Notre veste, chemise et jean pour… les femmes : décryptage !

Voilà, nous y sommes ! Il est temps de vous présenter notre capsule femme.

Avant tout, je voulais remercier toutes les personnes qui nous ont écrit pour nous soutenir, que ce soit par e-mail ou par commentaire. Je ne m'attendais pas à recevoir autant d'encouragements, donc merci du fond du cœur !

Vous êtes quand même 2164 à vous être inscrites pour avoir des nouvelles sur ces trois pièces ! Un engouement qui nous donne force et confiance pour l'aventure qu'est ce lancement.

Comme vous le savez peut-être, chez BonneGueule, on aime entrer dans les détails et, si vous n'avez jamais lu un article de lancement chez nous, ça peut vous surprendre.

En effet, je souhaite vous donner toutes les clés pour comprendre nos vêtements, mais aussi ceux d'autres marques. Il va donc y avoir beaucoup de photos et d'explications.

Avec cet article, je me suis posé la question suivante : quelles sont les infos dont mes amies auraient eu besoin pour acheter un jean ou une chemise ? Puis j'ai écrit cet article. C'est aussi ça, l'expérience BonneGueule !

C'est parti pour vous présenter notre jean, notre chemise et notre veste.

Notre jean en toile selvedge Candiani

On commence par un gros morceau, notre tout premier jean pour femme.

Pour bien comprendre ce jean, je dois vous expliquer 2-3 trucs d'abord.

Déjà, il s'agit d'une toile selvedge…

Comprendre une toile selvedge en 2 minutes chrono

Ah, "selvedge"…

Ce mot si sacré chez les amateurs de vêtements au style workwear.

Peut-être que vous avez entendu votre copain/fiancé/époux ne jurer que par ce mot…

Pourquoi donc ?

Pour faire simple, le selvedge symbolise la qualité d'une toile de jean faite à l'ancienne, sur de vieux et lents métiers à tisser avant qu'on ne les remplace par des machines ultra modernes.

En fait, il fut un temps où les toiles de jean étaient tissées sur des métiers à navette.

Un métier à tisser.

La navette, c'est cet élégant objet en bois qui fait littéralement l'aller-retour sur toute la largeur du rouleau et qui permet aux fils de chaîne et de trame de s'entrecroiser pour donner vie à un tissu de jean.

Et ce sont ces incessants allers-retours qui, sur les bords de la toile, forment un bord tissé sur lui-même… un bord tissé "self edge"…

Le voilà le fameux liseré qui symbolise toute une philosophie d'une matière durable qui se patine avec le temps qui passe.

Et voilà comment le mot selvedge est né. Il existe d'autres liserés d'autres couleurs, mais historiquement, c'est le rouge qui est le plus répandu !

Et ce n'est pas la seule particularité de cette toile.

Vu que ce sont d'anciennes machines, elles tissent bien plus lentement que les métiers à tisser actuels à jet d'air. Six fois plus lentement pour être exact.

Et cette lenteur fait que la toile présente quelques petites irrégularités, ce fameux grain unique et propre aux toiles selvedge. C'est là toute l'âme du selvedge, c'est ce qui lui donne de la personnalité.

Mais alors, pourquoi tous les jeans ne sont pas selvedge ?

A l'époque où on avait besoin de jeans costauds pour faire des travaux manuels, faire des toiles épaisses en selvedge était une nécessité. Et les métiers à navette, tous localisés aux Etats-Unis, étaient parfaits dans ce rôle.

Mais quand le jean est devenu un vêtement plus "mode", la demande a explosé. Il fallait des jeans en quantité, moins chers et nécessitant une moindre solidité.

C'est là que les métiers industriels modernes sont arrivés : beaucoup plus rapides, tissant des rouleaux de tissu deux fois plus larges qu'un métier selvedge, avec des toiles bien plus fines que les selvedge.

Au premier abord, c'est certes plus confortable, mais ça tient vraiment moins longtemps.

