Pas de recos de marques, nous avons les fiches marques pour ça. Pas de propositions de looks, nous avons Panache pour ça. Ici des conseils de base, que chacun d'entre vous pourra s'approprier et mettre en œuvre. Le tout en cinq minutes chrono. Ou presque ! Bon visionnage. Christophe.
Chers amis, c'est reparti pour un nouvel épisode de (Très) Bien Habillé !
Aujourd’hui, on va faire une petite (sur)piqure de rappel sur les bases : on va parler de jeans.
Pas de leur coupe, de leur fabrication ou de leur style mais uniquement de leur toile, et de comment bien la choisir.
Car c'est sans doute ce qu'il y a de plus important dans un jean : une bonne toile, c'est l'élément central qui distingue le bon du médiocre. On va évidemment commencer par parler des toiles brutes indigo, qui sont un peu la pièce de base à avoir, mais les jeans délavés, noirs, gris et même blancs ou écrus ne seront pas en reste !
Chacun de ces types de denims a ses propres spécificités, et ses petites astuces à connaître pour bien les choisir.
1. La bonne toile
On commence par la base pour reconnaître une bonne toile : l'aspect visuel. Et bien-sûr, il faut parler du brut indigo en premier, puisqu'il servira de point de départ pour apprendre à reconnaître les autres belles toiles.
Une belle toile de jean brute est à la fois "profonde" (c'est à dire que sa couleur est intense), "lumineuse" (exposée à une lumière directe, la toile renvoie des reflets) et "nuancée" (son bleu est composé de diverses nuances.)
2. Poids et rigidité
Le jean brut est connu pour son aspect rigide et cartonneux lorsqu'il est neuf (ce qui surprend toujours les néophytes).
Le poids de la toile est aussi un facteur important : non seulement parce qu'il vous permet d'estimer à quelle saison un jean se destine, mais aussi pour évaluer sa robustesse, et, d'une certaine façon, sa qualité.
Un jean plus lourd n'est pas nécéssairement de meilleure qualité, et il existe de très belles toiles "été" volontairement pensées comme plus légères.
Malgré tout, les marques bas de gamme préfèrent les toiles plus légères surtout parcequ'elles sont moins coûteuses.
Et les marques ne donnant pas l'info du poids tendent à penser leurs produits pour une clientèle peu exigeante (à minima, moins exigeante que vous après cette vidéo 😏).
3. Selvedge ou pas ?
Comment parler de toile de jeans sans aborder la question du "selvedge" ?
Ce mot, qui était complètement inconnu du grand public il y a 20 ans, se trouve maintenant au bout de toutes les plumes des médias spécialiés, et qu'on voit accolé aux jeans de toutes gammes de prix.
On parlera aussi des pays de provenance les plus reconnus pour le denim.
4. Le cas du délavé
On verra les trois types de bleus délavés les plus communs : "rince", "stone" et "bleach".
Et pourquoi il y en a un des trois que je conseille moins que les autres.
Evidemment, au risque d'enfoncer des portes ouvertes, on rappellera qu'en matière de délavage, une certaine sobriété reste nécéssaire pour éviter de tomber dans la zone cauchemardesque des pires tendances de la fin des 90's...
4. Le cas du jean blanc, du jean bleu clair, du jean noir, et du jean gris...
Vous pensiez que l'on ne parlerait que du bleu ? Non, rassurez-vous, les autres couleurs sont abordées également.
Par exemple, je vous expliquerais pourquoi la plupart des jeans gris ne valent pas le détour selon moi... Et comment trouver un jean gris qui fasse exception à la règle ! (astuce : c'est lié à la technique industrielle qui permet d'obtenir du denim gris).
Je vous dirais quels avantages et inconvénients qu'ont les toiles noires brutes par rapport aux toiles indigo.
Et comment reconnaître une bonne toile blanche alors que concrètement... A vue de nez, on remarque aucune différence d'une toile à l'autre. (Bah oui, c'est tout blanc quoi).
Bon visionnage à vous !
P.S. : Dans cette vidéo, je porte...
- Un tee coton & chameau BonneGueule.
- Une veste en denim Momotaro.