Japan Line : le sweat-shirt en matière Toki

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Les années 20 sont une période riche pour le sport. Roland Garros s'est ouvert aux joueurs internationaux, le tournoi de golf américano-européen Ryder Cup est lancé et les femmes participent pour la première fois aux Jeux Olympiques.

Le football américain avait tout juste 50 ans ; la ligue de baseball, 60 ans, et la FIFA fêtait à peine ses 20 ans ! La pratique aussi encadrée des sports en extérieur était finalement récente.

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En 1921, l'équipe de France remportait son premier match contre l'Angleterre après des débuts chaotiques. Elle n'a pu se cadrer que grâce à la création de la FFF, en 1919.

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L'équipe adverse jouait d'ailleurs en chemise !

Le sport se démocratise et la demande de vêtements sportifs ne fait qu'augmenter. Pourtant, on se concentre encore sur le seul besoin primaire de ne pas avoir froid, sans trop réfléchir au reste.

Souvenez-vous de vos cours de sports en extérieur, les matins d'hiver, lors de votre scolarité : être au chaud au bon moment, en attendant que le corps se réchauffe par l'activité physique, était tout simplement vital pour votre santé. C'était déjà pareil dans les années 20 : on s'est vite aperçu qu'un vêtement ayant pour rôle de garder la chaleur, en ne gênant pas les mouvements, était absolument indispensable.

C'est donc une période déterminante pour le sportswear, puisqu'il verra naître l'une de ses principales pièces : le sweat-shirt.

Jusqu'à lors, les sportifs portaient une espèce de chandail gris en laine, pour se réchauffer avant et après l'effort. Portés à même la peau - le tee-shirt n'avait pas encore fait tout son chemin -  ces modèles étaient particulièrement lourds et inconfortables. On raconte aussi qu'ils mettaient énormément de temps à sécher, sans compter leur tendance à rétrécir au lavage.

Bref, ce problème de protection thermique pour les sportifs en extérieur n'avait toujours pas été résolu de manière satisfaisante. Mais ce n'était qu'une question de temps...

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Autour de 1900 - Tom Shelvin, athlète et business-man américain du siècle dernier, dans son pull de l'équipe de football de Yale. C'est la préhistoire du sportswear !

La donne ne changera qu'à la fin de la décennie grâce à Bennie Russell, alors étudiant et joueur de foot à l'université d'Alabama.

Bennie était l'héritier de la société éponyme Russel, spécialisée dans la fabrication d'union suits pour femmes et enfants.

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Les union suits étaient des sous-vêtements constituant une seule pièce, couvrant la totalité du corps. Regardez le haut, la forme ne vous rappelle rien ? 😉

Lassé de devoir se coltiner une maille qui gratte et pleine de sueur, il décide de s'inspirer des produits de l'usine familiale. S'appuyant sur le haut de l'union suit qu'il améliore, il obtient ainsi une pièce légère, sans col, en épais tissage de coton, nettement plus agréable que son homologue en laine. Le premier sweat était né.

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Bennie Russell dans son sweat. Notez qu'il avait fait le choix de conserver la couleur originelle grise ! Pour la petite histoire, c'est un employé de la société qui a trouvé le terme "sweat-shirt", soit littéralement "maillot à transpiration". En gros, c'est la pièce confortable et pratique dans laquelle vous pouvez bouger !

De là, Russell Sr. envoie des sweats à plusieurs revendeurs : tous connaîtront un incroyable succès. La marque abandonnera vite les union suits pour se spécialiser dans l'équipement sportif, encore à ce jour.

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La marque Russell Athletic existe encore aujourd'hui.

Son intégration dans le vestiaire preppy

Le sweat fera rapidement son entrée au sein du vestiaire preppy, largement influencé par l'habillement des étudiants en université.

Très logiquement, son instauration par Bennie Russell - étudiant à Yale - y a contribué. Cela étant, c'est à une autre marque que l'on doit la transformation du sweat comme pièce preppy à part entière : Champion...

