Après avoir proposé pour l’été 2018 une sélection de montres de plongée, il était tout naturel de ne pas délaisser plus longtemps les montres habillées.
Mais alors, qu’est-ce qu’une montre habillée ? Il serait très simple de répondre : « montre sobre et de style classique de moins de 40 mm, à trois aiguilles et portée sur un bracelet en cuir noir ».
Rien ne serait plus consensuel et de plus ennuyeux comme définition. Depuis que l’acteur Sean Connery s’est mis à porter une célèbre plongeuse avec un smoking – ce qui était à l’époque totalement à contre-courant des conventions élégantes – les hommes se sont mis progressivement à porter des montres qui n’étaient pas du tout destinées à des occasions formelles.
Aujourd’hui, les cartes sont profondément rebattues. Au poignet des cols blancs, se trouvent aussi bien des plongeuses qui voient (hélas) davantage les bureaux que le soleil, des chronographes issus de la course automobile ou de la conquête spatiale qui ne participent à aucun rallye ou conquête des étoiles… et des montres d’inspiration militaire mais qui n’ont connu que la guerre des stylos et des présentations PowerPoint.
Une autre catégorie de montres est apparue, les montres dites « sport chic », avec une lointaine référence sportive mais profondément édulcorée par la nécessité d’avoir quelque chose d’apparence moins technique pour pouvoir s’adapter à une plus grande variété de contextes.
Je suis plutôt un tenant de la vieille école, mes plongeuses, je m’en sers pour plonger et pas spécialement dans un bureau encombré de dossiers.
Tout le monde se souvient de la Rolex Submariner de James Bond 007 contre le Dr No : une plongeuse et bracelet d’inspiration militaire avec un smoking porté sous les tropiques (et une jolie fleur à la boutonnière). Pour information, cette montre n’appartenait pas à Sean Connery mais apparemment au producteur Albert R. Broccoli.
Pratiquement plus personne ne se souvient qu’il portait dans le même film une montre classique trois aiguilles en or de la marque, aujourd’hui disparue, Gruen (référence 510) montée sur un bracelet en cuir noir... et pourtant c’est celle qu'il porte à son poignet quand il prononce pour la première fois à l’écran « Bond, James Bond ».
Selon moi, et c’est une conception personnelle, une montre habillée est une montre élégante. Ce qui caractérise l’élégance, c’est l’harmonie. C’est un peu comme la règle d’or en architecture : certains architectes ont essayé de la transgresser pour satisfaire les desiderata d’un client ou simplement pour le besoin d’attirer l’attention sur une réalisation.
Mais, in fine, qu’est-ce qui importe ? Que le bâtiment fasse le buzz dans les médias ou qu’il soit beau ? De même, pour une montre habillée, qu’est-ce qui est réellement important ?
Doisneau écrivait que « la beauté échappe aux modes passagères » et, effectivement, les montres habillées se caractérisent par un design qui échappe quelque peu au temps. Parce qu’elles sont classiques ? Parce qu’elles sont belles avant tout et que les porter avec une tenue formelle les magnifie en même temps que la tenue en elle-même est tirée vers le haut. Voilà pour moi le vrai critère d’une montre habillée.
Comme d’habitude pour les sélections élaborées pour BonneGueule, je ne me contente pas de vagues clichés issus de dossiers de presse, la seule concession est la première photo de chaque modèle afin de fournir un critère de référence et de montrer, encore et toujours, la différence entre une photo officielle qu’on retrouve trop souvent dans la presse et de véritables photos au porter.
Toutes ont été testées pendant une période d’une semaine avec fourniture de modèles de prêt. Et, évidemment, il n’y a eu aucun accord contraignant BonneGueule à reproduire ce que j’appelle un blabla officiel issu d’un département marketing. Les appréciations et les avis sont totalement libres.
De la même manière, la sélection réunit ici trois montres présentées selon un ordre croissant de prix. Pourquoi les réunir dans une même sélection ? Car je refuse, autant que possible, toute volonté de « catégoriser » excessivement les montres. Une catégorisation excessive, surtout en matière de prix, conduit au cloisonnement et plus précisément au cloisonnement des lecteurs, vous en l’occurrence.
