Maintenant que les bottines sont teintes, il est temps de rénover le cuir pour qu'il retrouve la texture d'une peau de bébé (ou ce que j'imagine en être une).
Réhydrater et lustrer le cuir
Pour réhydrater le cuir, j'utilise la lotion pour cuir famaco (distribuée au BHV). C'est avec ce même lait que j'entretiens mes souliers chaque semaine ou entre deux averses, et non avec du cirage. Rappelons-le, la seule fonction du cirage est de colorer et d'imperméabiliser le cuir. A ce titre, on ne devrait pas cirer ses souliers plus de deux fois par an, sans quoi les plis d'aisance se transformeraient en gouffres.
Pour en revenir à la lotion hydratante : abusez-en !
Après que le cuir aie bu tout le lait, je laisse sécher quelques heures, et je lustre avec un chiffon doux (j'utilise mes vieux tees).
Cirage du cuir
Comme je me suis donné du mal pour réaliser des reflets bleus sur ma patine, je vais utiliser du cirage incolore et non du cirage brun (autre mise au point : le cirage, c'est de la cire d'abeille et des pigments, et non pas les cochonneries Baranne ou Kiwi qui font briller sur le court terme et craqueler quelques mois plus tard).
Je n'insiste pas trop sur les parties mobiles (coup de pied, cheville) mais je cire consciencieusement les parties les plus rigides. Après l'application du cirage, j'attends 5 minutes et je lustre avec un vieux tee.
Après et avant lustrage.
Glaçage de la chaussure
Pour finir, j'ai décidé de glacer les bouts durs. Vous trouverez un tutoriel ici et là. Après glaçage, selon le terme associé, elles brillent comme un miroir de bordel ! On peut voir son reflet sur les bouts durs.
Et voici de quoi elles ont l'air à la lumière du jour : d'un brun très profond avec de jolis reflets turquoises !