Enfin ! Après de nombreuses embûches dues au Covid-19, on est très fier de vous présenter cette collaboration avec Kestin qu'on a voulu garder dans le plus grand secret.
Travailler avec Kestin, un designer aussi expérimenté et respecté, fut pour moi une expérience incroyable, et c'est un honneur pour BonneGueule de collaborer avec cette marque.
Pour résumer, voilà ce que l'on va voir ensemble :
- c'est une collaboration avec Kestin, une marque écossaise, au style "workwear contemporain"
- c'est une parka 100% coton bio en Ventile
- elle est fabriquée au Royaume-Uni
- il y a une doublure amovible pour la porter toute l'année
RDV en fin d'article pour les détails concernant les délais d'expédition !
Comme le dit Kestin :
Ensemble, nous avons créé une parka de la plus grande qualité, qui est intemporelle et qui ne cessera de se bonifier avec le temps.
Coton bio, made in UK, Ventile, Écosse, le programme est chargé, mais avant tout, voyons comment j'ai pu rencontrer Kestin.
La rencontre avec Kestin… grâce à un lecteur !
Tout commence au printemps 2019…
Un jour, je reçois un mail d'Ewen, un lecteur de BonneGueule. Il me dit qu'il travaille pour une marque écossaise, qu'ils sont justement présents à un salon professionnel à Paris et qu'il faut que je rencontre le créateur, car on est sur la même longueur d'onde.
Et vous l'avez deviné, il s'agissait de Kestin.
Je connaissais déjà la marque avant, mais là j'ai vraiment pu apprécier et rentrer en détails dans ce qui rend les collections de Kestin si uniques : cet esprit vintage/workwear contemporain.
Kestin, c'est un mec très très très cool , très souriant et accueillant.
Je ressens cette même longueur d'onde que j'ai pu avoir avec Mattia de A.B.C.L ou l'équipe de Norwegian Rain. D'ailleurs Mattia et Kestin se connaissent un peu à force de se croiser dans des salons !
Il illustre à la perfection notre devise "Des Vêtements et des Hommes"…
Il me présente sa collection en détail, et son utilisation de matières japonaises ou de tissus plus techniques me parle beaucoup, on a des goûts très proches. Le workwear, le vintage, le militaire, l'outdoor sont ses influences.
Le point commun ? Des vêtements fonctionnels, pratiques, avec un design bien senti grâce à l'expérience de Kestin.
On parle d'une éventuelle collaboration, et il est clair qu'on doit se revoir avec nos équipes.
Julien et moi décidons de nous rendre à Edimbourg quelques mois plus tard, pour s'immerger dans l'univers de Kestin.
L'univers de Kestin à Edimbourg
C'est la partie que je préfère le plus dans une collaboration : rencontrer le créateur dans son lieu de vie et de travail. Et dans le cas de Kestin, je n'ai pas été déçu !
On arrive à leur flagship, qui est une boutique sur les docks d'Edimbourg. Le bureau de la marque est juste derrière la boutique, et ils ne sont pas seuls. Ils sont situés dans un hub créatif qui regroupe des photographes, des designers, de petites agences de marketing, etc. C'est un environnement où je sens un vrai bouillonnement créatif.
J'apprendrai plus tard que cet endroit a un nom, le Custom Lane, et c'est Kestin qui l'a développé avec un ami.
Nous faisons la rencontre de Gemma, sa compagne qui gère l'image de la marque, aussi adorable que lui (et elle a un sacré style workwear décliné au féminin).
Quant à la boutique, elle représente parfaitement leur motto "Subtil, mais distinctif", avec une décoration épurée, et quelques éléments qui viennent donner de la personnalité à cet endroit. Exactement comme la maison où habitent Kestin et Gemma, où ils ne veulent pas une décoration trop précieuse, mais plutôt qui raconte une vraie histoire.
Puis on prend le temps de se poser et de découvrir les influences de Kestin.
Il me montre ainsi une veste de spéléologie des années 70, avec une coupe au niveau de l'épaule qui l'intéresse particulièrement. Une veste en Gore-Tex d'alpinisme des années 80. Ou encore un vêtement militaire de la Seconde Guerre mondiale.
J'ai aussi l'occasion de découvrir sa collection complète, et je suis impressionné par la maturité de sa vision créative, tout est impeccablement cohérent. Côté couleur, on trouve pas mal de teintes type moutarde, rouille, mais aussi des bleus pastels, du kaki, du sable ou de l'olive.
