Nos nouvelles pièces printanières — Le temps retrouvé part 2

Le printemps est là. Oui, le soleil (re)pointe à nouveau le bout de son nez.

“Enfin !”, s’exclameront certains.

Doucement, nos fidèles pulls, surchemises et manteaux en laine laissent place à des pièces d’entre-saison, aux étoffes plus légères et fluides.

Alors, dans la continuité de notre collection printanière de l’année passée, nous vous proposons Le Temps Retrouvé, part 2. Disponible dès à présent sur notre site ainsi que dans nos boutiques.

Chemise colorée, polo d’inspiration vintage, costume décontracté en seersucker de laine italien… dans cet article, on vous raconte les histoires derrière la création de ces pièces, les spécificités de chaque matière que nous avons sélectionnée ainsi que tous nos conseils de style pour vous les approprier pleinement.

Et parce qu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule (enfin, il paraît), nous sommes en train de vous préparer avec Benoît, plusieurs vidéos pour parler de ces nouveautés. On vous donne rendez-vous très bientôt pour découvrir tout ça.

Le costume Otranto, ou la contre-attaque du soft tailoring (par Benoît)

Notre costume Otranto déstructuré revient, et pas dans n’importe quelle matière.

David avait présenté la première version de cet ensemble l'année dernière.

Du côté des changements, on a légèrement relevé les épaules — elles sont moins tombantes — tout en conservant le côté décontracté à la silhouette.

On a beaucoup de clients qui commandent ce costume pour des mariages où le dress code est décontracté, et il est parfait pour ceux qui veulent aller plus loin qu’un traditionnel costume-cravate.

Mais c’est foncièrement un costume qui a été pensé pour être dépareillé : il ne faut donc pas hésiter à le porter dans la vie de tous les jours :

• La veste seule ira très bien avec une chemise décontractée, mais aussi avec un t-shirt. C’est d’ailleurs cette combinaison que j’avais en tête au moment de choisir ce tissu,
• Le pantalon, de par son coloris bleu marine, sera très adapté avec un t-shirt et une surchemise. Les possibilités sont infinies.

Mais voyons quel tissu nous avons utilisé pour y parvenir…

Un intriguant seersucker de laine italien...

Il s’agit bien d’un tissu 100 % laine, avec une main nerveuse, qui résiste bien aux plis et assure un tombé avec beaucoup de structure.

Il s’agit d’un seersucker réinterprété de manière contemporaine par le réputé tisseur italien Vitale Barberis Canonico.

Au lieu d’un seersucker classique, Vitale Barberis Canonico a décidé de bien marquer les rayures, avec un fort relief tactile et visuel, tout en gardant un aspect légèrement gaufré entre deux rayures. Ainsi, vous avez une double texture sur cette étoffe.

En plus de sa texture, la technique de tissage du seersucker éloigne le tissu de votre peau, le rendant plus respirant. Autre avantage du seersucker : sa légère élasticité naturelle, permise ici sans la moindre trace d’élasthanne, ce qui rend cette veste très confortable et vous laisse libre de tous vos mouvements.

Cerise sur le gâteau : ce tissu est quasiment infroissable. Que vous l’emmeniez dans votre valise en voyage ou que vous le portiez durant une longue journée, cette veste conservera sa forme, sans former de plis disgracieux.

Le pantalon Poetto est de retour !

Vous l’avez adoré, il est de retour — et en deux coloris — avec deux tissus très particuliers : voici le Poetto, notre pantalon droit best-seller.

On commence par une version écrue, qui rencontre déjà un beau succès, quelques jours seulement après sa mise en ligne.

Un tissu à chevrons non-teint, made in France

À l’instar de notre tout premier pantalon Poetto, ce tissu écru est tissé en France, par le tisseur Telatex.

Le micro-chevron lui donne un aspect visuel qui fait référence aux vêtements de travail vintage. Et surtout, vous remarquerez des “neps” dans le tissage : ces petites impuretés dues au coton naturel et non teint utilisé ici.

Ce sont ces irrégularités qui donnent de l’âme à ce tissu.

C’est donc un très beau tissu estival qui pare ce pantalon, à la fois élégant et brut, et qui vous accompagnera durant de nombreuses journées ensoleillées.