Je considère que vous avez le droit d’avoir accès à une grande variété de montres et je souhaite vous ouvrir le champ des possibles. L’étudiant ne sera pas éternellement un étudiant contraint par un budget étudiant et il a le droit d’avoir accès à une sélection qui ne soit pas uniquement centrée sur les montres d’entrée de gamme.
Le cadre supérieur qui vit confortablement a le droit lui aussi d’avoir accès à une variété de montres, entrée de gamme inclue. Mon vrai but est de vous montrer qu’il existe des montres pour tous les budgets et que nous avons tous le droit d’avoir des graals horlogers.
Et maintenant, vous pouvez vous armer de votre plus beau costume et de votre pochette la plus pimpante, voici la première partie (il y en aura trois pour un total de neuf montres présentées) de ma sélection de montres habillées pour 2019.
Orient Star
Beaucoup connaissent Orient comme point d’entrée pour les montres mécaniques. Les prix sont effectivement très contenus - généralement autour de 100 euros - comme les finitions d’ailleurs et cela se remarque notamment en regardant le mouvement à travers le fond apparent : c’est extrêmement basique mais fonctionnel.
Sur le marché des montres neuves, il ne faut pas s’attendre à avoir un mouvement très élaboré ni magnifiquement décoré pour ce prix. Le plus grand reproche que je fais aux Orient se situe au niveau du cadran : le logo de la marque est très, voire trop, présent et je le trouve pour ma part plutôt inesthétique. C’est pour cela que je souhaite vous recommander un modèle issu d’Orient Star, le « haut de gamme » d’Orient.
Je mets des guillemets car il s’agit d’un haut de gamme relatif : les prix sont encore une fois très contenus par rapport aux normes du secteur. Comme Orient, Orient Star fait partie de l’entrée de gamme dans les montres mécaniques.
Orient, Orient Star et Seiko
Orient et Orient Star font partie du groupe Seiko. Le groupe Seiko est habituellement très présent dans l’entrée de gamme avec, outre les marques précitées, Seiko5 et une partie des montres Seiko - la gamme principale.
Seiko a pris l’habitude de faire le grand écart au niveau des prix dans sa gamme principale avec des montres vendues entre 200 et 4000 euros. Et la tendance actuelle, pour cette gamme, est de relever les prix d’une partie de leurs références.
Ce qui ne fait que rajouter de la confusion dans un référencement déjà plutôt chaotique. C’est l’une des raisons qui m'incite à vous proposer autre chose qu’une énième Seiko de type « Cocktail », des montres vues et revues ailleurs et qui me semblent inutiles voire même ennuyeuses à présenter car n’apportant strictement rien de nouveau.
La montre est très équilibrée, son diamètre de 38,5 mm est dans la tendance du moment des montres plus contenues, son épaisseur est raisonnable et globalement je la trouve jolie au porter avec ce S stylisé discret qui est le logo d’Orient Star et qu’on retrouve également sur la couronne.
Les aiguilles ne sont pas en acier bleui, à ce prix c’est pratiquement impossible, mais peintes dans une jolie teinte de bleu qui contraste agréablement avec le cadran blanc. Les index sont en acier et il n’y a aucune application luminescente qui permettrait de lire l’heure la nuit - ce qui n’est pas nécessairement choquant pour une montre habillée.
La présence de la réserve de marche sur une montre est très optionnelle et notamment pour les montres à remontage automatique habituel. Elle est utile sur une montre à remontage manuel et aussi sur les montres qui disposent de grandes réserves de marche, comme certains modèles disponibles auprès d’autres marques qui approchent les 100 heures de réserve de marche .
Si vous avez l’habitude de changer, comme moi, de montres très régulièrement, la réserve de marche permet de vous indiquer le temps qu’il vous reste avant de devoir remonter votre montre. Sur les petites réserves de marche de type 40 heures, l’utilité est plus esthétique que réellement pratique.
