Après vous avoir présenté la marque Kuro, il est temps de vous dévoiler en détail notre parka.
C'est un morceau de notre voyage au Japon de 2018 qu'on vous rapporte ici, 100% made in Japan, tant pour les tissus que la fabrication. Tout est fait là-bas. Tout.
C'est pour ça qu'on est très fiers de cette collaboration avec Kuro, car elle ne pouvait pas mieux représenter les savoir-faire nippons tant appréciés chez BonneGueule…
Entre un design signature de Yatsu Yusuke, un tissu "typewriter" très particulier, une membrane imperméable ultra-respirante, et un isolant haute-performance, vous allez voir, c'est vraiment une pièce unique qu'on vous a ramené du Japon !
-Benoît
Une parka avec du bon gros "X-Factor"
Décrire ce que j'ai ressenti la première fois que j'ai essayé cette parka n'est pas simple, et il m'a bien fallu quelques paragraphes réécrits de zéro pour y arriver.
Cette parka a... un charme indescriptible.
Elle a un "propos visuel" bien à elle : la manière dont le col se pose sur les épaules, son volume… C'est une pièce terriblement… charismatique (je ne voyais pas d'autre mot).
Plus particulièrement, les deux pans qui s'ouvrent la rendent majestueuse, avec le côté "brut" des inserts en polaire.
Son confort (nettement au-dessus de la plupart des grosses pièces que j'ai portées) conjugué à ce design contemporain "made in Kuro" en fait une pièce résolument marquante. On se souvient d'elle quand on la porte.
C'est ce que je veux vous faire vivre avec cette parka : un autre champ des possibles, vous faire connaître votre (premier ?) vrai moment "wooah" pendant un essayage, un grand frisson. Et pourquoi pas bousculer certains qui n'osent pas sortir du sartorial italien… ou du casual chic parisien.
/Fin du paragraphe où le coeur a parlé !/
BonneGueule et Kuro, main dans la main
On a été très complémentaires dans le développement de cette parka :
- Kuro a fourni la base de la collaboration. Ils nous ont apporté tout leur sourcing 100% japonais, jusqu'aux zips et doublures par exemple. C'est évidemment eux qui ont géré toute la confection au Japon.
- BonneGueule a poussé la dimension technique : les idées autour du tissu "typewriter“ , de la membrane laminée et de l'isolant technique viennent de nous. On a aussi beaucoup retravaillé le fit pour qu'il soit adapté à un public français. Et enfin, on a rajouté les poches doublées en polaire.
Même si la marque est quasiment inconnue en France et même en Europe, cela fait quelques années que je la connais, car c'est une référence en matière de denim.
Quand je l'ai découverte, elle produisait les plus beaux jeans délavés que j'avais jamais vus. Je la citais beaucoup en référence sur ce sujet.
Puis ils ont commencé à faire des pantalons dans des matières japonaises vraiment dingues.
Petit à petit, la gamme s'est élargie, et c'est maintenant un très beau vestiaire complet qui compose la marque.
Marque japonaise oblige, il y a une énorme minutie dans les finitions, et même les pièces les plus simples comme des pulls ou des sweats ont une vraie patte :
Et ce que j'apprécie beaucoup chez Kuro, c'est leurs pièces d'hiver (manteaux, blousons, etc), bref tout l'outerwear, parce que je trouve qu'ils s'approprient à merveille les codes tailleur européens et américains, tout en y apposant leur subtilité bien à eux :
Et Kuro sait faire aussi des pièces fortes dans l'outerwear. C'est précisément ce qui nous intéressait dans cette collaboration. Entre les couleurs, les matières, le goût de Yatsu, le résultat est souvent unique, où le contemporain se mélange à des couleurs naturelles :
Voyez maintenant ce magnifique gilet sans manche : regardez cette couleur olive très réussie qui se mêle harmonieusement avec la couleur de la doublure, le détail du col, des boutons pressions, c'est le fameux sens du détail de Kuro.
