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Hill People Gear et son confort légendaire.Ironie de l’histoire #2 : je n’aurai malheureusement jamais la réponse définitive sur ce qui s’est passé, puisque cette sonde défectueuse (totalement désactivée à présent) est encore dans mon corps, elle n’a pas été extraite pour un examen visuel. Je ne sais donc pas si ma théorie est bonne…
Je sors de cet hôpital de Trois-Rivières un peu sonné, une sonde désactivée, mes amis qui me soutiennent comme jamais dans la Wrangler rouge louée. Je suis soulagé, je ne subirai plus de chocs électriques.
un domaine qui produit du cidre, à deux pas d’une plage.
On décide donc de faire une longue marche sur une plage baignée de soleil, avec une température parfaite.
Cette longue marche et cette vaste étendue me plongent dans mes pensées, dans mon rapport au vêtement, alors que je portais mon pantalon Thrudark et ma chemise Vollebak.
Je restais toujours convaincu que le vêtement et BonneGueule ont un rôle à jouer dans ce plaisir de l’instant présent, dans ces moments qui comptent. Que ça soit sur une plage avec un soleil qui se couche ou pour un dîner sur un rooftop.
Mon envie de diffuser ce rapport au vêtement au plus grand nombre, elle est toujours là. Mon envie de créer des vêtements pour des moments plus outdoor a clairement monté d’un cran après ce week-end.
Le genre de moments qui encourage à l'introspection…
Se remettre sur pied
Mais devinez qui m’attendaient (encore une fois) chez moi à ce retour de week-end…
Et à une semaine de mon opération pour changer mon pacemaker et ma sonde, les Angoisses du soir étaient particulièrement déchaînées.
Beaucoup trop pour je puisse faire quelque chose pour les contenir, alors j’ai décidé de faire ce qu’elles attendaient de moi : rien du tout. Rester allongé et attendre qu’elles se calment, littéralement.
Mes Angoisses du Soir étaient même présentes avec moi quand j’ai fait le packing de mon gear la veille de mon opération, vous pouvez même le revoir Bruno Marion qui m'a hébergé les jours qui ont suivi, dans son appartement à Etienne Marcel, en me régalant avec ses plats bio et végétariens. Bruno, si tu lis ces lignes, encore un immense merci !
J'étais un peu "déréglé" dans les nuits qui ont suivi cette opération, et je tiens à rendre un petit hommage au livre "Humains" de Romain Dian, qui m'a fait voyager des forêts amazoniennes à l'Inde, avec un beau voyage intérieur à la clé (Bon Pote que je n’avais pris le temps de lire cette année. C’est aussi à ce moment-là que j’ai pris le temps de creuser le sujet du Build in Public, mais j’en reparlerai plus tard.
Le matin, j’allais au sport faire des mouvements légers, le midi je cuisinais avec Valentin et Maria, et l’après-midi je lisais, j’écrivais et je traitais quelques mails. J’ai beaucoup écrit sur de l’outdoor, car j’étais encore dans cette veine en revenant d’Houat, et j’avais simplement besoin d’écrire et de créer du contenu sur un sujet qui me plaisait, sans attente, et sans pression. Juste pour le plaisir.
Dégustations tardives de thé et discussions au bout de la nuit avec Valentin et Maria pour un mois d'août hippie…
De toute cette masse de recherches et d’écris, rien n’a été publié pour l’instant, mais j’espère le faire un jour !
Puis Valentin et Maria ont continué leurs vacances et sont partis de Paris mi-août. Sans eux, je craignais que les Angoisses du Soir reviennent me trouver, mais je crois que l’Univers en avait décidé autrement. Par je ne sais quel miracle, j’ai été invité tous les soirs à un évènement : un dîner entre potes, une soirée, une promenade, une excursion hors de Paris, et ce, jusqu’à début septembre.
J’ai même fait un week-end à Lacanau chez Alexandre Dana et son père, grand psychanalyste. C’est sur une plage du coin qu’Alexandre m’a convaincu de me donner à fond pour écrire mon article bilan 2022. Si vous lisez ces lignes, c’est en grande partie grâce à lui. C’est aussi sur cette plage que j’ai dit à Alexandre que je voulais que mon automne/hiver 2022 soit défini par ces deux mots : “expériences et rencontres”, car je voulais avoir de l’air frais dans ma vie et mettre derrière moi toute la pression que j’avais eue.
Désolé, c'est la seule photo que j'ai de mon week-end à Lacanau…
J’ai continué à aller à la salle de sport quasiment tous les jours, la cicatrisation émotionnelle et physique suivait son cours, je continuais à sécher, j’étais à 8kg éliminés en deux mois, je me sentais mieux dans mon corps et l’écriture continuait de me faire du bien.
Les brouillons que j'ai écrit pendant ce mois d'août "slow down".
Voilà pour cette longue parenthèse estivale. Un été qui a été rude, tellement intense et beau à la fois, et qui n’a pas fini de me faire émerger des choses, notamment à l’heure où j’écris ces lignes.
Et puis est arrivée la rentrée, et si mon mois d’août avait été baigné d’une ambiance “hippie/écriture”, je pressentais que le mois de septembre allait être d’un autre calibre et je n’allais pas être déçu.
Une ascension du pic du Canigou plus tard (que j’espère refaire un jour avec des vêtements BonneGueule !), il était définitivement temps de reprendre le chemin du bureau et de faire face à mes responsabilités.
Retrouvez la première partie de cet article bilan juste ici, la troisième partie ici, et la quatrième ici.