Dans le cas de l’Orient Star, cette réserve de marche permet de « remplir » le cadran pour éviter une impression de vide et certainement aussi pour lui donner un supplément de personnalité. Esthétiquement, je trouve que cette montre serait peut-être moins intéressante si la réserve de marche était absente.
La montre dispose d’un mouvement fabriqué au Japon par Orient. On peut dire pompeusement qu’il s’agit d’un mouvement de manufacture mais il est nécessaire de relativiser les choses : il y a mouvement de manufacture et mouvement de manufacture. Celui de l’Orient Star reste très basique par rapport à ce que d’autres manufactures proposent dans des gammes bien supérieures.
Les mouvements d’Orient Star bénéficient tout de même d’une très légère décoration, en contraste d’ailleurs avec les mouvements totalement dépouillés de sa marque sœur Orient qui ne disposent eux d’aucune décoration. Le fond apparent reste à mon avis assez dispensable, un fond plein aurait certainement été un meilleur choix.
Au niveau des reproches, le bracelet acier qui est fourni avec la montre est du même niveau que l’immense majorité des bracelets acier des Seiko : c’est-à-dire plutôt médiocre.
Ça n’est pas de la mauvaise qualité mais ce genre de bracelet acier dénote avec cette montre et l’association me semble peu agréable au porter. Je vous conseille par conséquent d'opter pour un bracelet en cuir. Dans mon cas, j’ai trouvé une autre option à travers ce bracelet technique - je souhaitais en tester un - et je trouve l’association plutôt réussie grâce au motif du bracelet et au rappel de couleur.
Cette montre reste une excellente introduction aux montres mécaniques et il existe d’autres déclinaisons proposant un cadran noir ou des index dorés par exemple. Je recommanderais de porter l’Orient Star aussi bien dans les occasions formelles comme au travail qu’en fin de semaine avec un look décontracté.
Caractéristiques techniques
- Référence AF02003W
- 38,5 mm de diamètre
- 13,5 mm d’épaisseur
- Boîtier en acier poli
- Verre minéral
- Présence de la réserve de marche
- Mouvement mécanique à remontage automatique Orient F6N44
- 40 heures de réserve de marche
- Etanchéité 50 mètres
- Prix : de 233 euros (mais il faut prévoir la TVA en plus) à 379 euros selon le distributeur
Les plus :
- Dans l’ensemble une montre très sympathique et sans prétention
- Présence d’une réserve de marche qui est un petit bonus et qui permet d’éviter d’avoir un cadran trop vide
- Des aiguilles bleues peintes qui contrastent agréablement avec le cadran blanc
- Diamètre de 38,5 qui est parfaitement intégré dans la tendance actuelle
- Bonne introduction aux montres mécaniques
Les moins :
- Absence de verre saphir
- Fond apparent sans intérêt, à moins de vouloir impérativement voir fonctionner un mouvement plutôt basique
- Bracelet acier également sans intérêt et que je conseille de remplacer par un bracelet en cuir
Où la trouver ?
Très peu distribuée en France, il est possible de l’acquérir en ligne auprès d’entreprises spécialisés dans l’exportation de montres comme Creation Watches.
J’ai remarqué que le modèle présenté est en rupture de stock (temporaire), aussi, je vous propose de consulter les autres déclinaisons du même modèle avec le cadran noir ou le cadran blanc avec les aiguilles dorées ou acier.
Lip Himalaya
Avant de devenir secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports et réputé proche du Général, Maurice Herzog, qui fut également un jeune résistant en 1944 et un capitaine chez les chasseurs alpins, a été rendu célèbre en gravissant l’Annapurna (au Népal, 8091 mètres) en compagnie de son compatriote Louis Lachenal.
S’il ressortit de cet exploit les doigts et les orteils gelés, sa Lip « Himalaya » survécut à l’expérience, asseyant encore davantage la réputation de la marque Lip comme une manufacture fabriquant des montres résistantes.