Vous comprenez mieux ce qui nous a plu chez Kuro, et c'est précisément cet ADN que nous vous avons rapporté du Japon.
Le tissu de cette collaboration : savoir-faire japonais en action !
1. Le tissu extérieur : un typewriter très "crisp"
C'est l'une des principales caractéristiques de cette parka.
Le tissu extérieur est appelé "typewriter" (machine à écrire en français). Une matière peu utilisée en France, alors qu'elle a un charme fou.
Elle est dense, légère et "craquante". Elle fait penser au papier. Les Américains ont un mot qui décrit parfaitement cet effet : "crisp".
Ce que j'apprécie beaucoup, c'est qu'elle est composée d'un mélange de coton et de nylon : elle ressemble donc à tout sauf à une matière technique. On pourrait penser que c'est une belle popeline de coton.
Et sur cette matière, tout est 100 % made in Japan : tissage, teinture, laminage.
2. Un coton "long staple" au toucher unique…
Kuro n'a pas fait les choses à moitié : ce typewriter est tissé dans un coton "long staple", aux fibres particulièrement longues.
Qualité de coton et longueur de fibre
5/5 est le coton le plus rare et le plus recherché : c'est le ELS pour Extra Long Staple, utilisé notamment pour des chemises haut de gamme.
Eh bien le coton de notre parka est un 4/5 : c'est le grade juste en-dessous, avec une longueur comprise entre 28.6~33.3cm.
Là où le coton majoritairement utilisé sur le marché est un 2/5, avec une longueur comprise entre 20.6~25.4cm.
Pourquoi se préoccuper de la longueur de la fibre ? Parce que c'est elle qui apporte de la douceur, mais aussi de la résistance à l'usure.
Au final, la main est soyeuse à souhait. "Silky" comme disent les Japonais…
Et chez Kuro, ils sont très fiers de ce tissu. Ils ont bien insisté sur le fait ce toucher est très difficile à trouver en-dehors du Japon.
Pour Yatsu, le designer, cette matière représente le savoir-faire unique de son pays. Et je suis d'accord avec lui !
3. Membrane laminée, technicité cachée
Les Japonais ont une sacrée expertise pour créer des matières techniques qui n'en ont pas l'air.
Cela vient sûrement de l'influence de marques pionnières comme Nanamica ou Visvim, qui ont contribué à faire rentrer les matières techniques dans les vestiaires urbains et workwear.
C'est pour cette raison qu'on a voulu aller encore plus loin avec une membrane imperméable et respirante, qui vient tout droit du fournisseur Komatsu.
Et comme cet ensemble "tissu typewriter + membrane" n'existait pas sur le marché, on a dû le développer exclusivement pour cette collaboration. Et c'est une grande fierté de créer une matière qui n'existait pas ! 🚀🚀🚀
4. Une membrane imperméable et ultra respirante : Ustamok-Z™
Komatsu est un grand acteur de l'industrie japonaise, et notamment des tissus techniques (c'est même le fournisseur de la grande époque d'un légendaire designer-ingénieur italien, considéré comme l'inventeur du techwear, qu'on s'est engagé à ne pas mentionner 🙂 ).
Ils ont inventé une membrane qui a la particularité de pouvoir facilement se laminer (coller) à une large variété de tissus (même de la flanelle de laine !). C'est la "Ustamok-Z™", un nom qui ne s'invente pas…
Nous utilisons pour cette parka une membrane 2-couches (2-layer), imperméable et extrêmement respirante :
🔬Pour les plus techniques d'entre vous :
- Imperméabilité : 10.000mm au test de la colonne d'eau , c'est-à-dire parfaitement imperméable, sans bloquer les échanges d'air
- Respirabilité : entre 20.000 MVTR ("très bonne respirabilité") et 30.000 MVTR ("extrêmement respirant") g/m²/24h
Ah, cet éternel dilemme qui ne me quitte pas dès que je travaille une matière imperméable… Pour rappel, les coutures soudées ("taped seams" en anglais) sont des coutures sur lesquelles on a appliqué une bande adhésive (qui ressemble vraiment à du Scotch) pour empêcher l'eau de rentrer par capilarité dans les interstices en cas d'averses très fortes et prolongées.