On sent que Kestin est un designer très expérimenté. Mais d'ailleurs, d'où lui vient cette expérience dans le vêtement masculin ?
Kestin et son parcours
Comme vous le savez, avant de parler de vêtements, j'aime en savoir plus sur l'homme derrière, et encore plus lorsque le créateur en question est d'une grande humilité et a les pieds sur terre.
Donc, dans le cas de Kestin, commençons au tout début, au moment de son enfance…
Kestin enfant qui découvre le style
Ses premières influences, en termes de style, sont… son père et son grand-père !
En effet, son père était architecte et très bon dessinateur, c'est lui qui donne à Kestin le goût du dessin et de la création.
Avec lui, il fait de la pêche à la mouche, et il apprécie plus que tout les sorties au grand air, d'où son futur goût pour des vêtements que l'on peut porter tous les jours, que ça soit pour une promenade à l'orée d'une forêt ou au bord d'une plage.
Quant à son grand-père, il s'appelle Bill Hare, il était un ancien pilote de la Royal Air Force, et Kestin était fasciné par ses aventures en Rhodésie… et son uniforme militaire.
C'est d'ailleurs cette fameuse veste de la RAF qui donnera naissance à l'une des toutes premières pièces qu'il fabriquera par Kestin.
Comme le dit Kestin, son grand-père était un homme avec un sacré style, mais qui ne s'en rendait pas compte. Et c'est exactement ce que j'ai pensé en voyant Kestin… Il me rappelle Mattia de ABCL : un mec super stylé, mais qui a l'air d'être à des kilomètres de se prendre la tête sur son style.
C'est un état d'esprit très décomplexé du vêtement, à la fois très détaché tout en étant passionné.
Mais je m'égare !
Il tente de suivre un cursus d'architecture, mais il échoue au concours d'entrée.
Et finalement, son entrée dans le monde de la mode va se jouer à pas grand-chose…
Ses études dans la mode
Kestin est quelqu'un qui aime le clubbing et l'électro. Il avait un ami qui était très impliqué dans cette culture et ensemble, ils décident de rendre visite à sa petite sœur à Newcastle. Celle-ci y étudie la mode, et c'est un déclic pour Kestin.
Il décide de postuler et il est accepté !
Ainsi commencent ses études dans la mode malgré, de son propre aveu, une première année d'école très portée sur les soirées électro…
Kestin est très inspiré par certains de ses professeurs, expérimentés dans le monde du prêt-à-porter, et cela le conforte dans son choix.
Par "hasard", l'époux d'une de ses professeures était responsable du design chez Nigel Cabourn.
Kestin et Nigel Cabourn : le début d'une longue histoire
Et il est impossible de parler de son parcours sans évoquer Nigel Cabourn.
Nigel Cabourn, c'est un designer vétéran, et c'est l'un des pionniers du "workwear contemporain". C'est d'ailleurs l'un des tout premiers créateurs à remettre le Ventile sur le devant de la scène. C'est un créateur très respecté et il est régulièrement pris en photo dans la rue.
Et c'est comme ça que Kestin fait son premier stage chez Nigel Cabourn. Il explique qu'avant sa rencontre avec Nigel Cabourn, il aimait déjà les vêtements vintage, mais que là, il est passé à un autre niveau.
Kestin a vraiment compris en quoi le vintage pouvait servir de point de départ pour designer des vêtements. C'était d'autant plus une chance pour Kestin que Nigel était l'un des plus importants collectionneurs de vêtements vintage au monde.
Il est admiratif devant la volonté de Nigel d'aller aux quatre coins du monde trouver des pièces rares et de tenter de les répliquer, en utilisant les mêmes tissus d'époque… dans les usines d'origine !
Il poursuit son cursus chez Reiss, une marque britannique inconnue en France, avec un positionnement milieu de gamme autour de vêtements élégants et urbains.
C'est là où Kestin se passionne pour le travail dans un studio créatif.
Finalement, ses études se terminent et il revient travailler chez Nigel Cabourn, et son goût du vintage ne fait que grandir. C'est à ce moment-là qu'il devient "Head of Design" (=chef de collection) pendant 8 ans.