La collection Himalaya fut développée à partir de cet exploit humain. On pourrait facilement insister davantage sur cet aspect sensationnel qui a contribué à forger la réputation de l’ancienne marque Lip. Mais, dans le cadre de cette sélection, nous allons nous intéresser à une version moderne et plutôt destinée à un poignet habitué aux chemises en popeline de coton qu’aux vêtements techniques faits pour résister aux chaînes himalayennes.
La première caractéristique qui m’a attirée sur cette montre c’est évidemment son cadran bleu que je trouve réussi et notamment pour cette gamme de prix. Il s’agit en fait d’un cadran soleillé. Et plus précisément encore, il s’agit d’un double soleillage, ce qui donne cet aspect rainuré.
Il est globalement établi qu’une montre habillée doit être portée sur un bracelet cuir sans trop de fantaisie (à l'exemple de surpiqûres contrastantes). Il s’agit d’une vision traditionnelle que je peux partager mais seulement en partie. Je pars du principe que les associations montre/bracelet doivent certes être harmonieuses mais cela ne doit pas nécessairement exclure certains bracelets qui présentent un design agréable.
Le cas du perlon est emblématique : en règle générale, j’aurais tendance à le déconseiller sur des montres de luxe par exemple, car cette matière est particulièrement bon marché.
Maintenant, dans le cas de la Lip Himalaya, j’ai souhaité l’associer à un bracelet en nylon mais avec un motif particulier - en fait deux tissus entrelacés - qui lui donne au final un aspect un peu apparenté au pourpre que je trouve du meilleur effet, surtout en l’associant avec une montre avec un cadran bleu comme celui de la Lip.
Encore une fois, il est important de jouer sur les bracelets pour permettre aux montres qui s’y prêtent de s’adapter à différents contextes. Par exemple, un bracelet en cuir bleu permettrait de porter la montre dans un contexte un peu plus formel. Mais, pour le coup, cela serait un peu facile et je vous conseillerais de jouer alors sur les motifs.
Concernant le mouvement, il s’agit d’un très classique Miyota à remontage automatique, ce qui est parfaitement cohérent dans cette gamme de prix. Il bénéficie d’une légère décoration afin de ne pas offrir un simple mouvement, à la base fiable mais basique. A ce titre, je recommanderais à la marque Lip d’opter plutôt - comme je l’avais déjà signalé dans la sélection des montres de plongée de l’année dernière - pour un fond plein sur certains de ses modèles.
Globalement, cette montre est une agréable surprise qui reflète - encore une fois et je le souligne - la volonté de Lip de proposer des montres mécaniques intéressantes et pour des prix très accessibles.
Caractéristiques techniques
- Référence 671579
- 40 mm de diamètre
- 13 mm d’épaisseur
- Boîtier en acier poli brossé
- Verre saphir
- Mouvement mécanique à remontage automatique Miyota 821A
- 40 heures de réserve de marche
- Etanchéité 50 mètres
- Prix : 399 euros avec un bracelet en cuir couleur marron clair
Les plus :
- Beau cadran bleu soleillé et rainuré du meilleur effet.
- Un design global de bon goût et actualisé, la montre ne ressemble pas à un modèle excessivement vintage dont le diamètre aurait été à peine revisité.
- Un prix très correct par rapport à ce que proposent des concurrents bien plus importants et qui bénéficient pourtant d’économies d’échelle (et donc devraient en conséquence proposer des tarifs ajustés).
- Globalement une montre bien agréable à porter et qui démontre une fois de plus que Lip a pris le chemin d’un retour aux jolies montres efficaces et très accessibles.
Les moins :
- Je persiste sur la (petite) mention « verre saphir » qui me semble dispensable en haut du cadran : il serait préférable de la mettre - éventuellement - sur le pourtour du fond de boite. Remarque qui est également valable pour la mention « 21 rubis » qui me semble inutile, sans surcharger le cadran pour autant
Où la trouver ?
Disponible sur la boutique en ligne d’Ocarat en exclusivité temporaire.