Et voilà comment l'industrialisation à grande vitesse a entraîné une baisse de la qualité des toiles de jean et a relégué les métiers à navette au placard…

Et de toute façon, plus personne n'avait besoin de jeans aussi solides qu'avant.

Plus personne ? Vraiment ?

Alors que les métiers à navette n'étaient plus que les vestiges d'un glorieux passé, quelques irréductibles se refusaient à faire leur deuil d'une bonne vieille toile selvedge, cette toile si jolie qui vieillit si bien…

Ces gens-là, c'étaient des japonais férus de vintage et d'americana. Ce sont eux qui ont remis le selvedge sur le devant de la scène. Et il a fallu beaucoup d'acharnement pour arriver à créer une toile selvedge 100% japonaise dans les années 70.

Mais ceci est une autre histoire, que j'ai déjà racontée lors de la sortie de notre jean en toile Kurabo

Regardez-moi ce beau liseré rouge ! Maintenant, comparez cette photo avec vos jeans classiques et vous allez voir la différence !

Bref, le selvedge représente la victoire de la lenteur, de l'irrégularité, mais aussi de la robustesse face à des toiles de jeans ultra industrielles sans aspérité, sans âme et plus fines (donc moins solides).

Notre toile Candiani est donc un mélange un peu particulier puisqu'elle est composée de :

  • 67% de coton
  • 26% de lin
  • 4% d'élasthane
  • 3% d'élastomultiester

C'est notamment cet ajout de lin — extrêmement rare dans une toile denim, je tiens à le préciser — qui donne à ce tissu encore plus d'irrégularités et d'infinies nuances.

On le voit sur cette photo, cette toile prend magnifiquement bien la lumière…

Quant à l'élastomultiester, c'est une toute nouvelle fibre qui permet au tissu d'avoir un stretch de qualité (j'y viens dans un instant).

Une toile qui va se détendre dans le temps

D'ailleurs, à l'essayage, la toile va peut-être vous paraître un peu raide, mais pas de panique, elle va se détendre. C'est une certitude.

Il faut simplement qu'elle se fasse à votre corps. C'est une étape bien connue des puristes du jean.

Cette toile va très joliment se patiner avec le temps.

Au bout d'une demi-journée de port, vous allez sentir un net confort en plus, et au bout d'une semaine ou deux, ça sera comme une deuxième peau.

L'intérêt d'une toile brute ? C'est qu'elle va magnifiquement se délaver pendant les mois que vous allez la porter.

On a vraiment voulu vous proposer un jean qui devient de plus en plus beau en vieillissant, et non l'inverse.

J'attends avec impatience les photos de vos jeans naturellement délavés !

Candiani, un fournisseur italien qui produit du selvedge

Les japonais ne sont plus les seuls à faire du selvedge. Candiani en produit aussi, mais d'une manière bien à lui…

Lorsque nous sommes venus filmer Candiani, j'ai pu visiter ce que j'appelle "la salle des trésors" : une pièce immense remplie de plusieurs métiers à tisser à navette en train de produire du selvedge.

Un métier à tisser selvedge, le genre de vieilles mécaniques que Candiani continue à utiliser.

D'ailleurs, dès qu'on entre dans la salle, les machines font un bruit très particulier, qui est différent des métiers modernes, au point que le fils de la famille Candiani en a fait un morceau de musique électro-rock...

J'ai donc vu d'authentiques métiers à navette, à la différence près que Candiani les avait "pimpés". Je n'ai pas eu le droit de le prendre en photo, mais disons que Candiani a modifié mécaniquement chaque métier pour les préserver et améliorer sa fiabilité.

Gianluigi et Alberto Candiani, le père et le fis ! Gianluigi a beaucoup oeuvré pour faire monter en gamme les tissus de Candiani. Quant à Alberto, il a ajouté une dimension écologique à la fabrication des toiles.

On voulait un selvedge très beau certes, mais très confortable. Et ça tombe bien, car le selvedge stretch est justement l'une des spécialités de Candiani, ils ont été pionniers dans cette voie là, quitte à se mettre quelques puristes du denim à dos.

