et de quelle manière !

Pour compléter notre offre de costumes composée des Toso et Bellagio, nous avons voulu jouer. Jouer en s’affranchissant et en détournant les codes traditionnels de l’art tailleur. Jouer en apportant un maximum de souplesse et de décontraction au très classique costume croisé.

Voici le costume Otranto, avec sa veste singulière et son pantalon associé.

C’est une première chez nous.

Nous apprécions les vestes peu structurées. Cette fois, on a poussé le vice jusqu’au bout en vous proposant une veste entièrement déstructurée, pour la première fois dans notre collection. Il n’y a donc pas de padding ou de cigarette à l’épaule. Et pas de thermocollant ou d’entoilage à la poitrine.

Peanuts comme diraient les anglais. Nada comme diraient les porto ricains.

Cette veste est donc complètement souple. Elle est construite comme une chemise ou une surchemise. Elle se pose toute en souplesse et en fluidité sur vos épaules.

Les avantages d’une veste déstructurée sont multiples :

• Plus de légèreté, car on enlève des éléments de la veste. Pratique quand il fait chaud
• Plus de confort, car la veste est plus souple
• Plus de nonchalance car la veste tombe de manière plus naturelle sur vous

En plus de mon implication au Syndicat des Partisans de la Coupe Droite, je suis aussi un fervent défenseur de la veste déstructurée. J’en porte vraiment tout le temps : elles habillent mes tenues tout en étant bien plus confortables que des blazers classiques.

Et pour contraster avec cette construction toute en rondeur, pour changer des vestes droites que l’on voit traditionnellement, on a choisi de faire une veste croisée, avec 4 boutons dont 2 fonctionnels : un 4x2 donc, pour les puristes.

Si vous trouviez la veste croisée trop formelle, voici votre ticket pour vous y mettre d’une manière plus décontractée, plus facile.

Même avec sa construction souple, son boutonnage croisé apporte ce petit supplément d’audace et de panache dans vos tenues. Cette forme permet aussi d’amener un revers élargi de 12cm qui vous donne une sacrée prestance.

En ouvrant la veste, vous ne verrez aucune doublure au niveau du dos, pour toujours plus de légèreté. Mais rassurez-vous, il y a bien quelque chose à l’intérieur : deux poches zippées dans lesquelles vous pourrez ranger de manière sécurisée vos clés, votre porte-cartes ou votre téléphone. Comme ça vous pourrez vous passer de votre tote bag pour vos pique-nique estivaux.

Vous avez reconnu cette texture ondulée : le seersucker.

Ce tissu d’origine indienne est reconnaissable à sa texture gaufrée qui écarte la matière de la peau, permettant à l’air de circuler plus facilement. Cet aspect en relief est obtenu par le tissage d’un fil de trame tendu et d’un fil de chaîne plus lâche.

On aime le seersucker pour ses propriétés thermiques mais aussi pour sa texture tridimensionnelle qui lui donne un cachet visuel tout particulier.

Cette étoffe vient de l’italien Subalpino, chez qui on s’était aussi fourni pour la veste Apricale.

Entreprise familiale installée dans la région Bielle depuis une cinquantaine d’années, Subalpino est spécialisé dans les fils fantaisie et texturés.

Son expertise se retrouve dans cette étoffe de coton souple, légère et respirante de 180g/m2, qui présente :

• Des ondulations irrégulières qui malgré tout forment comme une sorte de motif rayé que l’on voit sans s’en rendre tout à fait compte, tel un motif fondu dans la matière
• Un coloris profond aux reflets bruns et kaki qui sort du lot, flatte la rétine et relève vos tenues
• Un petit pourcentage d’élasthanne (3%) qui, couplés à la construction déstructurée et l’absence de doublure, vous apportent un confort total.

La veste Otranto est donc complétée avec un pantalon dans le même tissu, avec :

• Une taille légèrement relevée qui se pose confortablement au-dessus de vos hanches et dynamise votre silhouette
• Une coupe droite (21.8cm en taille 48) et sans doublure au niveau des jambes pour un confort et une respirabilité accrus
• Une pince sur chaque jambe qui apporte juste ce qu’il faut d’élégance

Le résultat : une ligne de jambe élégante, structurée et confortable.

On peut aussi noter que le pantalon n’est pas doublé au niveau de la jambe, pour plus de légèreté et de respirabilité. Le volume confortable permet de s’en passer.

En costume ou porté seul, ce pantalon s’insèrera facilement avec vos tenues de printemps-été. Et grâce au stretch de la matière, vous voilà complètement libre de vos mouvements.

Et pour encore plus de légèreté, en plus du pantalon, on s’est dit que cette matière se prêtait bien à un short, que voici.

Il se présente avec les mêmes caractéristiques que le pantalon Otranto : taille légèrement haute, coupe droite qui laisse vos cuisses respirer, une pince à la jambe.

