Vous lisez actuellement la troisième et dernière partie du récit. Retrouvez la première partie où j'explique les préparations du voyage en cliquant ici, et la deuxième partie où je parle de mon équipement en cliquant juste là.
Jour 1 : les premiers pas de notre équipe
Et c’est parti ! Après être arrivés la veille sur Grenoble, nous voilà au petit matin dans le bus pour aller à Saint-Nizier-du-Moucherotte et commencer notre périple.
Les débuts d’une randonnée sont toujours un peu paradoxaux : le sac est plus lourd que jamais car on a toute la nourriture, le corps ne s’est pas encore habitué à l’effort mais c’est très plaisant de voir ces montages à perte de vue qui nous attendent.
Côté groupe, certaines personnes ne sont pas vues depuis longtemps, d’autres ne se connaissent pas, donc les interactions se créent tout doucement. Moi-même, cela faisait un an que je n’avais pas vu Geoffrey.
On partage nos questionnements du moments, nos envies, nos doutes, et plus que jamais, la nature et la marche sont propices à des réflexions inédites, des “insights” comme j’aime le dire, un mot compliqué à traduire en français.
Encore une fois, ça me renforce dans l’idée de créer des vêtements pour ces moments là.
On avait envisagé de se promener sur les crêtes à 2000 mètres d’altitude, mais la neige encore bien présente nous dissuade de suite de le faire, on va donc s’en tenir au tracé officiel du GR 91 !
Nous finissons notre première refuge au refuge de Roybon. J’avais prévu de finir dans un refuge un peu plus loin, mais le cadre est tellement magnifique avec cette lumière de fin de journée que nous décidons de dormir ici.
Le soleil se couche doucement, la lumière est splendide je suis avec mes amis et mon gear, bref, c’est le bonheur.
Un prototype BonneGueule se trouve sur la photo, sauriez vous le retrouver ?
Alexandre dort pour la première fois dans sa tente, et il expérimente pourquoi je déteste dormir en sac de couchage : le manque d’espace et de liberté de mouvement.
De mon côté, je suis aux anges dans mon Zenbivy, mais il est tellement chaud que je suis obligé d’enlever un layer au milieu de la nuit. Me voilà donc rassuré sur les capacités de ce sac de couchage si particulier.
Jour 2 : on prend ses marques
Après une nuit un peu compliquée (je ne dors jamais bien les premières nuits à l’extérieur), on se met en route sous une pluie de plus en plus prononcée.
Mais ma veste Paramo me protège parfaitement de la pluie. Décidément, j’aime la pluie et les ambiances qu’elle crée.
La seule photo (floue, en plus) que j'ai de cette averse !
Je ne suis pas inquiet en ce qui concerne mon sac à dos : entre le X-Pac, les pochettes imperméables de mes vêtements et de mon Zenbivy, je sais que tout sera sec le soir.
Au déjeuner, on s’aperçoit que la cartouche de gaz de Geoffrey est complètement vide, et malheureusement, impossible d’en trouver dans le coin.
Son vidage prématuré reste un mystère, et nous allons devoir rationner la cartouche de gaz restante, donc adieu les boissons chaudes !
Mais Valentin nous prépare avec amour son délicieux thé matcha. Il a une méthode toute simple : il met quelques grammes dans sa gourde, il ajoute de l’eau, il secoue et hop, ça fait, un shaker frais de thé matcha.
Alex en raffole d’ailleurs et lui en redemande souvent.
Côté parcours, c’est une étape relativement facile, qui s’enfonce dans la forêt, mais relativement plate, donc très agréable, avec un point d’eau facile à trouver : le puit des Ravières. De manière très étonnante, ce puit est marqué comme étant à sec, alors que pour nous, il était bien rempli et on n’a eu aucun problème à accéder à l’eau. Peut-être est-ce dû à la fonte des neiges des semaines précédentes ?
Evidemment, on a “potabilisé” l’eau grâce à nos deux filtres à eau !