Leur expertise du stretch se traduit surtout par leur maîtrise du "recovery", à savoir un stretch qui revient bien à sa forme initiale une fois qu'il est porté, et qui ne fait pas des poches partout.

Et ce n'est qu'UNE facette de l'incroyable travail de Candiani.

C'est une belle entreprise pionnière dans le jean "propre" et on est carrément allés les filmer pour en faire un reportage (le seul en français) :

Il y aurait encore une tonne d'histoires à vous raconter sur Candiani : la transmission familiale, les technologies inventées pour recycler l'eau, la teinture sous azote, le projet d'un jean biodégradable, la localisation de l'usine en plein parc naturel et la responsabilité qui leur incombe de préserver cet endroit…

Pour en savoir plus, et pour éviter que cet article fasse trois kilomètres, je vous invite à lire la présentation de Candiani où je raconte ma visite dans leur usine, à l'époque où nous créions notre jean selvedge gris.

Revenons à notre toile, et parlons maintenant de son poids.

Oui, une toile de jean ça se pèse, et vous allez comprendre en quoi c'est important.

Comprendre le poids d'une toile de jean en 60 sec chrono

Vous allez voir, rien de bien compliqué ici et vous allez pouvoir en mettre plein les yeux à votre moitié quand vous allez prendre son jean entre vos mains.

Que signifie une toile "13 oz" par exemple ?

Il s'agit du poids de la toile !

En effet, chez les denim addicts, on juge de l'épaisseur d'une toile par son poids, exprimé en :

  • "oz", l'abréviation de "ounce" en anglais, ou "once" en français, qui représente environ 28,3 grammes
  • par yard carré, aussi écrit "square yard". Un yard vaut quasiment 1 mètre, (91,4 cm pour être exact). Donc un yard carré vaut 0,83 m2.

Par exemple, on écrit donc  "13 oz sq yd", et par raccourci, on a finalement fini par écrire juste "13 oz".

Tout serait plus simple si on parlait de grammes par mètre carré…

Sur notre jean, c'est une toile 11,75 oz, qui a un très bon compromis entre souplesse et résistance !

Donc, chez les fans de jean selvedge, on classe les toiles selvedge en trois catégories :

  • les poids "légers ": en-dessous de 11 oz, on considère que c'est une toile légère, toutes proportions gardées. En effet, par rapport à une toile non selvedge, c'est bien plus résistant !
  • les poids "medium" : entre 11 et 16 oz, des poids très répandus chez l'homme, mais qui rendent le jean pas très agréable à porter quand il fait chaud.
  • les poids "lourds" : plus de 16 oz. Là, on entre dans une autre dimension, avec des jeans pénibles à porter, surtout quand on s'approche des 20 oz. Pour l'anecdote, il y a sept ans, j'ai pu toucher et raconter ma rencontre avec le jean le plus lourd du monde, un Naked and Famous de 32 oz !

Si c'est plus solide, pourquoi ne pas proposer que des jeans aux toiles épaisses ?

Certes une toile épaisse propose des délavages plus profonds, s'use moins vite mais, comme je l'ai dit, c'est aussi moins confortable au premier essayage. Il faut un peu de temps pour la "faire", comme une paire de chaussures neuves.

Les marques pour femmes utilisent trop peu de toiles selvedge, alors que c'est un tissu avec une belle histoire.

Et l'aspect rigide, presque cartonné quand la toile est neuve, peut franchement intimider un novice.

Alors sur un marché féminin, bien peu de marques se risquent à explorer ce genre de toile.

Ce jean est donc un 11,75 oz, donc on est sur une toile plutôt légère (et donc confortable), plus adaptée à la saison

Plus vous allez porter ce jean, plus il va être confortable.

Comment a-t-on géré nos premières coupes pour femmes ?

C'est une question tout à fait légitime ! Et je vais être honnête : on s'est principalement appuyé sur le savoir-faire de nos ateliers.

Que ce soit notre atelier denim ou celui pour nos chemises, ils fabriquent des vêtements pour nombre de marques pour femme, y compris pour des maisons de luxe.

