Pour éviter les faux-pas, vérifiez les points suivants :
1
Vérifiez qu’il soit majoritairement composé de fibres naturelles.
2
Vérifiez que les bords-côtes sont bien élastiques et reviennent en place sans se détendre.
3
La couture d’épaule tombe... sur l’épaule.
4
La coupe est suffisamment ajustée pour ne pas bouffer.
S'il y en a une, veillez à ce que la fermeture à glissière soit de qualité (cf. RIRI, YKK, Talon).
L'ANATOMIE DU HOODIE
Les tricots de coton majoritairement utilisés pour le hoodie son les mêmes que pour le sweatshirt :
LE JERSEY
C'est le tricot le plus utilisé dans l'industrie de l'habillement, car il est le plus simple à réaliser.
LE MOLLETON
C’est un tricot double composé de deux mailles de longueurs différentes. Les plus longues, flottantes vont être coupées, grattées puis rasées pour obtenir une surface duveteuse. Seul l’un des côtés subit ces étapes pour obtenir le molleton.
LE TRICOT EN NID D'ABEILLE
Cette structure de tricot rend le vêtement naturellement stretch, et plus agréable à porter.
LE TRICOT GAUFRÉ
Une différence de tension entre le fil de chaîne et le fil de trame est créée lors du tissage : cela s'appelle "gaufrer" le tissu.
AUX ORIGINES DU HOODIE
Petit frère du sweatshirt, le hoodie est apparu dans les années 30 aux Etats-Unis. Peu coûteux et couvrant, il est d’abord destiné aux ouvriers américains des entrepôts frigorifiques. Mais rapidement, les sportifs l’adoptent pour compléter leurs collections de sweatshirt.
Plus tard, dans les années 70, il devient l’un des vêtements icône du mouvement hip-hop notamment pour son confort et sa liberté de mouvement. Parallèlement, sa capuche permet de se couvrir le visage, un détail apprécié par les gangsters.
L’usage dérivé du hoodie en « cagoule » ternit largement son image. Il faut attendre les années 90 pour que des marques comme Ralph Lauren redorent son image et lui donnent une dimension preppy.