Hamilton Jazzmaster Thinline Auto
Je recommande souvent Hamilton car la marque actuelle, bien que repositionnée dans l’entrée de gamme de la montre mécanique depuis son intégration dans le Swatch Group, présente un bon équilibre entre esthétique et fiabilité.
Sur le plan du design, Hamilton bénéficie d’un TRÈS riche passé et d’un catalogue de modèles historiques : il est aisé de s’en servir de base pour trouver l’inspiration pour élaborer des réinterprétations actualisées. Et, dans la grande majorité des cas, il faut avouer que le résultat est réussi.
Beaucoup recommandent les Hamilton pour les modèles Khaki Field, plutôt d’inspiration militaire, mais Hamilton propose des modèles habillés qui font écho aux montres que portaient beaucoup de cols blancs dans le passé .
Les montres Hamilton du passé destinées aux hommes étaient d’un diamètre plus réduit - 34 mm voir bien moins - que leurs homologues suisses qui elles tournaient autour de 35-36 mm dans les années 60. Cela ne me dérange pas de porter du 34 mm à titre personnel mais je comprends aussi que ces diamètres peuvent paraître limités pour une partie de l’audience.
Le modèle que je vous présente est de 40 mm et je trouve qu’il convient parfaitement à une grande majorité de poignets. Grâce à des cornes relativement petites, la montre ne paraît en aucun cas imposante.
Le boîtier est très fin, c’est le plus fin de la sélection d’ailleurs avec 9 mm, et par rapport à l’ensemble des autres éléments de cette montre, je trouve que c’est adapté et le rendu final est agréable au porter.
Concernant le mouvement, il s’agit d’un ETA 2892. Pour rappel, les principaux calibres produits par ETA sont : le 2824-2, le 2892 et le Valjoux 7750, ce dernier étant un chronographe.
Le 2892 est traditionnellement proposé dans les montres un petit peu plus haut de gamme par rapport aux montres équipées de l’omniprésent 2824-2 dont la réputation de fiabilité n’est plus à démontrer.
Bien que d’autres déclinaisons existent pour ce modèle, j’ai opté pour un cadran champagne afin de vous proposer de la variété certes, mais aussi pour vous montrer qu’une montre avec un soleillé champagne est en fait très intéressant à intégrer dans une tenue.
La montre est proposée avec un bracelet en cuir vert avec des surpiqûres contrastantes, ce qui est intéressant pour un look plus décontracté. Certains cadrans en or sur quelques modèles de montres peuvent donner une impression plus « bling bling » (évidemment, cela dépend des autres éléments de la montre), mais il ne faut surtout pas en tirer des règles générales.
La couleur champagne est plus douce, moins clinquante et propose une teinte qui rend la montre facile à twister en jouant sur les bracelets. Pour ma part, je vous conseille d’intégrer ce modèle avec un bracelet en cuir noir et là vous verrez tout son potentiel.
La date est bien insérée à 6 heures, une légère application de Luminova sur les aiguilles permet de lire l’heure dans l’obscurité de la nuit… globalement, il est difficile de trouver un défaut à cette montre, je pense que c’est une jolie réussite et une bonne option dans son segment.
Caractéristiques techniques
- Référence H38525541
- 40 mm de diamètre
- 9 mm d’épaisseur
- Boîtier en acier poli
- Verre saphir
- Mouvement mécanique à remontage automatique
- 42 heures de réserve de marche
- Etanchéité 50 mètres
- Prix : 795 euros
Les plus :
- Un cadran soleillé champagne adapté et sans prétention bling bling
- Une montre fine et très agréable au porter
- Une montre classique avec une petite touche vintage et avec un léger twist. Certaines déclinaisons du modèle proposent une variété intéressante de cadrans
- Un calibre généralement proposé dans des montres positionnées sur un segment de prix un peu supérieur
Les moins :
- Un fond apparent qui n’est pas nécessairement utile, sans être choquant
Où la trouver ?
Disponible sur la boutique en ligne d’Hamilton ou possibilité de la voir et de la commander dans certaines boutiques Louis Pion.