Lancée en 1919 par les frères Feinbloom, l'usine de tricot s'est ensuite spécialisée dans la production de sweat-shirts et sweat-pants. Se rapprochant de l'Université du Michigan, elle a commencé à lui fournir l'équipement pour ses différentes équipes.

La marque le dit elle-même, le bouche-à-oreille a joué un rôle considérable dans son développement : les coachs de l'Université du Michigan ont chanté les louanges de Champion à leurs confrères d'autres facultés, jusqu'à ce qu'elle atteigne une forte réputation.

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"Champion habille les équipes sportives des universités".

L'impact de Champion s'explique par une idée de génie, puisque c'est l'entreprise qui a inventé le principe de flocage tel qu'on le connaît aujourd'hui. Plus besoin d'avoir recours à de lourdes broderies ! Le sweat n'était plus juste une pièce fonctionnelle, c'était aussi un moyen d'afficher les couleurs de son équipe et, surtout, de montrer son appartenance à sa fac !

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Près de 80 ans plus tard, Champion continue de jouer sur cette fibre.

Démocratisé grâce au cinéma

Le sweat reste le propre des sportifs et des étudiants jusqu'en 1963. Encore une fois, c'est au fameux Steve McQueen - a.k.a. le King of Cool - que l'on doit sa démocratisation de façon si importante. Il lui aura suffit de le porter dans le film The Great Escape pour que le sweat sorte définitivement de son cadre strictement sportif et étudiant.

Replaçons les choses dans leur contexte. Bel homme, viril, charismatique, cool : McQueen était une véritable icône. Si l'idéal de l'Amérique s'y mettait, pourquoi s'en priver ?

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On ne compte plus les tendances pérennisées par Steve McQueen, dont le sweat-shirt.

Observez d'ailleurs comment le sweat est porté, on est loin d'un look lisse. Au contraire, on oppose la pièce à une flight jacket en cuir, originellement réservée aux soldats de l'aviation. La patine est vraiment marquée, c'est la veste d'un homme qui a vécu des aventures (je caricature un peu mais vous voyez l'idée). Dans le même esprit, le haut est poussiéreux et son bleu un peu passé, loin du preppy gentillet de la Ivy League.

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En version demi-manches, cette fois-ci portée sur une moto. Sans vous spoiler, le film raconte l'histoire de prisonniers de guerre qui s'échappent d'un camp. Un personnage donc très fort, presque indomptable, qui offrira une nouvelle image au sweat.

Le sweat-shirt dans les années 70 à 90

Le sweat viendrait-il de devenir badass ? 😉

Au cours des années 70, on perdra de l'intérêt pour le sweat qui réémergera progressivement. Si la culture du surf a joué dans ce retour , c'est aussi et surtout le hip-hop des années 80-90 qui le remettra sous le feu des projecteurs.

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Sous leurs blousons Adidas, les Run DMC portaient souvent des sweats, par exemple.

Quand le luxe s'empare du sweat

Ce n'était plus qu'une question de temps avant que le luxe ne s'en empare à son tour. On peut notamment citer Tommy Hilfiger (qui a très vite adopté une stratégie de rapprochement avec les artistes musicaux), sans oublier le sweat par Calvin Klein.

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L'iconique sweat Calvin Klein Jeans.

Pour ces dernières années, la palme du sweat-couture-hype revient à Kenzo, qui a eu un énorme coup de boost dans son chiffre d'affaires en vendant des sweats basiques brodés à 200 € (bonjour les marges bien juteuses)...

Tout laisse à penser que le sweat s'est aujourd'hui installé pour ne plus repartir. C'est une pièce facile, socialement acceptée sans aucun problème.

Un peu à la manière du tee-shirt (le côté revendicateur en moins), le sweat a traversé plusieurs strates différentes de la société, devenant ainsi une pièce transverse à plusieurs styles. Il était donc normal qu'on s'y intéresse pour notre Ligne BonneGueule...

