Détails & finitions

#1 : S’inspirer des plus élégants

Notre Palmarès commence dans les années 1920 avec le Prince de Galles Edouard VIII, connu pour sa prestance incontestable, qui commence à populariser la veste croisée (et le motif à carreaux qui a ainsi pris son nom). Avant cela, cette dernière était une veste de sport pour les militaires, dérivée du caban dont on pouvait fermer le pan de droite ou de gauche suivant le sens du vent.

Il continue à Hollywood avec des hommes impeccables comme Humphrey Bogart dans Casablanca (1942), Cary Grant dans La Mort aux trousses (1959), Richard Gere en Armani dans American Gigolo (1980). Tour à tour, ils ont nourri notre conviction : aucun vêtement ne donne plus de charisme qu’une veste croisée. Son esthétique remarquable vous distingue, sa forme majestueuse met votre silhouette en valeur et vous donne une forte confiance en vous.

En haut du podium (navrés pour les autres) : Colin Firth dans Kingsman (2015), l’élégance tailleur par excellence visée par notre équipe produit. Et comme ni vous, ni nous ne sommes agent secret de la cour royale, il nous fallait…

#2 : Créer une forme authentique (mais pas trop)

Une veste qui vous confère la prestance d’un gentleman, oui. Un déguisement, non. Il faut que vous puissiez la porter au quotidien et la dépareiller facilement, grâce à un équilibre entre élégance et décontraction. Nous nous sommes donc inspirés des grands classiques d’hier tout en restant contemporain pour développer, en partant de zéro, notre vision d’une veste croisée intemporelle :

  • une coupe droite mais très légèrement ajustée à la taille pour suggérer subtilement votre silhouette (et pour que vous puissiez mettre un pull en dessous),
  • un col tailleur de 12cm, ni trop large, ni trop fin (avec tout notre respect et notre admiration pour Hedi),
  • des poches à rabat, décontractées et typiques des vestes croisées,
  • juste ce qu’il faut de structure au niveau des épaules pour donner de l’allure sans faire guindé,
  • une longueur traditionnelle qui couvre entièrement le fessier (ça, c’était non négociable).

#3 : Moderniser avec un motif magnifique

Que serait un bel homme en croisé sans une belle étoffe ?

Celle-ci n’est pas seulement belle. Nous l’avons aussi choisie parce qu’elle donnait une note plus contemporaine à l’iconique motif Prince de Galles, sans enlever cette noblesse caractéristique qu’elle apporte à la veste croisée. Elle le rend ainsi moins premier degré et plus facile à porter de nos jours.

Tout se passe dans son grain riche, grâce à une composition unique : 48% laine vierge pour un tombé impeccable, 40% coton pour une main plus décontractée, 10% lin pour le supplément de texture, 2% élasthanne pour que vous soyez bien dedans. Nous n’avions jamais vu un tel mélange de fibre. Nous tirons donc notre chapeau à la maison italienne centenaire (200 bougies quand même) Guabello pour son savoir-faire tisserand.

En approchant votre œil de l'étoffe, vous distinguerez de charmantes petites aspérités qui proviennent du lin. Un régal.