Ce jean a une coupe semi slim, simple et efficace.

Ce sont eux qui nous ont conseillé sur la gradation des tailles, ou le fignolage de nos coupes.

Et, bien évidemment, nous avons fait essayer nos protos aux femmes de l'équipe.

Voilà pour notre jean, c'était dense, mais j'espère que cela vous a plu. Passons à présent à la chemise.

Notre chemise en gaze de coton bio selvedge

Pour une chemise destinée à l'été, on a choisi un tissu très estival : la gaze de coton.

Pendant le tissage, les fils qui s'entrecroisent sont moins tendus que d'habitude sur la machine, ce qui permet d'obtenir cette main aérée si agréable.

On s'est tourné vers Maruwa, ce fournisseur japonais avec lequel nous avons l'habitude de travailler. On l'aime tellement que nous sommes carrément allés au Japon le filmer.

Et en plus, le coton de ce tissu est certifié GOTS. C'est l'un des labels les plus réputés qui mêle écologie et responsabilité sociale.

Le label GOTS en 30 secondes chrono

Géré par l’organisme de contrôle et de certification Ecocert, le label GOTS est délivré sur audit aux fabricants qui intègrent les critères environnementaux de l’agriculture biologique tout le long du processus de transformation textile.

De la culture des fibres aux étapes de teinture en passant par le filage, ce label vérifie :

  • le respect de l’environnement
  • la traçabilité des matières premières
  • la santé des consommateurs
  • les critères sociaux, tels que les niveaux de salaires ou la régularité de l’emploi

Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire la présentation générale du label.

Mais revenons à notre gaze de coton fièrement certifiée GOTS…

Pour éviter d'avoir un tissu transparent, c'est une gaze qui est doublée, comme s'il y avait deux voiles de coton superposés.

Tout le savoir-faire japonais est d'avoir donné une main très douce, mais avec un peu d'irrégularités, et un aspect authentique, presque rustique.

Petit détail sympathique : c'est une gaze selvedge, donc tissée sur de vieilles machines (d'où l'irrégularité dans le tissage) et le liseré rouge est bien visible sur l'hirondelle de renfort :

Pourquoi une chemise en gaze de coton ?

On distingue le tissage aéré sur ce gros plan. Et, oui, les boutons de cette chemise sont tous en nacre.

Grâce à son tissage, c'est l'un des tissus de chemises les plus légers et respirants qui soit.

De celles qui ont porté cette matière, voilà ce qu'elles en disent :

  • c'est une matière très aérée, on m'a même dit qu'on a presque l'impression de ne rien porter
  • c'est un tissu également très doux, très agréable sur la peau
  • c'est un tissu très polyvalent, qui peut se porter dans une tenue très casual avec un short ou une jupe et des sandales ou dans une tenue plus habillée, comme avec un blazer, un jean brut et des bottines.

C'est une chemise qui se peut porter de manière sobre, en la rentrant dans votre jean.

Et je confirme à 100% tout ce qui a été dit puisque… j'ai justement porté ce tissu sur une de mes chemises il y a quelques années.

Pour ma part, j'avais adoré ce tissu très aéré en été, c'est un vêtement très adapté aux fortes chaleurs, un vrai bonheur.

Une chemise blanche, c'est une toile neutre pour mettre des chaussures plus originales.

Ce qu'aucune marque ne vous dit : comment ce tissu vieillit

Comme je l'ai dit, c'est un tissu que je connais bien et que j'ai passé en machine pas mal de fois.

Eh oui, l'intérêt d'écrire un article long, c'est que je peux également vous expliquer comment la matière vieillit, en toute transparence.

Laissez vivre ce tissu !

Eh bien… ça vieillit très bien !

Tout au plus, il y aura quelques minuscules bouloches ici et là, qui sont totalement dans le ton de la main japonaise de ce tissu.

Pensez juste à bien repasser la chemise, et surtout, après le repassage, laissez "vivre" le tissu.