Un Poetto en tissu technique

C’était notre secret bien gardé : nous avons décliné ce Poetto en bleu marine, sur un tissu technique italien pour lequel j’ai eu un gros coup de cœur.

Il s’agit d’un tissu seersucker, en laine et Cordura, avec un peu de stretch : c’est donc un pantalon léger, résistant, élégant et qui sèche rapidement.

Dit autrement, ce tissu conjugue tous les avantages de la laine (drapé, résistance aux odeurs, élégance) avec ceux du Cordura (vitesse de séchage et durabilité).

En effet, le Cordura est un type de nylon qui répond à un cahier des charges particulier en termes de résistance à l’abrasion et de durabilité. C’est pour cette raison qu’il est très prisé des militaires.

Plus exactement, le Cordura est composé d’un nylon dit “6,6” — un terme assez technique qui désigne un nombre d’atomes de carbone particulier — à la durabilité supérieure par rapport à un nylon “6”, couramment utilisé.

C’est donc un nylon haut de gamme. D’ailleurs, ce tissu est aussi coûteux que les plus beaux tissus italiens que nous avons pu utiliser dans le passé.

Si on met ce tissu en chiffres, on obtient :

• 59 % de laine
• 39 % de Cordura
• 2 % d’élasthanne pour le stretch

Le résultat ? Un pantalon très confortable et durable, avec une résistance à l’abrasion qui surpasse n’importe quel pantalon en laine (Ce tissu atteint 50 000 tours au test d’abrasion Martindale, soit jusqu'à 4x plus qu’un tissu habillé lainé classique).

Et ce n’est pas fini : ce tissu est un micro-seersucker, qui comporte un très léger gaufrage, afin d’améliorer encore plus la vitesse de séchage et ses propriétés thermiques par temps chaud.

Il a fallu beaucoup de recherche de la part de Marlane, le tisseur italien derrière ce tissu, pour trouver le bon équilibre entre Cordura et laine, afin de garder un aspect élégant malgré la présence d’une fibre technique.

Si vous cherchiez un pantalon pour vous accompagner intensivement dans vos voyages, confortable à porter en position assise pendant de longues heures, vous l’avez trouvé !

Il s’agit vraiment d’un pantalon à la croisée de l’élégance et de la technicité, dans un tissu italien haut de gamme.

Portez ce pantalon aussi bien dans des tenues plus élégantes que plus décontractées.

Le pantalon Kamikoshi, l'alternative audacieuse au cargo (par Benoît)

Vous voulez connaître l’un des pantalons préférés de l’équipe ?

Il s’agit du Kamikoshi, ce pantalon à coupe droite, qui réinterprète un pantalon de l’armée britannique, très reconnaissable en raison de ses poches asymétriques.

Nous vous avions raconté l’année dernière toute l’histoire derrière le développement de ce pantalon, qui avait nécessité plusieurs prototypes pour trouver la bonne hauteur de ceinture et surtout, le bon positionnement pour les poches.

C’est une coupe droite, dans un tissu italien robuste, parfait pour ceux qui veulent explorer autre chose que des coupes semi-ajustées.

Composé à 70% de coton recyclé et à 30% de coton bio, son canevas dense et durable pèse 385 g/m². Il est tissé par Manteco en Italie, un tisseur qui a été pionnier dans le recyclage du coton et ce, depuis 80 ans !

Ceux qui ont essayé sa coupe droite et confortable (23,5cm d'ouverture de jambe pour une taille 48) l’ont immédiatement adoré.

On est très content de l’accueil que vous lui avez réservé l’année dernière ! Alors, en plus du retour du coloris coyote, plus proche de son héritage militaire, nous le déclinons cette saison dans un bleu marine très urbain qui va se patiner avec les ports, parfait pour être porté avec une chemise Calvi boutonnée blanche ou un sweatshirt.

Sa couleur riche en nuances est obtenue par un processus de teinture en pièce (”garment-dye” en anglais) qui consiste à confectionner le vêtement dans un coloris écru, puis de teindre le vêtement en le plongeant directement dans un bain de teinture.