Et sous une averse de grêle bien violente, on arrive donc à la cabane Carette, qui est LA cabane souvent instagrammée du Vercors, tant elle fait penser à la maison d’un magicien des bois :
La journée n’est pas finie : il faut aller trouver du bois mort sur pied pour le poêle et le batonner. Je ne peux que vous recommander chaudement la lecture de (sur)vivre en milieu naturel de David Manise (dont j’ai eu le plaisir d’être interviewé dans son podcast) ou mieux encore, son stage N-1 (l’eau est pénible d’accès, qu’il est nécessaire d’avoir une ficelle pour y plonger une bouteille attachée. Pourtant, l’eau était à portée de bras nous concernant.
Et alors que le ciel était relativement dégagé, une averse de neige commence et dure plusieurs heures. D’un paysage forestier, nous passons à un paysage de plus en plus enneigé.
La neige commence à s'intensifier...
La cime des arbres enneigée, les montagnes qui se dessinent au loin, tout m’évoque une forêt en Alaska ou au Canada, fantasmée, dans laquelle mes amis et moi partons à l’aventure, avec notre gear sur le dos, dans des contrées infinies.
Voilà pourquoi j'aime autant les transitions dans les saisons !
Je me sens si bien dans cette ambiance avec mes amis, je ne peux profiter plus d’un tel moment, et je suis face à quoi je suis venu chercher : de la nature, du lien avec mes amis, et du gear !
La connexion avec la nature et le moment présent est totale.
Côté gear…
Alors qu’il neige encore et encore, c’est avec délice que j’apprécie le combo “base layer en mesh Aclima + tee à manches longues mérinos Kuiu + veste de pluie Paramo”. Ce truc marche du feu de Dieu, je suis au chaud, au sec, et le système se régule parfaitement bien en fonction de mon niveau d’effort.
Que c’est jouissif de profiter autant des éléments sans encombres !
Et surtout, j’ai absolument zéro condensation dans ma veste de pluie Paramo (ma hantise absolue en randonnée sous la neige). Je comprends mieux pourquoi Paramo est une marque avec des fans dévoués.
Pour rester au CHAUD et AU SEC quand il fait FROID et HUMIDE, vous avez intérêt à avoir un layering de vêtements qui évacue très facilement l’humidité.
Mes amis sont également bien lotis. Par exemple, Valentin avance confiant tout en Helikon Tex, dans sa veste en coton/polyester qu’il a ciré avant de venir, qui reste déperlante et très respirante. Alex évolue avec une veste Arc’Teryx de la gamme LEAF et d’un pantalon Kuiu, et au vu de son sourire sur son visage, tout à l’air de très bien se passer !
Heureusement, tout le monde est en guêtres ! Je suis content d’avoir insisté à moult reprises pour que mes amis en achètent, c'est un accessoire primordial.
Toujours plus de neige...
Attention au retard !
Antho alerte cependant sur le timing, nous sommes un peu en retard sur la distance à parcourir, mais je ne suis pas plus inquiet que ça.
En gros, il nous reste 12 kilomètres à faire en 3 heures, avec un D+ de 277 mètres. C’est loin d’être impossible, mais il faudra être soutenu dans notre allure.
Un paysage à présent totalement enneigé, mais magnifique !
L’averse de neige s’intensifie, on marche désormais dans un paysage totalement hivernal, mais heureusement, l’épaisseur du manteau neigeux reste modérée et on arrive à progresser à bon rythme sans raquettes.
Après avoir eu l’impression d’être dans une forêt d’Alaska, j’ai vraiment la sensation d’être au beau milieu de la Scandinavie en plein hiver. Petit à petit, je comprends pourquoi le Vercors fascine autant les amoureux de nature.
À ce moment là, il y a une très belle éclaircie, avec même quelques rayons de soleil pour réchauffer notre rain gear, et on en avait bien besoin !
"Good friends and good gear"
Le répit fut de courte durée puisque rapidement, il se remet à neiger, mais le refuge du Pré Peyret n’est plus très loin ! On va enfin pouvoir se poser autour d’un bon feu !