Ce n'est pas une fade popeline générique toute raide, là le tissu va prendre du relief quand vous allez le porter.

C'est un tissu fait pour le soleil.

Je préfère être honnête avec vous : si vous souhaitez un tissu de chemise à porter uniquement dans des tenues formelles pour aller travailler dans un bureau, ce n'est peut-être pas ce que je vous conseillerais comme chemise.

Notre veste kimono en twill Maruwa olive

Un jean, une chemise, et il manquait plus qu'une troisième pièce pour terminer notre première tenue pour femme.

Il s'agit d'une veste légère avec un col kimono. Pourquoi ce choix ?

Parce que je trouve qu'un col kimono évoque la plénitude et la sérénité sur un vêtement…

Les poches reprennent les surpiqûres du col. Et une ceinture est également fournie avec la veste.

A vous de vous amuser ensuite !

Sur une veste avec un col kimono, il était clair qu'il fallait un tissu japonais. Et qu'il soit de couleur olive car, non seulement elle rappelle la nature, mais elle est en outre tellement facile à porter avec du bleu, du blanc, du beige, ou du gris…

Un tissu de chez Maruwa (encore !)

Pour tout vous dire, j'adore ce tissu car il symbolise pour moi ce savoir-faire japonais que j'aime tant :

  • il est de couleur olive et comme je le dis depuis des années, les plus beaux tissus couleur olive que j'ai vus viennent du Japon. Ils sont très doués pour leur donner une teinte "vintage" tout en subtilité
  • ce tissu présente un grain et des irrégularités, ce qui lui donne un vrai côté wabi-sabi…

Wabi quoi ?

Wabi-sabi ! On en a pas mal parlé sur BonneGueule, c'est une philosophie japonaise qu'on aime beaucoup. Elle prône une beauté naturellement imparfaite, comme l'écorce d'un arbre ou quelques feuilles mortes sur l'herbe. Une beauté naturelle, simple et sobre.

C'est un concept très riche et pour aller plus loin, je vous recommande cet excellent livre qui se lit en moins d'une heure.

Et c'est tout ce concept qu'on voulait retranscrire avec ce tissu…

L'astuce, c'est qu'il y a un fil neppy utilisé lors du tissage.

Un fil neppy ? Pas de panique, je vous explique tout…

C'est un type de fil qu'on a déjà travaillé en avril dernier. Pendant le tissage, ça consiste à utiliser un fil dont certaines particules de coton ressortent, ce qui apporte une jolie texture.

A l'instar du selvedge, c'est le genre de tissu qu'on ne trouve que trop peu chez les marques pour femme, alors que c'est une matière qui de l'âme et du caractère.

Au niveau des quantités ?

Je vais être transparent avec vous : c'est notre tout premier essai de vêtements féminins, donc il était clair qu'on ne souhaitait pas se mettre en risque.

Il y a donc :

  • 200 jeans
  • 200 vestes
  • et 150 chemises

Habituellement, on commande des quantités bien plus élevées, donc il y a de fortes probabilités pour que l'écoulement soit rapide, mais je le répète, on ne voulait prendre aucun risque.

Car je vous le dis franchement : je n'ai aucune idée de la vitesse à laquelle les stocks vont partir, je ne sais pas si ça va être en plusieurs semaines, en plusieurs jours ou… en plusieurs heures.

Petit indice : avec l'expérience, j'ai remarqué que quand l'article de présentation génère plus d'une centaine de commentaires en moins de 24 heures, il faut en général s'attendre à écoulement rapide. Donc vous n'avez plus qu'à surveiller le nombre de commentaires de cet article en attendant l'ouverture des ventes.

ET ce n'est pas tout ! La surprise continue : pour chaque achat d'un des vêtements de cette capsule dans nos boutiques, un bouquet de fleurs séchées 💐 vous sera offert. Chouette, non ?

Comment se procurer les 3 vêtements de cette capsule femme ?

Rendez-vous dans nos boutiques à Paris 3e, Lyon et Bordeaux ou sur notre e-shop :

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