Les mocassins Wembley tabac, ou l’indispensable penny loafer en cuir suédé (par David)

C’est toujours un plaisir de vous parler de mocassins.

J’en porte au moment de rédiger ces lignes. J’en portais hier aussi. Et j’en porterais sûrement demain.

Nous vous avions présenté la saison dernière les mocassins Wembley.

Après vous l’avoir proposé en cuir lisse, il nous semblait évident d'en faire une version en cuir suédé.

Le curseur de la décontraction est poussé plus loin ici ce cuir suédé que nous avons choisi dans une teinte tabac, un marron assez chaud et lumineux, parfait pour la belle saison. Ce cuir souple et aux nuances profondes a été sourcé chez Mastrotto, tanneur italien familial avec plus d'un demi-siècle d'expérience.

Vous noterez aussi que la semelle est plus claire, pour matcher avec le reste de la chaussure.

On est vraiment ici sur un mocassin très facile à porter :

• Pour tous vos mariages à venir , avec un beau costume lumineux et texturé
• Dans toutes vos tenues de printemps et d’été : ils sont parfaits pour ajouter une pointe de chic avec un jean et un t-shirt ou un polo par exemple.

La chemise Calvi multicolore, ou notre interprétation de l’emblématique fun shirt américaine (par David)

J’ai toujours trouvé que la fun shirt était une pièce marrante.

“Ben oui, c’est pour ça qu’elle s’appelle ‘fun shirt’, justement.”

Pour être plus précis, je veux dire “marrante” dans le sens “intriguante et intéressante stylistiquement”. Détourner la chemise, ce vêtement parfois considéré comme austère ou très formel, pour en faire une version beaucoup plus créative et colorée est une démarche qui me plaît. Parce qu’il faut savoir s’amuser avec les vêtements, parfois.

J’étais donc très enthousiaste quand j’ai vu cette chemise passer dans nos bureaux pour la première fois, il y a quelques mois.

J’y pense, mais vous ne savez peut-être pas exactement ce qu’est la fun shirt. Eh bien, sachez que cette chemise n’était pas censé exister.

Contexte : on est dans les années 1970, au sein des ateliers de Brooks Brothers. 

Un peu moins connue en France, cette marque américaine est emblématique du style preppy et casual chic, un peu dans la même veine que Ralph Lauren.

Un jour, le vice-président de l’époque, Ash Wall de son petit nom, est en visite dans l’atelier.

Durant cette visite, ce cher Ash tombe sur des chemises pas comme les autres, avec plein de couleurs et de tissus différents. Il s’agit en fait de pièces confectionnées par les nouveaux couturiers de l’atelier, à partir de chutes de tissus qui traînent ici et là, pour s’entraîner.

L’histoire raconte que Ash Wall aurait déclaré “these are some fun shirts !”, ou “en voilà des chemises rigolottes” en bon français. Il prit ensuite la décision de commercialiser ces chemises, qui ont connu un succès immédiat… et c’est comme ça que la “fun shirt” est née.

Elle a traversé les décennies et est toujours populaire de nos jours.

Bien qu’il existe plusieurs manières de la concevoir, sa version la plus iconique est rayée, en coton oxford. C’est donc cette forme que nous avons choisie pour cette chemise Calvi.

Pour le reste, le principal défi consiste à trouver le bon niveau de contraste entre les différentes couleurs. Si elles sont trop vives, qu’elles contrastent trop entre elles, le vêtement devient illisible visuellement. Si au contraire, les couleurs sont trop proches, on ne les distingue plus assez, il manque au vêtement le côté éclatant et coloré si caractéristique de la fun shirt.

Nous avons trouvé l’équilibre en sélectionnant trois tissus rayés sur une base blanche aux teintes douces, presque pastel, qui forment un ensemble cohérent et agréable à l’œil . Vous verrez donc sur cette chemise une rayure rose, une verte et enfin, une jaune.

L’autre défi concerne l’agencement des panneaux : quelle couleur mettre, et où ? Dans cette optique, nous avons choisi d’habiller l’avant et l’arrière de la chemise d’une rayure blanche, et de placer les couleurs plus fortes (le jaune et le rose) sur les manches ainsi que le col et la poche poitrine.