Pourquoi un sweat dans la Japan Line ?

Je me suis tout simplement aperçu que c'était l'une des pièces que nous portions le plus au quotidien, Geoffrey et moi !

À part l'été, j'en porte quasiment tous les jours pour deux raisons :

  • C'est très confortable grâce au coton ! Même s'il n'est pas aussi réputé que le mérinos pour ses propriétés thermiques, j'ai personnellement toujours trouvé sa chaleur très agréable et "polyvalente", notamment face à un gros pull en laine où il est possible d'avoir un peu trop chaud.
  • J'aime beaucoup le style d'un sweat dans une tenue. Depuis quelques années, c'est une pièce qui a totalement perdu sa connotation ado, trouvant parfaitement sa place dans une tenue "casual chic" (je n'aime pas cette expression mais elle est très parlante), même après 40 ans. Ce n'est pas Alessandro Squarzi qui dira le contraire, lui qui le porte avec un jean blanc et des sneakers, ou avec un jean brut, des derby et un manteau long.
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Le sweat BonneGueule - Japan Line. Avec une chemise décontractée en-dessous (oxford, chambray, flanelle, etc.), le rendu sera parfait. Même le combo sweat/blazer est possible. Jason hésite à porter ce grand collier par dessus, mais on lui déconseille.

Du coup, l'absence de sweat dans la Ligne BonneGueule était une anomalie qu'on se devait de corriger, mais en prenant notre temps. Il était clair qu'il devait être dans la Japan Line car une fois qu'on a goûté aux molletons japonais, il devient difficile de vouloir autre chose.

Je souhaitais une matière qui reste stable dans le temps. En effet, si certains molletons sont très élastiques, ils peuvent rapidement "pocher" au niveau des coudes ou de la taille, le sweat perdant sa forme.

Avec ce cahier des charges, Alexandre s'est donc tourné vers Toki, un fournisseur japonais dont on a plusieurs fois parlé dans ces colonnes.

Un molleton gris chiné de chez Toki, développé exclusivement pour nous

Un fabricant vieux de deux siècles

Si vous nous suivez depuis un certain temps et que vous connaissez les marques dont on parle régulièrement, ce nom vous dit sûrement quelque chose mais j'aimerais que l'on s'attarde dessus.

Toki, c'est le fournisseur japonais connu pour son utilisation de machines vintage datant du XIXème siècle pour le tricotage du molleton (oui, on parle bien de tricotage et non de tissage).

Le tricotage est plus long mais présente l'intérêt de préserver davantage la matière : étant donné la lenteur, il y a moins de frottements, il est plus "doux" pour le fil de coton. C'est un peu la signature de la Maison.

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Les fameuses machines de Toki, appelées "Tsuri" (signifiant "en suspension"), qui sont à l'origine de notre sweat.

Pourtant, tous les molletons que Toki vend ne sont pas forcément tricotés sur ces machines que les Japonais qualifient de "slow vintage". Parfois, la texture voulue par le créateur est trop compliquée pour ces machines au moins centenaires, et il faut passer par des modernes.

Pour les plus curieux, j'ai déjà bien détaillé l'histoire de ce fabricant dans le cadre de notre collaboration avec Benjamin Jezequel, il y a déjà plus de deux ans. Quant aux autres clients de Toki dans l'Hexagone, la plupart sont de grandes Maisons de luxe, celles-là mêmes qui ont leurs boutiques rue Montaigne.

Note : le molleton de notre sweat gris est plus dense et épais que notre collaboration avec Benjamin Jezequel.

SV pour un tricotage Slow Vintage...

En l'occurence, le code produit utilisé en interne par Toki pour désigner le molleton de notre matière commence par "SV", pour Slow Vintage.

Le sweat que vous aurez entre vos mains est donc bien issu de ces vieilles machines.

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C'est un facteur dont Toki est très fier, faisant sa spécificité.

