Je n'avais jamais vu une étoffe pareille
Quand on a reçu le prototype, on a vraiment adoré ce tissu.
Son inspiration vient d'une ville côtière qui s'appelle Positano, en Italie et avec cette photo vous allez tout de suite comprendre l'idée.
Crédit photo : Nellia Kurme sur Unsplash.
La trame écrue de la chemise et son grain irrégulier représentent le sable et les couleurs chaudes des bâtiments du village. Cette texture est obtenue à partir des fils flammés de lin (73% du tissu), par contraste avec les rayures bleues qui sont en coton (27%) et représentent les couleurs des parasols. Ces derniers reprenant eux-mêmes les couleurs de la mer méditerranéenne en mouvement et ses différents niveaux de profondeur.
Et justement, parlons-en de ces rayures dont je suis si fan ! Rationaliser et expliquer ce qui plaît dans un tissu est un exercice difficile, car cela touche à une sensibilité, des goûts, et un univers mais je vais tenter l’exercice ici.
Leurs couleurs sont si éclatantes, presque surnaturelles. Elles accrochent complètement le regard. En tout, c’est un effet visuel que je n’avais jamais vu sur une chemise, comme si les rayures “flottaient” sur la chemise. Comme de l'eau, finalement !
Mais l'effet n’est pas que visuel : si vous regardez bien sur les photos ci-dessus, ce n’est pas tout à fait la même texture entre les parties rayées et l’écru grâce au contraste entre le coton et le lin.
Digne des plus grandes maisons de luxe
Et le prix de ce tissu l'est aussi. C'est ce qui m'a fait tant hésiter quand on a reçu le premier prototype.
Bien que l'équipe l'appréciait autant que moi, c'était quand même le tissu de chemise le plus onéreux qu'on n'ait jamais travaillé. Pour vous donner un ordre de grandeur, c'est à peu près trois fois le coût d'un tissu de chemise habituel, deux fois celui d'un tissu japonais et l'équivalent de celui d'un tissu italien de costume.
C'est le prix à payer pour découvrir la qualité du travail d'un grand tisserand de luxe italien : Lanificio Luigi Ricceri. Il existe depuis 1848 et l'entreprise est toujours tenue par la même famille, avec un héritage de la gestion père en fils.
Ils sont très réputés pour leur travail de fibres nobles comme le cachemire ou l'alpaga, mais ils ont surtout cet œil italien pour créer des mélanges à l'aspect unique.
D'ailleurs, en France, ils ont travaillé avec des maisons comme Céline, Dior, Hermès et maintenant... BonneGueule ! J'étais très fier à l'idée qu'on puisse travailler avec eux.
En voyant le travail de Ricceri, on comprend tout de suite le niveau de création qu'il y a derrière cette chemise.
Bien que le prix soit élevé, je me suis dit qu'elle permettrait à certains d'entre vous de découvrir l'expérience de porter une étoffe d'un des plus prestigieux des tisserands italiens.
Un lancement en série limitée
Avec l'équipe, nous avons donc pris la décision de la sortir en petites quantités.
Pantalon BonneGueule.
Vous pourrez la trouver sur notre e-shop et en boutiques.
Elle est à 250€, pour un tissage en Italie et une confection au Portugal, avec des boutons en nacre épais.
Je vous laisse la découvrir de plus près sur sa page de présentation ci-dessous et si vous avez la moindre question, nous sommes là !