Cet oxford est à la fois dense et souple, il permet à la chemise d’avoir une bonne tenue tout en étant suffisamment légère , ce qui la rend agréable à porter durant les beaux jours. Cette étoffe, ou plutôt ces trois étoffes, proviennent du tisseur portugais Vilarinho, fort de 90 années d’expérience dans la création de tissus de chemises texturés.

Et si vous vous demandiez comment porter une fun shirt , je dirais qu’elle fonctionne mieux autour de pièces assez simples.

Que ce soit avec un jean et des mocassins, avec un chino et des sneakers, elle vient illuminer la tenue par ses couleurs, tout en restant simple par sa forme.

Je pense aussi qu’elle se porte très bien avec un costume bleu marine, pour venir apporter une touche d’originalité, de peps.

Le polo Numana revient pour illuminer votre vie (par David)

Pour aller plus loin que le simple polo en piqué de coton, il y a le polo en maille, qui apporte une touche d’élégance subtile avec sa construction en tricot.

Et pour aller plus loin que le polo en maille uni, nous vous avons proposé le polo Numana l’année dernière , dans un éclatant coloris miel, avec un point en zigzag sur l’avant qui enrichit vos tenues et un élégant col ouvert, non boutonné.

(Ce col est d’ailleurs parfaitement proportionnée pour se poser par-dessus un revers de blazer. Je dis ça, je dis rien.)

Première bonne nouvelle : fort de son succès la saison passée, le polo Numana miel est de retour en stock.

Seconde bonne nouvelle : nous vous en proposons deux nouveaux.

Le premier est une déclinaison dans un coloris olive très organique et chaleureux, qui apporte une touche de lumière et qui s’associe aussi bien à d’autres coloris clairs (comme par exemple un pantalon écru et des mocassins tabac) ou d’autres plus profondes (comme une veste bleu marine ou même des chaussures noires).

Le second est plus audacieux. Il mérite qu’on s’arrête un peu plus longtemps dessus. Il est terracotta avec des rayures verticales olive et crème.

En le voyant, Morjane, responsable de notre réseau de boutiques, s’est exclamée : “ça me fait penser aux polos de mon père dans les années 70 !”

Elle a tapé dans le mille.

Cette déclinaison du Numana puise en effet ses inspirations des polos vintage, tricotés et aux rayures colorées, que l’on trouvait dans les années 1950 à 1970. Regardez par exemple les personnages joués par Ray Liotta dans Les Affranchis ou par Viggo Mortensen dans Green Book, qui arborent chacun des polos rayés colorés de ce type.

Nous avons donc repris cette inspiration et déclinée sur le Numana avec une base terracotta, qui oscille entre un bordeaux et un marron et de larges rayures olive et crème. Notez comme les couleurs sont toutes trois dans des nuances intermédiaires, ni trop sombres, ni trop claires. Ainsi, elles contrastent par leurs teintes mais s’harmonisent par leur niveau de clarté similaire. Si on avait mis un blanc optique sur la rayure du milieu, le contraste aurait été beaucoup plus fort, moins doux pour l’œil.

C’est une pièce que j’apprécie beaucoup car elle ajoute de l’originalité à une tenue tout en étant facile à porter. Elle apporte une petite vibe vintage à vos tenues, sans tomber dans le mauvais côté du vintage (matières synthétiques, motifs trop voyants, coupes vieillottes).

Le polo Maurice, pour l’amour du ballon ovale (par David)

Le polo de rugby est une pièce qui est longtemps restée en-dehors de mon radar. J’en avais une image un peu vieillotte, façonnée par modèles que je voyais dans les années 2000.

Puis plus récemment, j’ai commencé à en voir régulièrement sur certains lookbooks de marques plus pointues sur le style. Porté tantôt de manière plus street, tantôt un peu plus chic, j’ai commencé à m’intéresser de plus près à cette pièce.

Comme vous vous en doutez, c’est une pièce qui est née sur les terrains de rugby (ça alors). Au tout début, les maillots des joueurs étaient confectionnés en laine brute, peu agréable contre la peau. Ils finissent par évoluer et se parent d’un jersey de coton épais, plus confortable et résistant. 

