Dossier : comment nourrir, coiffer et entretenir ses cheveux ?

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Eh la team, il sera bientôt prêt le guide de la coiffure ? Les lecteurs s'impatientent !

Je vous jure, vous n'imaginez pas combien de fois j'ai entendu cette phrase dans la bouche de Nicolò ces dernières semaines...

Si vous suivez BonneGueule depuis plus de 48h, vous connaissez forcément Nicolò, notre super community manager. Du soir au matin et du matin au soir, seules deux choses occupent son esprit : le bien-être de la communauté BonneGueule... et ses cheveux !

Pour vous dire, il passe presque autant de temps à répondre à vos questions qu'à se (re)coiffer...

Ce n'est pas pour rien si Horace a consacré un article entier à la routine capillaire de notre community manager préféré...

Forcément, il attendait ce guide avec une impatience non dissimulée, à la fois pour satisfaire vos nombreuses requêtes et pour parfaire ses compétences capillaires.

Vous le savez pourtant : le cheveu n'est pas au coeur des préoccupations habituelles chez BonneGueule. Nous aidons les hommes à se sentir bien dans leurs vêtements, mais pas vraiment à soigner leur crinière...

Puisque l'univers de la coiffure n'est pas tout à fait notre coeur de métier, nous nous sommes donc appuyés sur l'expertise d'un professionnel pour rédiger ce guide.

Un défi demeurait : trouver LE coiffeur le plus compétent possible, qui distillerait ses connaissances avec pédagogie.

Me souvenant d'un vieux proverbe français , je me suis tourné vers le salon Artley et plus particulièrement Christophe Adric, son directeur artistique.

Ce dernier a gentiment accepté de répondre à mes questions, et je l'en remercie chaleureusement. Au fil de votre lecture, je vous ferai donc part de celles-ci aux moments les plus adéquats.

"Je me considère davantage comme un artiste que comme un artisan." m'a confié l'expert à qui j'ai posé mes questions.

Christophe Adric, expert du cheveu

Salut Christophe. Peux-tu te présenter aux lecteurs BonneGueule ?

" Hello ! Je suis directeur artistique chez Artley et coach en image pour les comédiens, mannequins et personnalités publiques.

Après de multiples expériences professionnelles et de nombreux voyages à travers le monde, je suis venu à Paris, « Ville Lumière », où la coiffure s’est très naturellement présentée à moi comme une passion.

Dès lors, je n’ai plus eu à chercher, tout était là : savoir-faire et faire-savoir. J’ai eu le privilège de travailler pendant vingt ans pour les plus grandes marques capillaires à travers le monde, et d’enseigner ma passion auprès des coiffeurs et intermittents du spectacle dans mon Académie de coiffure.

(Crédits photo : Christophe Adric)

J’ai également assuré la formation des collaborateurs du laboratoire de recherche L’ORÉAL France - Clichy. Je suis intervenu régulièrement pour L’UNESCO dans le cadre du programme "Les femmes et la science".

Passionné d’art et de photo, je travaille toujours selon un art de vivre : cultiver le suprême de la sophistication, c'est-à-dire faire simple et faire juste.

Côté fringues , j'ai un style rock (et l'attitude qui va avec), mais pas en mode forcé. Tout est dans la subtilité afin de rester cohérent avec soi-même."

(Crédits photo : Christophe Adric)

En quoi consiste ton travail au quotidien ?

Tout simplement : développer le concept Artley et motiver mon staff d’experts avec toute mon énergie et ma passion.

C'est aussi aller à la rencontre des gens, révéler une histoire via leur coupe de cheveux... Le plus important pour moi est de créer, que ce soit à travers mon travail au salon ou en mode.

Quelles sont les différences entre un coiffeur et un visagiste ? Ces notions sont-elles complémentaires ou indissociables ?

Le coiffeur réalise une coupe, tandis que le visagiste cherche à ajuster sa création à chaque visage. L'un ne peut pas vraiment aller sans l'autre.

Qu’est-ce qu’un bon coiffeur ? Un bon visagiste ?

Selon moi, un bon coiffeur sait écouter et regarder attentivement. Il conseille bien et affiche un haut niveau d’expertise professionnelle.

À l'inverse, je ne pense pas qu'il y ait de "bon visagiste" à proprement parler. Le visagisme ne s'accommode pas de règles strictes et il faut savoir aller à l'encontre des grands principes si nécessaire. En effet, un défaut peut être un trait intéressant à exploiter afin de créer du caractère.

Le visagisme ne tient-il compte que du visage ou du style en général ?

Pour moi, la coiffure fait partie intégrante du style général ! Si votre coiffeur vous passe le peignoir sans vous regarder avant, méfiez-vous...

(Re)connaître son type de cheveu

Tous les hommes ne sont pas égaux face à leurs caractéristiques capillaires : c’est souvent un mélange entre héritage génétique et mode de vie (hygiène, alimentation…). - Christophe Adric

Pour les hommes, l'univers capillaire est rempli de mystères. Si ces messieurs prennent souvent soin de leur peau, de leur ligne et de leur aspect, ils tendent à négliger l'hygiène de leurs cheveux, faute de connaissances en la matière.