Une journée pas tout à fait finie…
On arrive enfin au refuge tant attendu, et… c’est la désillusion, le refuge est plein à craquer.
Ça paraît bête dit comme ça mais mentalement, c’est un petit coup dur… On a marché plus de 20 kilomètres dans la pluie et la neige, on avait tellement envie de se reposer… De gré ou de force, il va falloir s’adapter à cette nouvelle donne.
Que faire alors que le temps reste médiocre et que le soleil se couche dans une heure ? Planter les tentes ou tenter de trouver un autre refuge ?
Comme j’avais étudié le chemin, je savais qu’il y avait un autre refuge un peu plus loin, le refuge du Pison, à 2,9 km, à une heure de marche environ.
En rouge, le trajet supplémentaire à effectuer pour atteindre le refuge du Pison.
Geoffrey insiste auprès d’Anthony pour y aller, Anthony me regarde et me demande ce que j’en pense.
Et je lui réponds que je le sens bien : on est tous bien équipés avec notre gear, on a de l’eau, de la nourriture, du gaz pour la faire chauffer, des tentes, et des sacs de couchage adaptés. Donc au moindre problème, on peut s’arrêter et bivouaquer.
Quand au chemin, les courbes de niveau de la carte IGN montre qu’il ne présente pas de dénivelé important, (à peine 80m de D+) il est plutôt “roulant” et facile, en descente douce.
Je sens aussi que tout le groupe est fatigué après une longue journée de marche, mais pas non plus épuisé. Chacun mange donc un petit snack, ajuste son layering et on se met en route pour une heure de marche alors que le vent se lève et qu’il continuent à neiger.
Et il neige de plus en plus, et il vente de plus en plus, et il fait de plus en plus sombre, à cause de ce gros nuage accroché à ce plateau…
J’étais moins assuré avec cette météo qui se dégradait, je me demandais si on avait pris une bonne décision et j’essayais de rester très vigilant sur la situation, sur moi, et sur mes camarades. Le plus gros risque, c’était clairement celui de l’hypothermie après un longue journée de marche.
On se remet en route alors que la luminosité baisse petit à petit.
À ce sujet, je me remémorais ce mantra que j’avais appris lors de mon stage de survie : la flemme tue. La flemme de sortir sa veste chaude “parce qu’il fait un peu froid”, la flemme d’ouvrir sa pochette pour manger un snack, la flemme de mettre ses gants ou son tour de cou. Bref, la flemme dans le froid est un gros red flag à prendre très au sérieux.
Mais, c’est aussi un moment qui permet de (re)connecter pleinement à son corps et ses sensations.
Pour le moment, je n’avais pas froid, je n’étais pas trempé malgré l’activité physique, mon “clothing system” me gardait au chaud et au sec. Seuls mes gants n’étaient pas à la hauteur, mais étonnamment, je n’avais pas froid aux mains malgré la neige et le vent et je gardais ma pleine mobilité des doigts.
J’en déduisais donc que mon corps produisait pleinement de la chaleur et qu’elle était bien distribuée dans mes extrémités.
Et une demi-heure après s’être mis en branle pour trouver le second refuge, le miracle : une incroyable éclaircie arrive, nous permettant de voir un coucher de soleil magnifique, on pouvait même légèrement sentir la chaleur de ses derniers rayons !
Je me souviendrai encore longtemps de ces derniers nuages chassés par ce soleil de fin de journée, c’était une scène de film, et j’avais un bel aperçu à quel point la météo influe grandement sur le moral des troupes.
Un incroyable couché de soleil après cette averse de neige.
Et on a fini par trouver ce refuge, lové dans une toute petite clairière au milieu de cette descente forestière.
C’était le refuge le plus délabré de ce voyage : il manquait quelques parties au plafond, les murs étaient froids et gorgés d’humidité, il fallait mettre un rocher pour coincer la porte, mais au moins, on était à l’abri, et il y avait un petit poêle à bois !
Le refuge du Pison, qui a été salvateur malgré un petit état de délabrement.