C'est leur ancienneté et la lenteur du tricotage qui crée ce chiné et ces irrégularités caractéristiques des matières japonaises.

Et quand je parle de "lenteur" de production, c'est vraiment le cas. Jugez plutôt : une machine vintage produit entre 20 et 30 mètres de matière par jour (plus ou moins 3 mètres par heure en fonction des machines), contre plusieurs milliers de mètres par jour pour une machine dernier cri !

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Les machines Tsuri en pleine (et lente) action.

Si vous regardez l'envers de la matière, vous verrez une jolie boucle, au rendu typiquement japonais. À noter que nous avons choisi de ne pas gratter le molleton sur l'envers, car le rendu était trop sportswear à mes yeux : je trouvais ça dommage de cacher le dessin des boucles. C'est assez compliqué à décrire, mais il y a un mélange de minutie et d'irrégularité.

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Pour nous, le molleton fait pleinement partie de l'ADN que nous voulions retrouver, avec une "irrégularité maîtrisée" très japonaise.

Ici, la matière est tricotée de manière tubulaire. En provenance du Japon, elle arrive donc en France chez notre façonnier où elle est coupée, puis part vers son outil de production situé en Roumanie pour être assemblée.

Enfin, la matière a été lavée en usine avant la découpe pour la stabiliser. Cela paraît simple dit comme ça mais demande une petite logistique, car une fois arrivée chez notre façonnier, elle repart chez un laveur spécialisé avant de revenir à l'usine.

La matière Toki, garante de la justesse de la coupe

Il s'agit d'un coton chiné plus dense et plus compact que la moyenne.

Pour une même surface de molleton, il y a donc plus de fils utilisés.

Cela permet d'avoir une coupe un peu plus structurée, notamment au niveau des épaules, car la matière est moins "molle" qu'un molleton de base.

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Grâce à sa densité, le sweat plaque bien aux épaules, sans effet parachute.

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Il suivra votre silhouette...

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... Tout en offrant le confort qu'on attend sur cette pièce !

Une couleur exclusive

Le développement matière est exclusif : ce coloris n'existait pas dans la qualité de molleton que nous voulions, Toki l'a spécialement réalisé pour nous.

Vous savez que nous aimons le gris clair en hiver, principalement pour sa capacité à "éclairer" une tenue.

Il était donc logique de partir aussi sur cette nuance ici, de telle manière que même si vous portez le sweat avec un jean gris, il sera toujours plus clair que ce dernier.

La "règle du bas plus foncé que le haut" (ce n'est pas un dogme hein) sera respectée.

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C'est pour son côté très lumineux que nous aimons tant le gris clair, en plus d'être super facile à porter.

Personnellement, je trouve d'ailleurs que cette couleur fait bien ressortir un col de chemise dans une jolie matière, ou un accessoire coloré.

Une poche zippée invisible

C'est une question qui nous a longtemps trottée dans la tête avec Alex : comment apporter plus de valeur ajoutée à un sweat, en plus d'une belle matière japonaise ?

On a donc décidé d'ajouter une poche invisible sur le côté droit, avec un curseur de zip ton sur ton, qui se fond parfaitement dans la couture.

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Grâce au zip ton sur ton fondu dans la couture, la poche est quasiment invisible.

C'est une poche où vous pouvez mettre une petite clé, votre ticket de vestiaire, vos écouteurs, bref, tous les trucs dont on ne sait pas quoi faire quand on ne porte pas un haut à poches comme un blouson ou une veste.

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Aucun risque de se faire voler.

Petit détail sympathique : le fond de poche est en coton chiné.

Des finitions haut de gamme, pas d'amalgame

Le choix du bord-côte est crucial dans un sweat (c'est la matière élastique qui enserre les manches et qu'on retrouve à la taille).

Ici, ils sont tricotés dans le même fil et, surtout, il y a une petite surpiqûre sur la manche.