Le souci de qualité de Nigel a amené Kestin à arpenter tout le Royaume-Uni pour connaître toutes les usines du pays.
Ce fut des années très formatrices pour Kestin, et il a encore beaucoup de gratitude d'avoir vu Nigel se démener pour trouver des tissus rares et challenger sans cesse l'industrie textile britannique.
Quand on demande à Kestin pourquoi il se décide à quitter Nigel Cabourn 8 ans plus tard, il explique que Nigel est un grand puriste du vintage et de la réplique, et que lui voulait apporter une touche plus technique et moderne.
Il quitte donc Newcastle pour Edimbourg et devient freelance pour Burberry et Margaret Howell.
Mais au fond de lui, il a cette envie… Cette envie de faire les choses par lui-même et pour lui, en s'appuyant sur son expérience et les relations qu'il a tissées avec les usines britanniques.
Et là aussi, le destin va lui donner un petit coup de pouce.
La naissance de la marque Kestin
Il est approché par le fondateur d'une marque de chaussures fabriquées à Northampton voulant lancer du vêtement. Cette marque, c'est Common People.
Mais la mayonnaise ne prend pas, et sur la suggestion d'un partenaire japonais, il décide de vendre les dernières pièces de cette marque sous son nom, alors qu'il n'y avait jamais pensé.
Une marque qui synthétise :
- l'importance de l'outdoor dans la vie de Kestin
- son lien avec le vintage
- son goût pour l'industrie textile britannique
- son expérience des tissus
- sa vie en Écosse, avec ce goût pour les moments simples et authentiques
Kestin le résume ainsi :
Nous ne suivons pas les tendances, nous produisons des vêtements qui durent et qui s’améliorent avec l’âge. Nous sommes une petite équipe de passionnés qui aime ce qu’elle fait. Nous créons avec émotion et nous voulons que nos pièces vous fassent ressentir quelque chose.
Je veux aussi vous montrer une facette de l’Écosse dont vous ignoriez l’existence, en partageant des parties de notre culture peu visibles et en expliquant ce qui nous motive.
La marque Kestin était née pour de bon.
Puis petit à petit, la patte créative unique de Kestin fait mouche et le bouche-à-oreille s'amplifie. La marque est à présent distribuée dans des dizaines de points de vente réputés du monde entier.
Après avoir pris le temps de poser le contexte, il est de temps d'entrer dans les détails de cette parka.
Pourquoi une parka avec Kestin ?
En fait, Kestin a une grande maîtrise de l'outerwear, pour deux raisons :
- il habite en Écosse
- et c'est un type de pièce phare qu'il a travaillé chez Nigel pendant presque une décennie
Il a une longue de l'expérience sur la coupe d'une épaule, la largeur d'une manche, la longueur d'une parka, le tombé d'une capuche, etc.
Comme dit Kestin, l'outerwear c'est le test ultime pour un designer, car il faut créer une pièce belle et évidemment fonctionnelle.
Julien et moi repérons une parka en nylon de l'été 2019, elle-même basée sur une parka type M-51. C'est une pièce que Kestin aime beaucoup pour sa fonctionnalité et son style immédiatement reconnaissable.
Kestin aime également le style "mods", cette sous-culture des 50s au Royaume-Uni.
Pour rappel, à l'époque des mods, la parka était un moyen peu cher de protéger son costume lors d'une virée en scooter. Pièce increvable, terriblement pratique, propice à la personnalisation, il n'en fallait pas plus pour que la parka devienne une pièce essentielle chez les mods.
À titre personnel, j'aime beaucoup leur audace de l'époque, où ils n'avaient pas peur de porter une telle pièce par-dessus une tenue très habillée.
Notre interprétation d'une parka BonneGueule x Kestin
Comme le dit Kestin :
C'est une parka pour la vie : un classique au design qui ne sera jamais daté, avec des finitions de qualité pour une pièce très durable et chaude. Chaque petit détail a été pensé pour la rendre pratique tout en conservant un design très simple : sophistiqué, subtil, mais distinctif.
Nous décidons donc de la réinterpréter avec une approche plus "puriste" selon les mots de Kestin : utiliser une doublure amovible technique et du Ventile, une matière performante qu'il a aussi travaillée pendant des années et qu'on a choisie autour d'une passion commune.
Un Ventile… en coton bio !