Alexandre proposa un petit exercice très simple pour clore cette journée épique : on s’est assis à la table et chacun devait faire une déclaration d’amour sur son voisin de gauche. En l’occurence, c’était Anthony à ma gauche, et je lui ai dit que je restais toujours aussi impressionné par sa rusticité et sa détermination à avancer et à mener notre groupe au milieu de la neige et du vent.
Réchauffer les corps c’est important, et réchauffer les cœurs, ça l’est tout autant ! Encore une leçon apprise lors de cette journée.
Le soulagement était intense de voir ce refuge ouvert et sans personne dedans. J’ai repensé à un autre extrait du livre de David Manise “Démocratie en danger” :
Immédiatement, je me suis affairé à batonner le bois pour le mettre dans le poêle pendant que d’autres préparaient les repas lyophilisés. Je décidai de ne pas mettre tout de suite ma doudoune pour que la chaleur de mon corps sèche définitivement tous mes layers.
Après un repas, on avait tous un énorme coup de barre généralisé, et c’est donc sans attendre que je me glissai avec délice dans mon Zenbivy, parfaitement taillé pour ces températures et qui avait récupéré tout son gonflant.
Cette journée a été un vrai challenge pour mon gear et moi, et j’ai senti que ça m’a permis de mieux connaître mes capacités.
D’ailleurs, cette nuit, j’ai beaucoup pensé à un truc que j’avais lu de Jason McCarthy, le fondateur de la marque de sac à dos Goruck : les challenges physiques sont un énorme “hack” dans la vie, car une fois qu’on en surmonte un, tout paraît plus simple, facile et on profite encore plus du quotidien.
Extrait du livre The Comfort Crisis. À méditer la prochaine fois que vous serez dans une situation physiquement très exigeante !
Jour 4 : on change de plan
Après une nuit bien fraîche et compliquée pour certains de mes camarades, il est l’heure de repartir. Certes, mais repartir où ?
Reprendre le tracé du GR 91 dans la neige ou chercher un itinéraire alternatif moins éprouvant ?
Quelques éléments nous invitent à la plus grande prudence :
- personne dans le groupe a une expérience conséquente de la randonnée dans la neige,
- la météo semble encore très incertaine sur le plateau, avec encore des risques d’averses de neige et de vent,
- je sens que le groupe est bien fatigué de la veille, et moi-même, je ne me sens pas forcément capable d’enchaîner 900 mètres de D+ et… 1700 mètres (!!!) de D-… dans une épaisseur neige… à 2000 mètres d’altitudes… sans raquettes… et sur une journée !
- Valentin semble avoir une petite élongation à la jambe, et j’ai peur que ça s’aggrave dans les conditions listées ci-dessus.
Pour toutes ces raisons là, on décide d’activer un itinéraire alternatif pour notre dernière étape, un plan B. La randonnée, c’est aussi s’adapter !
Le plan est donc de descendre et de longer la montagne du Glandasse, 700 mètres plus bas que le sentier du GR 91.
C’est un itinéraire bis que j’avais déjà repéré en amont, en préparation de ce voyage.
Je vous conseille vraiment d’étudier les itinéraires bis AVANT votre randonnée, car c’est bien plus facile de le faire à ce moment là, plutôt que de devoir chercher un autre chemin en cours de randonnée, sur un petit écran de téléphone, avec de la neige qui tombe dessus et avec l’esprit fatigué.
On commence donc notre trajet dans une forêt enneigée et féérique, à flanc d’une paroi bien raide, avec une descente toute douce sur plusieurs kilomètres.
Une photo qui montre bien la transition entre deux climats.
Et petit à petit, la neige disparaît complètement, et je suis encore une fois gâté sur les paysages en transition. La ligne de neige est très visible, et vraiment, que j’aime les paysages en transition de saison, c’est une de mes grandes découvertes de cette randonnée.
Désormais, nous marchons sous un grand soleil. J’ai bien du mal à croire qu’il y a à peine deux heures, nous nous réveillions dans une cabane blottie dans plusieurs centimètres de neige !