Pour cette raison, j'estime qu'il est essentiel de commencer par le commencement et de revoir le B.A-BA.

Je vais éviter les explications tirées par les cheveux ; on va revoir les fondamentaux pour partir sur de bonnes bases.

De même qu'on doit connaître la nature de sa peau pour la soigner, on ne peut entretenir convenablement sa chevelure sans en maîtriser le type.

Appréhender sa crinière est incontournable pour la dorloter convenablement et prévenir les problèmes .

Petite leçon d'anatomie

Tout d'abord, il faut s'accorder sur un point : le cheveu est un poil comme un autre !

Coupe longitudinale (à gauche) et transversale (à droite) d'un cheveu humain.

Comme une fleur, il est composé de trois parties dont seulement une est visible en surface :

  • la tige : il s'agit de la partie émergée du cheveu. C'est celle que vous pouvez coiffer et sculpter sur votre crâne. Cette tige contient une protéine, la kératine, qui résulte de l'accumulation des cellules mortes qui durcissent . Malgré sa finesse, la tige comporte 3 couches parmi lesquelles la cuticule , le cortex et la moelle .

La glande sébacée, que l'on voit au dessus du bulbe, fabrique du sébum. C'est une substance essentielle car elle graisse la tige du cheveu et lui apporte de la résistance face aux agressions extérieures (pollution, soleil, pluie...). En trop grande ou trop faible quantité, le sébum peut toutefois s'avérer néfaste pour le cuir chevelu et ses locataires... mais nous verrons ça plus tard.

  • le bulbe (ou follicule pileux) : il représente l'enveloppe de la racine et loge dans le derme. C'est en son sein que les cellules neuves naissent, poussant les plus anciennes vers le haut. Les cellules les plus âgées meurent et composent alors la tige. Oui, vous entendez bien : la partie visible de nos cheveux est biologiquement morte...
  • la racine : elle vit au coeur du bulbe. C'est la partie vivante du poil : elle est nourrie par les capillaires sanguins pour permettre la pousse.

Un résumé (presque) clair.

Concrètement, les vaisseaux sanguins abreuvent la racine en nutriments, lesquels permettent aux cheveux de fabriquer cette fameuse kératine et de grandir correctement.

En fonction de leur implantation sur le cuir chevelu, ils poussent différemment : vers l'avant au niveau du front, plutôt vers l'arrière au niveau de la nuque, et de manière raide sur le crâne.

Rares sont les personnes dont la tête ressemble à un oursin et ce, justement, grâce à cette implantation spécifique. Dans l'immense majorité des cas, les cheveux suivent naturellement la courbure de votre crâne.

C'est en suivant ce processus que les quelques 130 000 cheveux (en moyenne) qui peuplent nos caboches ont vu le jour. Même si on en perd naturellement une cinquantaine chaque jour, il en reste donc suffisamment pour tester des coiffures toujours plus incroyables... à condition de savoir à quel groupe on appartient.

Ces groupes se divisent selon plusieurs classifications plus ou moins pertinentes. Il en existe plusieurs dizaines en fonction des pays et organismes, mais j'ai choisi de vous présenter deux d'entre elles car elles sont très complémentaires et plutôt cohérentes.

Classification par nature du cuir chevelu

Il s'agit ici d'une classification assez classique et très traditionnelle, qui va souvent de pair avec le type de peau. On distingue donc, sans suspens :

  • les cheveux secs : la glande sébacée, dont on parlait tout à l'heure, ne produit pas suffisamment de sébum dans ce cas. Aussi, le cuir chevelu n'est pas suffisamment hydraté et les cheveux sont secs, cassants et relativement rêches. Ils sont fragiles et assez difficiles à démêler/coiffer.

Même s'il est difficile de le voir à l'image, des cheveux secs paraissent ternes et manquent de brillance.

  • les cheveux normaux : tout va bien dans ce cas. La glande sébacée a travaillé comme il faut, "et ça se voit à l'extérieur" comme dirait l'autre. Du coup, les cheveux ont un bel aspect, ils sont riches, costauds et assez brillants (sans être suintants). Il est alors aisé de les discipliner à votre guise.

Des cheveux normaux apparaissent vivaces. On sent qu'on pourrait passer la main dedans sans résistance, ni la ressortir huileuse.

  • les cheveux gras : vous vous en doutez, il s'agit ici d'un excès de sébum... Résultats ? Des cheveux lourds et huileux dont l'apparence peut être assez déplaisante.

Accentué par une (bonne) dose de gel, l'effet cheveux gras se manifeste par une brillance peu naturelle et un effet "paquets de mèches" assez disgracieux.