Et comme il est plus court que le pantalon, son nom l’est aussi : Otra.

Portez-le seul avec vos tenues d’été préférées ou, plus audacieux, associez-le à la veste pour un costume-short à la cool, dans une silhouette qui détonne de ce qu’on a l’habitude de voir.

Que la nonchalance soit avec vous.

Parfois, l’idée d’une pièce vient en tombant sur un tissu qui nous interpelle. On voit une texture, un toucher, et on imagine instantanément une ou plusieurs pièces qui vont avec.

C’est ce qui s’est passé avec ce tissu italien, avec une texture irrégulière et très “reliefée” comme j’en ai rarement vu.

Dès que j’ai vu ce tissu, j’ai eu envie d’explorer cet équilibre entre ce tissu avec un grain très prononcé et des designs sobres, avec une pointe d’élégance.

Avant de voir la veste et le short, quelques mots sur le tissu…

Pour arriver à une telle irrégularité, il ne faut pas moins de 4 fils différents dans le tissu, avec des épaisseurs variables. Si vous regardez ce tissu en gros plan, vous verrez que chaque centimètre carré est différent : Bel&co a démontré tout son savoir-faire pour obtenir cette surface.

Sur les 4 fils, il y en a un qui comporte un peu de nylon afin d’avoir un effet “bouclette” très marqué, c’est ce qui donne ce relief si particulier.

La composition est donc de coton (94%) et de polyamide (6%).

C’est un poids de 346g/m2, parfait pour de la veste de mi-saison.

Avec l’épaisseur de ce tissu, il était clair qu’on devait en faire une veste, mais je voulais contraster la texture du tissu avec une pointe d’élégance. C’est pour cette raison que nous choisi un col type “camp collar” (aussi appelé col bowling), dont l’avantage est de joliment accueillir n’importe quel col de chemise que vous allez porter en-dessous.

On est à mi-chemin entre le blazer et la workwear jacket, donc à vous de vous amuser !

Côté poches, il y a deux poches extérieures et deux poches intérieures.

Et on a tellement aimé ce tissu qu’on s’est dit qu’il conviendra parfaitement pour un short, dont l’aspect rustique du tissu est parfaitement adapté à une ambiance d’été, comme un tee-shirt porté avec un collier, ou une belle chemise en coton-lin aux manches retroussées.

Il se présente avec un cordon de serrage et une coupe droite pour de la décontraction et du confort.

Vous avez apprécié notre ensemble Bergame en flanelle sorti l’année dernière, alors on a décidé de remettre le couvert et de vous le proposer dans un tissu adapté pour les beaux jours.

Pour ceux qui auraient loupé l’épisode précédent, le Bergame est un ensemble composé d’une veste esprit workwear et d’un pantalon droit à pinces.

On l’a vraiment pensé pour être aussi facile à porter ensemble ou en dépareillé, dans un registre de style entre casual, légèrement habillé et workwear.

La veste est droite et légèrement courte pour une silhouette dynamique qui offre un bel équilibre entre le buste et les jambes.

Veste typée workwear oblige, elle possède trois poches plaquées sur l’extérieur qu’on a travaillées pour votre confort : les deux poches basses sont en biais, vous permettant d’y glisser facilement les mains.

Cette attention sur les poches se retranscrit aussi à l’intérieur avec deux grandes poches zippées dans lesquelles vous pourrez y ranger toutes vos petites affaires.

Le pantalon est un peu plus chic avec ses double pinces, son bas revers, sa taille légèrement relevée et sa coupe droite (20.9cm d’ouverture de jambe en taille 48). Il ajoutera juste ce qu’il faut d’élégance à vos tenues de printemps et d’été.

Bien évidemment, pas de flanelle de laine cette fois-ci, mais plutôt une étoffe 58% lin et 42% coton dénichée chez Emmetex, un tisserand italien avec presque 50 ans d’expérience.

Là où le lin apporte une grande fraîcheur et une texture visuelle riche grâce aux impuretés naturelles de ses fibres qui ressortent lors du tissage, le coton apporte de la stabilité et de la tenue à l’ensemble.

Ainsi, vous trouverez sur la surface du tissu de légères stries horizontales mais aussi des petits “neps” disposés irrégulièrement qui ressortent et viennent apporter du cachet à ces deux pièces.

Le coloris a quant à lui suscité le débat au bureau. Cet ensemble est vert, certes. Mais pas comme les verts olive ou kaki traditionnels. Il a un aspect plus clair, plus passé, et il tire vers le gris.

Après un intense débat lors d’une pause midi, nous avons tranché : ce sera vert-de-gris.

Ce coloris est obtenu par la technique de la teinture en pièce : le vêtement est d’abord confectionné avec un fil écru puis est ensuite teint en étant plongé dans du colorant. Ce procédé permet de réaliser des coloris très précis, notamment doux et légèrement patinés comme ici, particulièrement adaptés pour l’été.