Pour autant, je sens que mon corps commence à bien fatiguer : alors que nous faisons une pause pour remplir et filtrer l’eau de nos gourdes, je suis pris d’un froid intense, comme si mon corps n’arrivait pas à se réchauffer malgré des températures largement positives.
La neige est désormais derrière nous.
Nous trouvons un petit refuge non gardé sur ce mince sentier à flanc de paroi, un peu caché et qui semble venir tout droit d’un conte pour enfants. Je me réfugie de suite dans ma doudoune ultra légère en duvet, bien content d’avoir pris la version la plus chaude, et même là, je peine à me réchauffer.
Mais le moment fort de cette journée, ce n’était pas ça…
Alors que le dénivelé avait été très doux et clément, une simple lecture de la carte IGN et des courbes IGN me montrent que les 5 derniers kilomètres promettent d’être intenses… Il y a un dernier col à gravir : le col des Caux.
Une fois sur place, je vais être honnête : ces 450m de D+ sur 2,2 km de ce foutu col nous ont complètement massacré, autant physiquement que mentalement.
Je ne pensais pas qu’on allait être face à nos limites avec “seulement” ces 450m de D+.
Je ne sais pas si c’était parce que c’était le dernier jour, mais je n’en pouvais plus et on trouvait que cette côte était interminable. Ce n’était pas faute d’avoir prévenu mes camarades que cette montée serait notre dernier dénivelé positif, l’assaut final en quelque sorte !
En pleine montée, je me suis rendu compte que j’avais très faim et je me suis mis à rêver de pizza, ce qui ne m’était jamais arrivé pendant notre périple. J’étais avec Valentin et on avait l’impression de marcher au ralenti. À tel point que j’ai sorti mon téléphone et que j’ai mis de la musique épique pour nous motiver, tandis que le reste du groupe s’était bien élancé, Geoffrey et Anthony en tête.
On est donc arrivés au Col des Caux épuisés et affamés, et je me suis jeté sur mon tout dernier dessert lyophilisé, une mousse au chocolat, car je me sentais complètement vide.
A mon agréable surprise, il y avait un panneau avec le logo de l’Hexatrek dessus, un signe du destin me rappelant que j’aimerais tenter cette aventure aussi !
Puis s’en est suivie une descente beaucoup plus douce jusqu’à Châtillon-en-Diois, mais mes genoux était cramés, Valentin avait beaucoup de peine à marcher, et Alex criait à chaque pas à cause de ses ampoules dues à ses chaussures non adaptées. Seuls Victor, Geoffrey et Anthony semblaient garder une bonne forme.
Un Valentin épuisé, comme moi, par les derniers kilomètres.
Et puis pas après pas, nous sommes enfin arrivés au camping de Châtillon-en-Diois, et à peine tout notre gear posé dans le mobil home (le seul hébergement ouvert à ce moment là), nous nous sommes jetés sur le restaurant le plus proche pour engloutir une pizza.
L’aventure touchait pour de bon à sa fin, et même si j’étais content de retrouver de la civilisation avec un vrai lit, une partie de moi aurait quand même bien voulu continuer ce GR 91 jusqu’au bout, mais ça sera pour une autre fois !
Epilogue : les jours d’après…
Après 4 jours passés dans la nature, j’étais curieux de voir comment mon corps allait réagir. Ce que j’ai immédiatement remarqué, c’étaient mes genoux qui me faisaient souffrir, je les sentais bien fatigués. La descente du dernier jour les a mis sur les rotules, littéralement !
Aujourd’hui, ils sont complètement rétablis, mais j’ai eu peur de m’être blessé.
J’avais aussi froid plus facilement qu’avant, pendant une semaine. C’était comme si mon corps avait beaucoup de difficulté à se réchauffer. Je pense juste que mon métabolisme était un peu fatigué et n’a pas eu le temps de s’adapter à l’environnement.
Et enfin, j’ai eu une bonne fatigue pendant les jours qui ont suivi, car générer de la chaleur dans le froid demande beaucoup d’énergie pour le corps.
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