Classification d'André Walker

Il s'agit ici d'une classification moins connue en France, bien qu'elle le soit davantage de l'autre côté de l'Atlantique. Et pour cause, André Walker n'est autre que le styliste d'Oprah Winfrey, reine de la télé US. .

Voici les deux réunis et, le moins qu'on puisse dire, c'est que le cheveu est à l'honneur !

En 1999, ce dernier a écrit un livre dans lequel il a introduit une classification révolutionnaire qui a immédiatement crée le buzz chez nos amis Américains.

S'il est à la base destiné aux femmes, ce guide peut tout aussi bien s'appréhender au masculin puisque le poil n'a pas de sexe.

Selon André Walker, il faut prendre en compte deux paramètres pour catégoriser sa chevelure : la texture et l'épaisseur.

  • la texture est notée sur 4 : 1 = raide, 2 = ondulée, 3 = frisée, 4 = crépue.
  • l'épaisseur se note sur une échelle croissante de A à C.

Pour déterminer votre type de cheveu, observez-le dans son état le plus naturel possible. Lavez-les et attendez qu'ils sèchent sans leur appliquer quelque produit que ce soit.

En combinant ces deux critères, on obtient ainsi 12 combinaisons possibles : 1A ; 1B ; 1C ; 2A ; 2B ; 2C ; 3A ; 3B ; 3C ; 4A ; 4B ; 4C.

Ça parait compliqué dit comme ça mais vous allez voir qu'une fois illustré, c'est très clair. Regardez donc !

Nous avons d'abord la gamme du cheveu raide, du plus fin à gauche au plus épais à droite.

Même logique ici avec nos camarades aux cheveux ondulés.

Vous avez compris l'idée : 3A à gauche, 3B au centre, 3C à droite.

Même combat du côté des cheveux crépus...

Évidemment, les cheveux des acteurs changent d'un film à l'autre (voire d'une scène à l'autre) donc ne vous offusquez par si vous avez déjà vu Matthew McConaughey avec les cheveux lisses ou Morgan Freeman avec une longue chevelure raide...

Il s'agit d'un comparatif assez peu exhaustif dont la seule prétention est d'illustrer le modèle théorisé par André Walker, afin que vous en ayez une idée plus claire et plus fidèle.

Je précise par ailleurs qu'il existe d'autres classifications (FIA, LOIS, MIZANI...) que vous pouvez consulter sur le net. Néanmoins, j'estime que celle de A. Walker est de loin la plus claire, la plus simple et la plus efficace. À vous de juger...

"Ok Lucas, je suis 1A, 2B ou 4C. Et maintenant, je fais quoi ?". Eh bien, vous passez au paragraphe suivant. Tout simplement !

Pourquoi est-il important de connaître son type de cheveu ?

Connaître son type de cheveu peut paraître anecdotique, mais c'est pourtant un passage obligé.

Vous imagineriez-vous appliquer des crèmes au hasard sur votre peau, sans avoir déterminé au préalable si elle est plutôt sèche ou plutôt grasse ? Bien sûr que non... et le raisonnement devrait être identique dans le cas de votre chevelure.

Déterminer votre "identité capillaire", en croisant les deux classifications précédentes, va notamment vous permettre de choisir pertinemment :

  • le soin à adopter pour vos cheveux : en fonction de votre type, il faudra composer différemment avec les produits et autres masques pour éliminer l'excès de sébum ou leur rendre douceur et éclat.
  • les shampoings et après-shampoings les plus adaptés à votre crinière : ne miser jamais sur le classique savon 5 en 1 cheveux et corps... il vous fait économiser 5 minutes mais vous fait plus de mal que de bien à long-terme.
  • le soin le plus cohérent pour votre cuir chevelu : il est essentiel de le nourrir, de le débarrasser des impuretés et de le détendre.

Par exemple, notre confrère Maurice Style propose divers produits pour les chevelures raides et fines comme la sienne dans sa rubrique grooming.

Pour illustrer mes propos, je vais vous donner un exemple que je connais assez bien : le mien !

Dans un premier temps, j'ai des cheveux normaux . En ce qui concerne celle d'André Walker, je me situe plutôt sur un 1C , c'est-à-dire des cheveux raides et épais.

Sachant cela, j'opte pour un shampoing classique et neutre, sans effet volumateur pour ne pas épaissir davantage ma chevelure, et je n'applique pas de produits séborégulateurs.

Je ne mets pas non plus d'après-shampoing puisque son utilisation a plutôt vocation à réparer les cheveux secs et abîmés ou manquant de volume.

Par ailleurs, mon coiffeur m'applique un gommage et un masque du cuir chevelu toutes les trois à quatre semaines, ce qui permet d'éliminer les peaux mortes, de favoriser la circulation sanguine et... de se détendre !

Prendre soin de ses cheveux

On vient de le voir, connaître son type de cheveu est essentiel pour en prendre soin. Mais concrètement, comment fait-on au quotidien ? C'est ce que je vous explique tout de suite...

Si vous lisez attentivement, vous pourrez sûrement avoir une aussi belle crinière que Florian. Vous savez ce qui vous reste à faire...