Il était évident qu'en collaborant avec une marque écossaise, on devait utiliser ce tissu créé il y a un demi-siècle au Royaume-Uni, taillé pour faire face aux intempéries en tout genre !
🌊 C'EST RÉSISTANT À L'EAU
C'est LA caractéristique du Ventile ! Son fonctionnement est facile à comprendre : c'est un coton tissé densément qui empêche l'eau de rentrer.
🌬️ C'EST RESPIRANT
Ventile affirme que c'est le tissu imperméable le plus respirant qui soit. Je n'irai pas jusque là, mais il est clair que sa respirabilité dépasse de loin celle de n'importe quelle membrane. Tout simplement, car l'air peut facilement circuler entre les fibres de coton, contrairement au film plastique d'une membrane.
🌪️ C'EST COUPE-VENT
Le Ventile ayant un tissage très dense, il protège efficacement du vent, et c'est pour ça qu'il est apprécié chez certains explorateurs arctiques, l'enjeu pour eux étant d'avoir un tissu très respirant, qui laisse évacuer la vapeur du corps tout en les protégeant du vent.
🤫 C'EST SILENCIEUX
Un tissu technique en synthétique fait parfois un peu de "bruit" quand on bouge, à cause de sa main craquante. Sur du Ventile, ce n'est pas le cas, et ça fera autant de bruit que si vous bougiez avec une chemise en coton, à savoir pas grand-chose.
🌦️ C'EST ADAPTÉ À TOUS LES CLIMATS
Évidemment, c'est un tissu très utile contre la pluie, mais pas seulement.
Ventile dit que c'est un tissu qu'on peut porter "en allant pêcher du saumon en Écosse, faire de la randonnée dans les Alpes ou pendant une leçon de golf avec beaucoup de vent".
Et encore, je suis gentil, mais sachez que les vestes en Ventile ont été portées en haute montagne pour gravir l'Everest, dans l'Arctique par Ranulph Fiennes ou même dans la jungle sous la recommandation du général Mac Arthur !
⚒️ C'EST DURABLE
Non seulement le Ventile prend une jolie patine avec le temps, mais c'est aussi un tissu résistant dans la durée. Pas de problèmes de délamination ou de cloques qui peuvent arriver sur une veste en tissu à membrane fréquemment utilisée.
C'est un point qui peut paraître anodin, mais ça change tout : le Ventile est un tissu qui supporte bien mieux un usage sur plusieurs années qu'une membrane technique.
🖼️ ET C'EST BEAU !
Vu que c'est un tissu 100% coton, on est à des années-lumière d'un rendu "plastique" d'un tissu technique en polyester.
Le coton va magnifiquement bien vieillir et se patiner. Il est courant que des marques type héritage/vintage/workwear haut de gamme utilise du Ventile pour des trenchs, des parkas, des blousons et même des safari jackets.
Du côté BonneGueule, bien que ça soit une matière qu'on a pas mal travaillée, on a voulu aller plus sur la question environnementale. C'est donc un Ventile issu de la gamme "coton biologique".
Son poids de 252g/m2 est l'un des plus élevés de chez Ventile, c'est l'assurance d'avoir une parka qui va bien vieillir dans le temps .
Note importante : le mannequin mesure 1m88 !
Comme je l'ai évoqué, Kestin a une histoire particulière avec le Ventile :
Le Ventile est l'un des premiers tissus techniques que l'on m'a présentés, c'est une matière pour laquelle j'ai de la nostalgie et qui me propulse en arrière, à mes débuts de designer.
C'est un tissu que Nigel Cabourn lui a fait découvrir il y a 20 ans, lors de ses premiers pas dans le prêt-à-porter masculin. Il aime particulièrement ce toucher naturel, dû au 100% coton, contrairement à la main synthétique d'un Gore-Tex.
Le souci du détail
Une poche zippée
Sous la poche gauche, il y a une petite poche zippée qui permet de sécuriser quelques effets personnels type porte-cartes, écouteurs, clés, etc.
C'était une demande Julien et moi, car comme vous le savez, j'aime bien avoir une petite poche zippée qui me rassure.
Un montage raglan aux épaules
A l'instar de notre blouson en Ventile, les épaules ont un montage raglan. Dans le cas de ces pièces d'extérieur, ce type de montage est plus pertinent, car en cas d'averse, il empêche que l'eau ne tombe directement sur la couture et s'infiltre.