Le problème, c'est que c'est une opération extrêmement coûteuse, très consommatrice de temps de confection. Et en plus de nécessiter des machines spéciales elles aussi coûteuses, il faut des ouvriers très qualifiés.
Pour des raisons de prix, nous avons donc décidé de ne pas appliquer de coutures soudées sur cette parka . Cette parka a donc la même étanchéité que notre rain coat en mérinos, c'est-à-dire qu'elle vous protégera sans aucun problème des averses urbaines, même soutenues, et de la neige.
Par contre, si vous devez marcher une bonne heure sous une pluie torrentielle et interminable, avec absolument aucune possibilité d'abri (genre la vraie situation d'urgence), l'eau pourrait s'infiltrer dans les coutures malgré la parfaite imperméabilité de la matière laminée.
Mais seulement sur le long terme, car il faudrait que l'eau traverse l'isolant, qui restera chaud même s'il est humide, et qui permettra tout de même d'évacuer l'humidité plus efficacement que du duvet.
Bilan : si je devais décrire cette parka en anglais, je dirai qu'elle est "water resistant" ou "weatherproof" plutôt que "waterproof". .
Elle vous protégera donc très bien dans 99% des situations.
A noter que cette matière souple et légère n'est pas évidente à travailler, le risque étant d'avoir des coutures irrégulières sans ouvriers qualifiés.
Kuro a fonc fait appel au légendaire atelier "In and in" (oui c'est vraiment son nom). C'est l'un des tous premiers ateliers japonais à avoir travaillé des matières techniques comme le Gore-Tex, dans les années 70.
Et il fallait bien ces dizaines d'années d'expérience d'In and in pour traiter cette matière unique !
Rembourrage : Toray 3DeFX+, isolant japonais de haute technologie
Non, ici il s'agit du 3DeFX+ de Toray. Je pourrai écrire un article entier rien que sur cet isolant tant il y a des choses à dire…
On pourrait le comparer au Climashield® APEX que l'on utilise aussi, mais sur une technologie japonaise.
De la santé aux fibres de carbone, en passant par le tissu technique, cela fait un siècle que Toray accumule les brevets qui rendent nos vies plus faciles, dans de très nombreux secteur.
Côté textile, c'est un acteur incontournable du techwear japonais. Très à l'aise sur une large palette de tissus : membranes respirantes et imperméables, tissus stretchs, isolants... Toray sait tout faire.
Plus efficace, plus pratique, plus adaptable, plus durable
- Très adapté aux grandes variations thermiques de la vie urbaine : promenade en extérieur par temps froid, puis métro, puis courant d'air en sortant, puis magasin trop chauffé...
- Moins épais et plus chaud qu'un isolant classique : l'innovation clé, c'est la forme des filaments. Ils ressemblent à de minuscules ressorts qui emprisonnent beaucoup d'air, pour un isolant moins volumineux. À poids égal avec un isolant classique, il est donc plus efficace !
- Excellente tenue dans le temps : car c'est un isolant à filaments continus (ce n'est pas comme de la ouate de coton ou des plumes qui se délitent, se tassent, et à la fin n'isolent plus rien).
Sans surprise, on retrouve cet isolant chez les grands noms de l'outdoor, Patagonia en tête avec sa célèbre (et acclamée) veste "Nano Air" (oui, c'est bien du Toray 3DeFX+ dedans).
Chaleur conservée, humidité évacuée
En terme de chaleur, on est proche de notre parka de l'an dernier. Et comme le tissu typewriter est plus léger, la parka est encore plus respirante.