L'analyse de Christophe

On sait que ceux aux cheveux épais les voudraient fins, que les bouclés voudraient ne pas l’être, que les blonds souhaiteraient être bruns et inversement… Bref, peut-on lutter contre la nature de ses cheveux ?

Oui et non. Tout dépend de la priorité et de l’effort (en temps et en argent) qu’on souhaite fournir. Dans le cinéma : tout est possible ! Dans vie courante, ce n’est pas toujours aussi simple. La question serait : faut-il lutter contre sa nature ou en faire un atout ?

Côté vêtements, un bon vestiaire repose sur de bons basiques. Qu’en est-il de la « trousse de toilette idéale » ? Quels sont les produits incontournables pour prendre soin de ses cheveux ?

Comme un vestiaire, chaque trousse devrait être différente. Néanmoins, il existe quelques invariants parmi lesquels : un bon shampoing, une brosse plate TIGI, une brosse 3 rangs en poils de sanglier, un peigne, de l'eau salée en spray, de la pâte de modelage flexible non grasse, un séchoir, un miroir de poche (pour le profil et l’arrière) et éventuellement une mini tondeuse…

Une cire coiffante Shu Uemura, un peigne, un Ocean Mist de chez Sachajuan et une brosse plate TIGI... de quoi commencer la trousse de toilette idéale selon Christophe.

Internet regorge d’« astuces de grands-mères » pour soigner ses cheveux et leur donner volume, éclat, douceur… Avocats, oeufs, miel, argile, tout y passe. Qu’en penses-tu ?

C’est comme chercher une solution pour se soigner sur Internet : c’est très risqué. Il faut absolument vérifier l’origine du texte, de la crédibilité de cette personne et voir si cela vous correspond vraiment. Le diagnostic est très important, c’est 50 % du succès.

Comment les laver ?

Là encore, j'ai demandé son avis (éclairé) à Christophe...

On entend tout et son contraire sur la fréquence et la façon de laver ses cheveux. Peux-tu clore ce débat et nous dire quand nous shampouiner ?

C’est comme pour le corps, le cuir chevelu doit être propre afin de ne pas étouffer les pores de la peau. On devrait se laver les cheveux au moins tous les deux jours en grande ville car la pollution et les odeurs sont captées en grande partie dans nos cheveux et la peau.

Il ne faut pas lessiver ou décaper les cheveux mais juste nettoyer en douceur, afin de laisser le film lipidique naturel qui nous protège.

LOL.

Maintenant que nous avons une idée générale de la fréquence, il faut savoir comment se laver les "tifs"! L'idéal serait de tabler sur de l'eau froide. Cela dit, je suis comme vous : prendre une douche froide tous les matins (surtout en hiver) ne me réjouit pas particulièrement...

À défaut d'opter pour une eau glaciale, faites donc en sorte ne pas soumettre votre chevelure à un bain bouillant et préférez autant que possible une température tiède pour ne pas l'agresser.

Ensuite, il faut passer au shampouinage. Ici, n'hésitez pas à masser votre cuir chevelu grâce à de petits mouvements circulaires. Vous liez ainsi l'utile à l'agréable puisqu'en plus d'être plaisante, cette technique permet d'améliorer la circulation du sang et de nettoyer votre crâne en profondeur.

Généralement, votre coiffeur procède à ce massage crânien avant de vous coiffer, ce qui favorise la circulation sanguine en plus de vous détendre. Chez Artley, le cadre est d'autant plus apaisant. (Crédits photo : Topsy One)

Le rinçage est l'étape suivante, et ce n'est pas la moins importante. En effet, elle permet d'évacuer les peaux mortes issues du massage ainsi que les "débris" accumulés pendant le nuit et/ou la journée.

Quels shampoings pour quels types de cheveux ?Je vous propose quelques idées...

  • Vous avez les cheveux secs ? Vous pouvez vous orienter vers ces shampoings Redken, ou vers tout autre produit nourrissant (souvent à base de beurre de karité ou d'huile végétale d'olive).
  • Vous avez les cheveux normaux ? Un shampoing neutre fera amplement l'affaire.
  • Si vous avez les cheveux gras, je vous conseille le shampoing enrichi aux nutriments de chez Baxter, agrémenté en acides aminés et kératine. Ici, l'idée est de limiter la production de sébum car c'est cette sur-sécrétion qui donne un effet "huileux" assez inélégant au cheveu. Il convient donc de purifier le cuir chevelu, ce que permettent des agents comme la menthe ou l'ortie.
  • Des cheveux très (trop?) fins ? Il existe également des shampooings volumisateurs pour atténuer ce phénomène, comme la gamme au miel de chez Leonor Greyl.
  • TIGI, AVEDA et ARTLEY propose également des produits naturels de qualité, sans sulfates ni colorants.

Comment les nourrir ?