Une doublure amovible en Climashield
Comme je vous l'ai dit, on voulait faire de cette parka une pièce qui peut se porter toute l'année, et c'est pour cette raison qu'on a demandé à Kestin de rajouter une doublure amovible.
Vous pouvez donc enlever la doublure grâce à un système de bouton.
Le patronage de base ne prévoyait pas de doublure amovible, mais l'idée a plu à Kestin.
On a insisté pour que l'isolant soit du Climashield, car vous connaissez mon amour pour cette ouate technique, qui a parfaitement fait ses preuves, que ce soit chez nos clients ou chez les marques outdoor/militaires qui l'utilisent.
Kestin ne connaissait pas cet isolant, il ne l'avait jamais travaillé, et c'est donc le tout premier vêtement en Climashiend estampillé Kestin.
Avoir apporté cet isolant à un designer aussi expérimenté que Kestin, c'est ma petite fierté à moi !
J'ai longuement expliqué pourquoi j'adore autant le Climashied, je vais donc rappeler les points clés :
- ce sont des filaments continus : il a donc une bien meilleure résistance dans le temps
- il résiste très bien à la compression, il retrouve son gonflant très rapidement
- il évacue l'humidité, contrairement au duvet qui a du mal à la gérer
Pour plus de détails sur le Climashield, je vous invite à (re)lire l'article de présentation de notre coach jacket.
Ici, c'est du Climashield Contur avec un poids de 120g/m2.
C'est le poids du Climashield utilisé par les randonneurs qui viennent à bout du PCT, cette très longue randonnée sur la côte américaine, sur plusieurs mois, où l'on passe par des déserts brûlants et de la neige. Et ils ne peuvent emporter qu'un seul mid layer, qui doit pouvoir être utile dans un maximum de situations, ni trop froid, ni trop chaud.
C'était important pour moi d'avoir une doublure plutôt légère pour vous permettre de porter une grosse maille en-dessous si besoin est, voire même un de nos cardigans épais.
Cela vous permet d'avoir un "réglage" très fin du juste niveau d'isolation thermique en jouant sur la doublure amovible et sur l'épaisseur de la maille que vous portez.
Et si jamais vous souhaitez porter nos gilets sans manches en-dessous, sachez que les deux couches de Climashield additionnées sont comparables à l'épaisseur de Climashield utilisée pour les vêtements grands froids des marques outdoor.
🇫🇷 Petit point cocorico : le nylon de la doublure vient d'une société française !
Une parka "made in UK"
C'est quelque chose qui tenait beaucoup à cœur à Kestin : il voulait que cette parka soit fabriquée au Royaume-Uni, comme 50% des collections Kestin (le reste est au Portugal).
Elle est fabriquée chez l'un des plus anciens ateliers d'outerwear près de Londres.
Mon expérience personnelle : à quelles températures porter cette parka ?
Ah, la question à un million (de parkas) ! Je commence à avoir une longue expérience du Ventile et du Climashield, et plus le temps passe, plus je peux affiner et compléter ma réponse à cette question.
Sans la doublure amovible
Sans la doublure, c'est une parka qui est prévue pour être portée très loin dans l'été. D'ailleurs, si jamais vous avez un été pluvieux, c'est clairement la pièce de pluie la plus respirante que vous pourrez avoir, loin devant une membrane.
D'après mes expériences personnelles :
- parka + tee-shirt/chemise : entre 23°C et 17°C (allez, on peut pousser jusqu'à 15°c si vous marchez d'un bon pas)
- parka + sweatshirt en coton : entre 20°C et 15°C
- parka + blazer et chemise : entre 20°C et 12°C (merci la laine thermorégulante du blazer)
- parka + pull en laine fin : entre 17°C et 10°C
- parka + pull en laine moyen/épais : vous pouvez descendre jusqu'à 5°C
Evidemment, ce n'est pas à prendre au premier degré près, mais ça vous donne une bonne idée d'à quoi vous attendre.
Avec la doublure amovible
C'est là où elle devient une pièce capable d'affronter l'hiver, et là aussi voici mes recommandations en fonction de mon expérience personnelle :
- parka + doublure amovible + tee-shirt/chemise : entre 18°C et 12°C
- parka + doublure amovible + sweatshirt en coton : entre 15°C et 10°C
- parka + doublure amovible + blazer et chemise : entre 15°C et 8°C (merci la laine thermorégulante du blazer)
- parka + doublure amovible + pull en laine fin : entre 10°C et 5°C
- parka + doublure amovible + pull en laine moyen/épais : vous pouvez descendre jusqu'à -5°C, mais vous avez intérêt à porter vos vêtements les plus chauds en-dessous.