A ce propos le 3DeFX+ évacue très rapidement l'humidité, y compris après une grosse transpiration (par exemple en sortant du métro ou après avoir couru pour prendre l'avion).
Regardez ce test de Toray, qui mesure l'humidité corporelle de quelqu'un qui marche d'un bon pas...
Avec une veste en duvet :
On voit que le duvet d'oie — considérations animales à part — a du mal à évacuer l'humidité, même après un léger effort (la courbe bleue de l'humidité redescend très lentement).
Avec la même veste isolée en 3DeFX+ :
L'humidité monte moins vite, moins haut, et s'évacue mieux.
Toute la magie blanche de cette parka :
🔥Au chaud : comme si vous étiez enveloppé dans une couette bien douillette.
👍Gestion des variations d'humidité et de chaleur, même en situation d'effort
⏳Durable, elle conserve sa forme et ses performances techniques dans le temps
Combiné à la membrane laminée Typewriter+Ustamok-Z™, la parka est alors :
🌬️Coupe-vent, partout
☔Imperméable et respirante avec la membrane laminée
😎Résistante à l'usure grâce au typewriter long staple
Bref, une alliance redoutable de style et de confort. Parfaitement adaptée à vos usages urbains. C'est un peu un nouvel Everest pour nous, ou une sorte de très haut Fujiyama 🙂
Une coupe pleine d'histoire (et de possibilités)
Après avoir vu l'aspect technique, voyons maintenant comment l'oeil japonais de Kuro a pu s'exprimer sur cette pièce.
Ça ne vous a pas échappé en voyant les photos : cette parka a un fit légèrement oversize.
C'est d'ailleurs un des trucs que je préfère chez Kuro : ils ont des jeans taillés au scalpel, et restent très forts pour designer de l'outerwear avec de la majesté .
1. À la base : la culture mods réinterprétée par Kuro
Oui, Yatsu s'est inspiré de la célèbre parka M-51 des mods, cette sous-culture des 50s au Royaume-Uni, pour créer ce modèle.
Pour rappel, à l'époque des mods, la parka était un moyen peu cher de protéger son costume lors d'une virée en scooter. Pièce increvable, terriblement pratique, propice à la personnalisation, il n'en fallait pas plus pour que la parka devienne une pièce essentielle chez les mods.
À titre personnel, j'aime beaucoup leur audace de l'époque, où ils n'avaient pas peur de porter une telle pièce par-dessus une tenue très habillée.
Et c'est cet esprit qu'on veut transmettre avec cette parka BonneGueule x Kuro.
De mon côté, je trouve que le côté "protecteur" notre collaboration ressort bien, et ça me rappellerait presque des photos de la myhtique parka B-7 en peau lainée portée et en action :
2. Une pièce incroyablement confortable
Eh oui, c'est la première chose que vous allez remarquer à l'essayage, grâce à cette alliance efficace entre :
- le tissu et l'isolant légers et souples
- cette coupe judicieusement ample, qui permet une grande aisance
… vous obtenez une pièce d'outerwear d'un grand confort, sûrement la plus confortable de votre vestiaire.
3. Parfaite pour les superpositions (layering)
Habituellement, je ne suis pas trop client de ce genre de silhouette, mais quand j'ai essayé les manteaux de leur showroom, j'ai trouvé que ça fonctionne super bien. Ils ont vraiment réussi à me faire aimer ce type de volume.
Parce que… quel bonheur ce fit !
Qu'il est agréable de pouvoir faire confortablement tous les layerings que l'on veut. Tandis qu'avec un manteau "normal", on peut parfois se sentir à l'étroit dès qu'on met une maille bien épaisse.
Grosse maille, blouson en jean, blazer, sur-chemise épaisse, gilet sans manche, tout y passe et "rentre" sans problème sous cette parka.
La variété des situations hivernales où on peut la porter est juste phénoménale.
Une méticulosité japonaise dans les détails
Attention, la maniaquerie a à peine commencé dans cet article de présentation...