Laver ses cheveux c'est bien, mais les nourrir c'est encore mieux. Une à deux fois par mois, autorisez-vous donc un petit masque capillaire, bénéfique tant pour votre cuir chevelu que pour vos cheveux... et votre moral.

Comme je le disais plus haut, les cheveux sont en première ligne et victimes de nombreuses agressions au fil des jours. Chaleur caniculaire, pluies battantes, produits coiffants divers et variés, pollution... autant de paramètres qui peuvent mettre à mal leur aspect.

Du coup, les nourrir est extrêmement important pour les revitaliser et leur donner meilleure mine.

Vous pouvez par exemple vous tourner vers :

  • un après-shampoing Sachajuan pour rendre vos cheveux plus forts et plus brillants (dans le bon sens du terme),
  • un masque réparateur de la même marque, pour leur rendre vigueur et vitalité,
  • des produits ultra-nourrissants, à base d'huile de jojoba ou de carthame par exemple. C'est presque obligatoire pour hydrater les cheveux crépus, souvent très secs,
  • un gommage, masque et/ou massage du cuir chevelu lorsque vous allez chez le coiffeur. Si vous avez le cheveu gras, réclamez un masque absorbant (souvent à base d'argile). À l'inverse, préférez un masque nourrissant si votre chevelure est plutôt sèche.

Comment soigner ses cheveux ?

Si vous respectez scrupuleusement les étapes que l'on vient de voir, vous n'aurez normalement pas besoin de soigner vos cheveux puisqu'ils seront en parfaite santé. Néanmoins, si votre routine n'était pas encore au point ou que, pour une raison ou pour une autre , votre crinière n'est pas au mieux, alors il faut la soigner.

Pellicules, décolorations impromptus... toutes ces tares ne sont pas forcément fatales ni irréversibles. Prévenir ces risques est essentiel et le plus souvent assez simple : il faut adopter des soins rigoureux et réguliers et, au besoin, les traiter spécifiquement.

Considéré comme le haut de gamme de L'Oréal, Redken propose une gamme très vaste de produits pour tous les types de cheveux. Malgré des tarifs intimidants, certains peuvent néanmoins constituer une alternative pertinente.

  • Pour éradiquer les pellicules, Sachajuan propose un shampoing "Professional haircare" qui agit aussi sur les rougeurs et les démangeaisons, tout comme Aveda avec un traitement anti-pelliculaire plus profond.
  • Si vos cheveux ont du mal à pousser ou s'ils vous paraissent faibles, Sachajuan est encore là pour vous avec son "Hair control treatment" qui favorise leur croissance tout en les renforçant.
  • Plus light, les shampoings et après-shampoings réparateurs TIGI permettent de remettre "sur pieds" les cheveux endommagés.

Comment se nourrir ?

Non, il n'y a aucune faute de frappe. Ce que nous mangeons peut avoir une influence sur nos cheveux.

"Nous sommes ce que nous mangeons.", nous dit Christophe.

Vous l'avez probablement remarqué : vous avez souvent la peau grasse lorsque vous ingurgitez un kebab double viande ketchup-mayo ou un menu Maxi Best-Of. Logiquement, le cuir chevelu réagit plus ou moins de la même manière...

Les cheveux, pas plus que votre beach body, n'aiment donc ni les tacos ni les pizzas. À l'inverse, les légumes et autres sources de vitamines B/C seront vos meilleurs alliés pour des cheveux solides et brillants.

En résumé...

Les aliments riches en zinc et fer sont également essentiels.

Pourquoi ? Simplement parce que la kératine a besoin de ces éléments pour assumer pleinement son rôle.

Comme quoi, il n'y a pas que l'alcool qui donne mal aux cheveux...

Les erreurs à ne pas commettre

Même si vous respectez à la lettre les préconisations précédentes, certains détails anodins peuvent mettre à mal votre rigueur et détériorer votre chevelure. Je vous livre une petite liste, assez exhaustive, des fautes les plus communes à éviter autant que possible :

  • ne lavez pas vos cheveux plus que de raison : il est inutile voire dangereux de vous shampouiner tous les jours. En effet, un lavage trop fréquent peut être contre-productif et assécher le cheveu ou, au contraire, favoriser le graissage du cuir chevelu. Pour les cheveux normaux, deux shampooings par semaine sont amplement suffisants. Si vous avez le poil sec, un à deux lavages hebdomadaires peuvent représenter un rythme cohérent, accompagnés de soins particuliers. Les cheveux gras ont besoin d'un soin plus fréquent et nécessitent un shampooing quotidien pour atténuer la sur-production de sébum.

En fonction de votre type de cheveux, il vous faudra laver vos cheveux à des fréquences différentes. Crédits photo : Reader's Digest.

Petite précision supplémentaire : pour les cheveux crépus, naturellement secs, optez pour un lavage tous les 2/3 jours, couplé à des masques et/ou après-shampooings hydratants et nourrissants.