Les rayures colorées servent à distinguer les équipes et le col est contrastant d’une part pour différencier le polo de rugby des autres tenues de sport, mais aussi pour rendre les joueurs plus visibles, que ce soit pour les spectateurs en tribune mais aussi pour l’arbitre.

C’est à partir du milieu du XXème siècle que le polo rugby de sort progressivement des terrains. Il se voit notamment adopté par les étudiants des universités américaines de l’Ivy League, qui, dans leur volonté de s’habiller de manière plus libre et moins codifiée, apprécient ce vêtement pour son côté décontracté, tout en restant suffisamment élégant grâce à son col polo.

Alors pour élargir votre palette stylistique, nous vous proposons cette saison le Maurice, notre interprétation contemporaine de l’intemporel polo de rugby.

Il se distingue par :

• Ses rayures horizontales

Développées spécialement par notre fournisseur portugais, nous avons conçu des rayures un poil moins larges que sur les vrais polos de rugby pour lui donner un côté un peu plus urbain et moins sport.

• Son col polo contrastant

Ce col est en twill de coton écru et apporte un contraste plus doux qu'un blanc optique. La patte de boutonnage, elle est en tissu gros grain texturé.

• Son jersey de coton 100% coton régénératif

Mais qu’est-ce donc ? Il s’agit d’une nouvelle manière de cultiver le coton, qui se développe depuis quelques années, et dont le but est de se rapprocher des écosystèmes naturels, afin de restaurer la santé des terres fertiles et d’avoir un impact positif sur la qualité des sols plutôt que de les dégrader par une culture trop intensive.

C’est une approche plus lente de la culture du coton, qui implique notamment :

• De limiter le travail du sol,
• De couvrir le sol avec une culture de couverture, entre les récoltes, pour le protéger,
• D’intégrer l’élevage : alors qu’il disparaît dans les agricultures intensives, l’intégration d’un bétail qui fertilise naturellement les sols permet de réduire l’usage d’engrais chimiques et autres pesticides.

Le résultat : un coton plus respectueux de l’environnement mais aussi de ceux qui le cultivent, qui se présente sur ce polo avec un jersey compact mais aussi doux et confortable.

La (sur)chemise Benton, quand une poche peut en cacher une autre (par Benoît)

Durant le printemps et l’été, je suis un énorme fan de surchemises dans les tons olive / foliage green / sauge, et je m’efforce d’en proposer une chaque printemps dans notre collection.

Je cherche un vert pastel et doux, avec une ambiance estivale, dont l’immense avantage est qu’on peut le porter avec des pantalons écrus, blancs, beiges ou bleus.

Et comme c’est une pièce que je porte très souvent, j’insiste pour qu’elle soit dans un tissu qui respire la robustesse, qui puisse vous accompagner lors de vos nombreux voyages — que ce soit le soir en bord de mer ou avec un sac à dos pour votre prochaine aventure.

Voilà donc le cahier des charges de cette nouvelle chemise : à porter à même la peau ou en surchemise, c’est à vous de voir !

Mais avant de parler du tissu, parlons de l’élément visuel qui attire le premier regard : le jeu de poches imbriquées.

C’est une idée d’Édouard, notre développeur produit, qui s’est inspiré d’une photo d’une chemise de travail très vintage.

Vous avez donc quatre poches poitrine qui permettent d’organiser très finement vos effets personnels — ce qui est bien utile au printemps ou en été pour ranger vos écouteurs, papiers d’identité, un paquet de mouchoirs, un micro flacon de gel hydroalcoolique, etc.

Un canevas portugais

Pour avoir un tissu qui va se patiner en fonction de vos aventures, j’ai choisi ce canevas du tisseur portugais Somelos, d’un poids de 300 g/m². On est donc sur un tissu plutôt résistant pour une chemise, qui va pouvoir vous accompagner longtemps.

Cette teinte sauge évoque le vêtement d’exploration et les vestiaires militaires repensés de manière contemporaine, dans une ambiance végétale et organique. Et c’est la texture du canevas qui met cette couleur en valeur.

Bref, c’est une pièce que j’ai voulue la plus quotidienne possible, autant par sa fonctionnalité que par sa couleur.