Donc si je dois résumer, je dirai qu'elle peut se porter de 23°C (et plus particulièrement par climats chauds et pluvieux) jusqu'à -5°C.
Quand je vous dis que l'intention était d'en faire une pièce 4 saisons…
Notre parka en action
Je vais vous donner un cas concret d'utilisation de cette parka.
Dans deux semaines, je pars à Tours quelques jours. Il y fera entre 10°C et 18°C. Et beaucoup de pluie est annoncée.
J'y vais avec un style plutôt décontracté (sweat, sneakers), mais je vais quand même prendre un blazer avec une chemise.
Et pour le voyage, j'ai envie de prendre un sac à dos, donc il faut absolument une pièce d'extérieur sans rembourrage aux épaules pour ne pas l'abîmer avec les bretelles du sac à dos.
Quelle pièce d'outerwear peut me permettre de gérer de la pluie et d'être portée à la fois avec un blazer et des chelsea boots un soir puis un sweat et des sneakers le lendemain ?
Voilà, vous venez de comprendre toutes les possibilités de cette parka. En jouant avec la doublure amovible et de la maille en-dessous, vous démultipliez l'amplitude thermique de cette pièce.
Mes aventures 2020 avec le Ventile
Cet été, j'ai eu l'occasion d'expérimenter par trois fois l'intérêt du Ventile dans des températures modérées :
En Bretagne
En juin, je suis invité à un charmant mariage civil à La Trinité-Sur-Mer. J'ai un blazer, une chemise, il fait 20°c et… un magnifique crachin breton commence.
A ce moment là, je bénis la respirabilité du Ventile, qui m'a permis de me protéger efficacement de cette bruine tout en me laissant respirer avec mon blazer.
En Écosse
En août, j'étais dans un coin absolument paumé près d'Inverness, avec beaucoup de vents, une bonne averse… et une température d'un peu moins 20°c.
On s'est promené sur une colline, en pente, et le Ventile a parfaitement joué son rôle face à la pluie, tout en étant plus respirant qu'une membrane.
Par expérience, je sais qu'une marche "active", en montée, avec des températures douces et une membrane, j'aurais eu bien plus chaud.
A Biarritz
Si vous êtes déjà allé au pays Basque, vous savez comment la météo en été est très variable sur une journée. Mais elle reste toujours très humide, même en cas de chaleur.
Il y a eu une bonne averse alors que l'on rentrait d'un restaurant, avec une température de plus de 20°c. Autant vous dire que dans ces conditions, la moindre membrane devient vite étouffante.
Le Ventile est donc tout indiqué pour ce genre de situations, avec une simple chemise en-dessous.
D'ailleurs, pour l'anecdote, mon père avait besoin d'une veste de pluie après l'emménagement de mes parents au pays Basque, il y a deux ans. Il voulait repartir sur une veste à membrane, mais j'ai préféré lui prendre une veste en Ventile, beaucoup plus adaptée à l'humidité ambiante basque. Deux ans plus tard, il en est absolument ravi !
Et comme dirait Kestin :
"Vive Frecosse ! ahah"
Comment se procurer notre parka BonneGueule x Kestin ?
Rendez-vous dans nos boutiques de Paris 3e, Paris 6e, Lyon et Bordeaux et sur notre e-shop.
Quand cette parka sera expédiée ?
Cette parka sera disponible sur l'eshop dès le samedi 26 septembre, mais l'expédition se fera fin octobre, pour des raisons totalement indépendantes de notre volonté.
Vous imaginez bien que sur cette collab qu'on était si contents de vous présenter, le moindre retard de livraison nous fend le coeur.
On se bat, on lâche rien pour que ça arrive plus tôt, et si on arrive à avancer le délai, vous en serez informés, notamment par cet article mis à jour.
Merci à tous pour votre soutien qui nous fait chaud au coeur face à des galères de livraison !
Et j'insiste bien sur ce point : la parka peut être commandée dès le samedi 26 septembre sur l'eshop.