  • prenez garde au sèche-cheveux : c'est plus pratique que la serviette, plus rapide que le séchage manuel, plutôt agréable en hiver... mais ce n'est pas pour autant une technique à adopter. En effet, la chaleur émanant de cet outil agresse le cuir chevelu, lequel produit du sébum pour se défendre. Cheveux gras assurés, donc, sans parler des brûlures potentielles. Si vous êtes un inconditionnel de cette arme, tenez-le éloigné de votre crâne et favorisez une température aussi basse que possible.
  • restez raisonnables avec les produits coiffants : le gel étouffe les cheveux et bouche les pores de la peau du crâne, ce qui est néfaste pour votre cuir chevelu. Une noisette de cire mate doit suffire à modeler votre coupe : contentez-vous en... ou changez de produit.

Spoiler : 30 grammes de gel ne vous permettront pas de braquer une banque. Tant qu'à faire, préférez donc un cire naturelle.

  • n'allez pas au lit avec les cheveux englués : si vous ne prenez pas de douche avant de vous coucher, passez-vous au moins quelques coups de brosse/peigne afin d'aérer votre chevelure.
  • attention aux couvre-chefs : il faut laisser votre crinière res-pi-rer ! Du coup, tâchez de ne pas abuser des casquettes, bobs et autres chapeaux pour ne pas entraver l'oxygénation de votre cuir chevelu ni votre circulation sanguine.

À petite dose...

  • fuyez les teintures : je le sais, les bruns voudraient être blonds et réciproquement, mais Mère Nature est plus forte que nos ambitions stylistiques. Du coup, composez un genre capillaire en rapport avec la nature de vos cheveux... et en accord avec leur couleur. Les teintures contiennent des produits chimiques dévastateurs pour vos poils et, croyez-moi, le jeu n'en vaut pas la chandelle.

Avec Luca, on a voulu tenter la coloration grise dernièrement, mais nos coiffeurs nous l'ont fortement déconseillé. Christophe m'a expliqué pourquoi : "Pour faire un gris, on doit enlever tous les pigments naturels pour obtenir un platine avant de faire un coloris durable, ce qui dégrade le cheveu. Concrètement, c’est un peu comme si on voulait bronzer une peau du blanc vers le chocolat en une journée : c’est possible mais très dangereux."

Du coup, on a abandonné l'idée et on se contente de nos tignasses brunes et épaisses... à l'italienne.

Avouez que le résultat aurait pu être sympa, comme chez Lucky Blue Smith.

Améliorer son style... capillaire

Vous avez reconnu votre type de cheveu, vous êtes incollable sur les soins que vous devez lui prodiguer, et vous avez donc désormais une belle et soyeuse crinière en pleine santé... mais avons-nous fait le tour ?

Évidemment non, reste à savoir comment améliorer ce que nos amis anglophones appellent le "hairstyle".

Les bonnes questions à se poser

Avant d'opter pour telle ou telle coiffure, il faut se poser une série de questions simples qui vous aideront à déterminer celle qui vous correspond le mieux :

  • Combien de temps êtes-vous prêt à consacrer à votre coupe au quotidien ? Que vous soyiez du genre à mettre deux coups de peigne en sortant de la douche ou que vous préfériez agencer vos cheveux au détail près pendant 20 minutes, c'est un paramètre à prendre en compte avant de choisir votre coiffure.
  • À quelle fréquence souhaitez-vous vous rendre chez le coiffeur ? Que vous adoriez vous faire shampouiner ou que l'épreuve des ciseaux soit une vraie angoisse, il faut adapter vos cheveux en fonction de cette réflexion.
  • Quel budget êtes-vous prêts à engager pour votre "haircut" ? Équipements, masques, teintures, taille, ciseaux ou tondeuse, massages... toutes les coupes ne se valent pas et ne nécessitent pas le même entretien : autant d'éléments à considérer en fonction de votre porte-monnaie.

Toute une routine...

  • Quelle coiffure est la plus à même de matcher avec votre style vestimentaire ?
  • Enfin (et surtout), quel est le style capillaire qui vous plait ?

En répondant à ces questions, vous aurez un aperçu relativement fidèle de la coiffure à adopter, en cohérence avec vos goûts et vos moyens.

La seconde étape, sans doute la plus compliquée, est de savoir si la coiffure de vos rêves peut correspondre à la forme de votre visage.

Bien choisir sa coiffure

Choisir ses vêtements peut être une affaire délicate, mais adopter une coiffure est une autre paire de manches. En fonction de votre type de cheveux, vous n'êtes pas totalement libres d'opter pour l'une ou l'autre.

Sauf dans le monde merveilleux de Photoshop, bien entendu... (Crédits photo : DesignCrowd Graphism)

En plus de votre profil capillaire, il faut également tenir compte de la forme de votre visage avant de prendre une décision. De la même manière qu'on choisit un tee-shirt en fonction de sa carrure et une paire de lunettes en fonction de son faciès, on détermine forcément une coupe de cheveux en se demandant si elle mettra son minois en valeur.

Allez, je vous explique ça tout de suite.