1. De la polaire japonaise stratégiquement placée
Si vous regardez bien, vous verrez que tous les bords de la parka sont renforcés par cette très jolie polaire japonaise.
J'aimerai vous donner plus d'infos, mais ici Kuro est resté imperturbable : secret défense. Je suis juste en mesure de vous dire que c'est une polaire technique brevetée utilisée dans le luxe japonais, avec un rendu hyper proche d'une peau lainée haut-de-gamme.
Tous les points d'entrée d'air froid de cette parka en sont doublés : manches, col et bas de la parka.
Cela permet de mieux garder la chaleur et d'éviter que l'air froid rentre (ou s'échappe de votre corps) par les manches, le bas, ou le col.
Cela dit, l'intérieur de la parka est doublé avec un nylon léger et respirant :
2. L'incroyable histoire du zip "Waldes" de cette parka
Alors là accrochez-vous, on a un bel exemple du "jusqu'au-boutisme" japonais avec le zip de cette parka.
Je savais que les Japonais ne prenaient pas la question du zip à la légère (ben oui, le géant YKK, c'est japonais), mais là ils sont allés très très loin…
Donc sur cette parka, c'est un zip de la marque Waldes, fabriqué par Asahi Fastener, une entreprise fondée en 1953.
C'est une entreprise minuscule face à YKK : ils ne sont qu'une trentaine (c'est encore plus petit que BonneGueule). Ils ont donc une toute petite production... mais 60 ans d'expérience.
Une reproduction d'un zip vintage
Waldes, à la base, c'est une marque américaine de zips qui a existé entre 1930 et 1950.
À l'époque, elle faisait même sa pub dans le magazine Life, c'est complètement hallucinant :
Sauf que ce fabricant de zips a périclité et est tombé dans l'oubli pour de bon…
Pour de bon ? Pas tellement ! Une marque de zip américaine, reconnue à l'époque, avec un vrai savoir-faire… il n'en fallait pas plus pour que ça chatouille la fibre vintage (et quasiment archiviste) des Japonais, et plus particulièrement de Asahi Fastener.
Ils récupèrent alors les brevets de Waldes et se lancent dans leur reproduction la plus fidèle possible, tels qu'on les fabriquait dans les années 30-40 !
Oui, les dents du zip, sa tirette, sa taille : tout est une reproduction maladivement identique à l'original.
C'est juste complètement fou l'acharnement maniaque dont Asahi Fastener a fait preuve pour sauver ce petit morceau d'americana. Et ce zip est sur notre parka Kuro.
Un zip taillé pour durer (et se patiner)
Alors ce zip, il a plusieurs particularités…
Tout d'abord, ce zip a reçu un traitement spécial. Asahi Fastener veut qu'il se patine dans le temps, comme un jean ou un beau cuir, et… comme les zips Waldes de l'époque.
La bande de tissu de ce zip est 100% en coton, comme à l'époque. Mais une machine vintage a été utilisée pour (re)produire le tissage très compact et très résistant de l'époque. Asahi précise aussi que cela permet d'avoir la texture légèrement irrégulière des zips Waldes d'autrefois.
Pourquoi du 100% coton ? C'est là aussi pour une raison typiquement japonaise : la patine dans le temps est bien plus jolie qu'avec une bande de polyester. Il va très joliment se délaver, comme un beau chino…
Avec une telle histoire, je vous laisse imaginer notre fierté d'utiliser ce zip et de vous le faire découvrir, en France…
Vous vous demandez peut-être : mais pourquoi les zips Waldes ne sont pas plus connus en Europe ?
C'est typiquement le genre de pépites qu'on prend plaisir à ramener en France, car ces marques très pointues (on est quand même sur du zip) sont éclipsées par le titan YKK et n'ont pas une équipe commerciale très développée. Et puis le site internet est, comme d'habitude chez les fournisseurs japonais, très rudimentaire. Par contre, ils ont une page Facebook qui a l'air assez active et un compte Instagram qui commence bien.