Gloire à l'ovalie

Avoir le visage oval, c'est un peu comme avoir le cheveu normal ou une morphologie ordinaire : vous pouvez vous permettre tout et (presque) n'importe quoi sans prendre trop de risques.

En effet, il s'agit de la forme polyvalente par excellence, qui autorise un très grand nombre de coiffures.

Vous reconnaîtrez une face ovale à son large front et son menton arrondi. C'est une forme bien proportionnée et parfaitement équilibrée.

Cheveux courts ou long, tirés en arrière ou pas, gominés ou non... les chanceux au visage oval peuvent tout tenter. Qu'importe la coiffure, elle aura du mal à déséquilibrer l'harmonie globale de la figure. Mettez une noisette de cire pour les plaquer sur le côté à la David Beckham ou coupez-les ras à la manière de Barack Obama, mais surtout restez calmes : vous avez peu de chance de vous tromper. (Crédits : schémas par NinjaSoar.)

Pour une coupe au carré

Si votre tête ressemble davantage à celle d'un petit bonhomme Lego, vos possibilités sont un petit peu plus limitées, sans être trop restreintes pour autant.

Tempes brutes ? Mâchoire massive ? Lignes franches et nettes ? Vous êtes concernés !

Dans ce cas, on vous conseille d'adopter une coupe relativement courte et très précise pour revendiquer l'aspect brut de votre visage. Vous pouvez également l'étirer visuellement en dressant vos cheveux contre la gravité.

Comme Cristiano Ronaldo, plaquez vos cheveux sur le côté pour affirmer la géométrie de votre visage. Ça fonctionne parfaitement. Si vous préférez l'allonger artificiellement, inspirez-vous plutôt du style du chanteur The Weeknd, lequel a troqué son épouvantail capillaire pour un afro léger.

Évitez de tourner en rond

Un front plutôt étroit et des mâchoires assez larges sont souvent les attributs principaux d'un visage rond. Si le vôtre répond à ces critères, alors il vous faudra opter pour une coiffure qui étire votre tête dans le sens de la longueur.

Pour donner du volume, préférez des coupes aériennes qui allongeront la silhouette de votre visage : armez-vous de cire et envoyez-vous en l'air (vos cheveux, du moins).

Si notre Frédéric Chau national a compris qu'il fallait étirer son visage grâce à une coupe élevée, ce n'est pas le cas de Laurence Fishburne dont la coupe à ras accentue la rondeur de son visage...

Quid du visage oblong ?

Comme son nom l'indique, le visage oblong ressemble à un oval allongé. C'est un visage effilé, filiforme, qu'on reconnaît aisément à son long menton et à son étroitesse.

Vous vous en doutez, les coiffures aériennes, que l'on conseillait pour les faciès ronds, sont ici proscrites. Votre tête est déjà suffisamment longue pour ne pas l'étirer davantage avec une coupe haute.

Plus encore, il faut éviter de couper court sur les tempes, ce qui accentuera sévèrement le phénomène de "face d'aubergine" .

Mahershala Ali a tout bon : rien de plus adapté qu'une coupe courte sur un visage oblong pour atténuer la taille du visage. À droite, Jon Hamm n'est pas en reste puisqu'il décide de ramener ses cheveux sur son front. Un choix judicieux pour un résultat bluffant : les proportions sont très équilibrées.

Un visage gros comme le Ritz...

Le visage dit "en diamant" est un dessin très particulier et somme toute assez rare. Il caractérise un agencement très spécial, mettant en scène un front et un menton étroits ainsi que de larges pommettes.

Pas 36.000 solutions avec ce type de structure : il faut apporter du volume sur le haut de la figure.

Brushing massif sur des cheveux longs, coiffure en épis, bref : du vo-lume !

Que ce soit Vincent Cassel ou Benedict Cumberbatch, chacun a compris la nécessité de densifier le haut du visage en cas de plastique "en diamant". C'est très bien exécuté d'un côté comme de l'autre. Des diamants bruts, si j'ose dire.

Géométricks

Je ne vous fais pas un dessin : le visage triangulaire s'illustre par son menton et ses mâchoires larges, ainsi que son front étroit.

Comment s'en accommoder ? Il faut, là encore, apporter du volume sur le sommet du crâne pour calmer l'effet "pointu" du haut du visage.

Deux techniques, aussi efficace l'une que l'autre. Comme sur la photo de gauche, vous pouvez rabattre vos cheveux sur votre front pour donner un effet "casque" adoucissant la forme triangulaire de votre figure. Sinon, conserver une certaine longueur sur les tempes et une coupe plutôt classique peut très bien fonctionner : l'exiguïté de votre front est compensé par la largeur de votre coiffure.

Coup(e) de coeur

La dernière forme de visage, dite "en coeur", a des caractéristiques particulières : front large et menton étroit. Dans l'idée, on pourrait presque l'assimiler à un triangle inversé.

C'est un format peu commun qui s'accommode bien des cheveux longs, lesquels compensent généralement la taille du front. Cela dit, d'autres coiffures peuvent convenir à ce genre de faciès : peignées sur le côté voire tirées en arrière.

Paul Dano, dont le visage laisse clairement apparaître ce fameux coeur, mise avec succès sur une coupe longue qui harmonise et équilibre l'ensemble de sa figure. À droite, Chiwetel Ejiofor opte quant à lui pour une coupe courte dont les côtés, un peu trop longs, tendent à accentuer la largeur de son front... ce qui n'est pas forcément concluant. Avantage à l'acteur américain ici !

Les tendances d'aujourd'hui et de demain

Maintenant que vous avez une idée du style de coiffures que vous pouvez adopter en fonction de la forme de votre visage, reste à savoir si celle pour laquelle votre coeur penche sera en vogue dans les mois à venir.

Du coup, j'ai demandé à Christophe quelles seraient les coupes à la mode d'ici 2018. Sa réponse ? La voici !

Pour 2017, plusieurs tendances vont dominer : celle des grandes tailles avec cheveux frisés et style rétro ; celle de "l’animal" - c'est-à-dire des coupes mi-longues, à la fois chics et rebelles - et celle du sport mélangé à de l’urbain, façon undercut.

Pour 2018, je pense que le crâne rasé et les cheveux décolorés vont faire un retour en force.

Côté style rétro, on devrait retrouver la fameuse coupe "Pompadour", illustrée ici par Ed Westwick. Cheveux peignés vers le haut, laissant le front dégagé, ce style est relativement intemporel et très présent de nos jours.

Dans le genre rétro, l'Ivy League Cut n'est pas en reste. Plaquée sur le côté, éventuellement avec une petite mèche sur l'avant du crâne, cette coupe rappelle la Pompadour en plus court. Aussi appelée Princeton ou Harvard clip, elle a obtenu ce titre à la suite de son succès dans les universités nord-américaines.

Du nom de l'empereur romain, la "coupe Cesar" devrait également faire un come-back attendu. Cheveux courts laissant apparaître une frange (plus ou moins marquée) pour un look naturel et plutôt polyvalent. C'est un format qui convient particulièrement aux visages ovales, oblongs voire triangulaires.

La coupe "slicked back" (littéralement "lissée vers l'arrière") est également un incontournable. Le concept ? Des cheveux longs sur le dessus du crâne, tirés en arrière à l'aide de gomina. De nos jours, le gel et même le fer à lisser ont remplacé la brillantine mais l'esprit reste le même.

Christophe évoque également la tendance de la coupe mi-longue, à la fois sophistiquée et non-conventionnelle. Sur des visages ronds ou triangulaires, cette coiffure peut être votre meilleure alliée, en plus d'être un parti-pris stylistique audacieux.

LA tendance capillaire qui aura marqué 2017 de son empreinte ? Probablement l'undercut, comme le souligne Christophe. Cette coupe, longue sur le dessus du crâne et rase sur les côtés, a changé de dimension cette année en devenant un véritable classique. Comme Kendrick Lamar ou Brad Pitt, beaucoup, beaucoup, beaucoup l'ont adoptée.

Popularisée sur les terrains de foot et dans les clips de rap, la décoloration semble être la grande tendance de demain. En tout cas, Christophe n'en doute pas et semble sûr que le blond platine s'étendra rapidement hors du pré et des studios. Pour le meilleur... ou pour le pire ?

Attention : si ces tendances sont en vogue, elles ne sont pas à adopter à tout prix pour autant ! J'ai d'ailleurs demandé son avis à Christophe à ce sujet :

Dans le monde de la coiffure comme dans celui de la mode, toutes les tendances sont-elles bonnes à suivre ?

Non, évidemment ! Chacun doit assumer son style. La mode se démode bien trop vite... pas le style !

D’où viennent ces tendances ?

Elles viennent principalement de la mode mais aussi de tous les supports média/digital qui nous entourent : Internet, TV... Cela fonctionne par cycles mais ceux-ci sont évolutifs. Ces tendances sont parfois trompeuses car la coiffure devrait faire partie d’un style : elle apporte une identité et valorise chaque personne en théorie.

Le mot de la fin

S'il fallait résumer ces 6.000 mots en une phrase, je vous dirais que le plus important est de déterminer votre type de cheveux. C'est vraiment l'étape préliminaire, absolument cruciale. Cela vous permettra d'apprendre à les entretenir et les soigner comme il se doit, afin d'avoir une chevelure en pleine forme. En dernier lieu, stylisez à votre guise, selon vos inspirations personnelles et votre garde-robe.

En tout cas, j'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire cet article que j'en ai pris à l'écrire, notamment grâce à l'aimable et experte participation de Christophe Adric, que je remercie chaleureusement au nom de toute l'équipe.

PS : Si vous avez des interrogations, ne vous faites pas de cheveux blancs... on y répond juste en dessous dans les commentaires ! 😉

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