3. Des poches bien pensées
Ça me surprend, mais en 2019, il y a encore des marques qui négligent la praticité des poches sur une parka…
Mais pas ici : il y une poche zippée intérieure au niveau de la poitrine, et une grande poche zippée, à l'intérieur aussi, en bas à droite. Très pratique pour des documents, des effets personnels et autres papiers importants.
A l'extérieur, il y a deux poches doublées en polaire (petit clin d'oeil à nos pièces outerwear habituelles) qui seront un bonheur pour vous réchauffer les mains.
4. Une capuche réconfortante
Cette capuche est un vrai bonheur face au vent et au froid.
Les deux pans avant se surperposent l'un sur l'autre pour empêcher le moindre courant d'air.
Le bouton pression du col est légèrement en oblique pour ériger une barrière efficace.
Et vu que la capuche est entièrement doublée en polaire, y compris au niveau du menton, c'est très confortable à porter.
Il y a une patte au niveau du menton qui permet de maintenir fermement les deux pans fermés (et pour l'anecdote, même cette petite patte contient de l'isolant).
Comment porter cette parka ?
Voici des tenues de Jordan et Boras à Harajuku. Et demain, on vous promet un article où une grande partie de l'équipe a joué le jeu et posé devant l'objectif.
Chacun a un style bien à lui, et c'était important de vous montrer comment ces deux parkas peuvent donner un sacré boost visuel dans de nombreux styles !
1. En jouant la carte du layering
J'en ai longuement parlé, et cette photo illustre bien les possibilités de cette parka :
Jordan porte un pantalon blanc Bernard Zins qui fait écho aux inserts en polaire, et les Paraboots sont parfaitement à leur place ici…
Au final, la tenue de Jordan est un beau mélange d'influences, avec de la texture dans tous les sens :
Boras n'est pas en reste, avec une tenue workwear marquée :
- au niveau du style : jean brut délavé, gilet sans manche
- au niveau des couleurs, où le beige de la parka s'accorde particulièrement bien avec ses chaussures :
2. Avec un col roulé épais
Une paire de boots, un jean avec de la texture, et un col roulé riche en relief. Il n'en faut pas plus avec la parka bleue :
3. Avec un tee-shirt blanc
Eh oui, étant donné le côté très visuel de cette parka, elle peut sans problème se porter avec des pièces hyper-sobres :
Quel prix pour du 100% made in Japan ? 💴
La négociation du prix fut un des points critiques de nos échanges avec Kuro, car ils s'étonnaient qu'on ne vende pas cette parka plus de 1.000 € dans nos boutiques.
Eh oui, si vous regardez les prix de parkas japonaises, il n'y a pas grand chose d'accessible en import.
Il faut savoir qu'au Japon, Kuro vend dans sa boutique un équivalent moins poussé de cette parka à plus de 800 € (si vous l'achetez sur place bien sûr, sinon c'est plus de 1.000 € en import).
Mais grâce à Julien et ses talents de négociateur franco-nippon, Kuro a fait un très gros effort sur ses prix. C'est donc une pièce que nous pouvons vous proposer sous les 700 €, pour un vêtement unique 100% made in Japan.
Cette pièce sera même moins chère que beaucoup de marques européennes proposant des pièces outerwear techniques... et moins abouties à chaque fois...
Quelle taille choisir ? 📐
C'est assez simple :
- si vous voulez porter cette parka comme Kuro l'a imaginée : prenez votre taille habituelle
- si vous êtes entre deux tailles (comme moi en ce moment) : prenez la plus petite
- si vous débutez et êtes un peu intimidé par ce léger oversize : prenez une taille en-dessous pour avoir un fit "normal", et tout va bien se passer
Ça y est, vous savez tout !
Comment se procurer notre parka BonneGueule x Kuro ? 🚀
Rendez-vous sur notre e-shop et dans nos boutiques de Paris 3e, Paris 6e, Lyon et Bordeaux.