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Le choix et le montage du bord-côte sont primordiaux, sans quoi la pièce s'essoufflerait beaucoup trop vite. Notez la surpiqûre sur le haut du bord !

C'est une finition plus coûteuse, car elle demande une opération supplémentaire, mais permet d'affiner la manche en évitant la formation d'un "bourrelet".

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Concernant le col, nous voulions éviter d'avoir un rendu trop sportswear. Nous avons donc opté pour un col plus étroit et connoté plus vintage.

Comment taille notre sweat ? Le paragraphe important !

Vu la densité de la matière, et le fait qu'elle soit compacte, elle n'a pas le même stretch qu'une matière plus légère et plus aérée. Le ressenti pendant l'essayage peut paraître plus "étroit", même si cela reste très confortable.

Il s'agit clairement d'un sweat fitté, nous avons délibérément voulu éviter le côté trop ample des sweats des années 90. Il est donc près du corps et, si vous êtes régulièrement entre deux tailles chez nous, prenez la plus grande.

Quid de l'entretien ?

Comme d'habitude, passez-le en machine à essorage minimum. Et comme toujours, pas de sèche-linge. Sinon c'est le coup de katana.

Comment porter un sweat gris ?

S'il y a bien une pièce facile à porter, c'est celle-ci !

Aujourd'hui, l'intégration du sweat est telle que tout le monde peut en porter. À la question "Un sweat convient-il à n'importe quel âge ?", la réponse est un grand oui.

L'important est de respecter un certain équilibre des coupes et choisir un modèle sans fioritures, de sorte de conserver une maturité dans le look.

Allez, on passe aux inspirations 😉

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Entre casual et streetweat, Benoît utilise le sweat comme support. Il le marie avec un pantalon bien fité et des running colorées, pièces fortes de ce look (veste MELINDAGLOSS, pantalon Le Coq Sportif, sneakers Nike).

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Dans un style plus casual chic, Geoffrey porte le sweat Toki sur une chemise en coton bleu. Le sweat proche du corps permet de porter une pantalon avec du volume. Geoffrey termine sa tenue comme Benoît, avec une paire de running colorée (chemise GANT, pantalon Maharishi, Sneakers Nike).

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Je vous présente José, lecteur qu'on a été ravi de voir participer au shooting ! Sa tenue, très casual, n'est pas fade pour autant : les gris se décline en plusieurs nuances et aucune pièce n'a la même texture. Il amène de la couleur en laissant simplement dépasser le col de sa chemise et personnalise son look grâce à des successions de bracelets. Notez aussi le kaki des desert boots patinées, en faisant une paire avec du caractère. (Chemise en chambray BonneGueule - Japan Line, jean AMI, desert boots Clark's)

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Mélanger le workwear militaire et le sportswear ? Tout est possible avec un sweat gris 😉 . Il sera toujours très difficile de vous tromper sur un combo kaki/gris/beige. De ce fait, Luca peut introduire une paire de sneakers bleu clair, ajoutant de la décontraction sans prise de tête à son look. En revanche, vu le nombre de couleurs utilisées et les contrastes sur lesquels il s'appuie, mieux vaut éviter les accessoires au risque de dénaturer l'ensemble. Une montre et quelques bijoux suffiront amplement. (Field jacket achetée en friperie, chino Louis Purple, sneakers Vans, montre Lip - modèle Himalaya sur bracelet NATO)

Luca sweat coton toki et jean

On reste dans des influences brutes avec un jean en toile Kurabo bien costaud et des boots en cuir grainé. Il renforce ses inspirations workwear en passant un tee-shirt blanc en-dessous, Luca est un gros dur. Pour le coup, le sweat se distingue par sa douceur. Du reste, il n'y a rien de compliqué ! (Jean BonneGueule - Japan Line, boots Meermin)

jason en jean et sweat shirt toki

On termine par Jason, qui vient tout juste de marquer un touch-down. Blague à part, dans la veine preppy, un sweat se mariera toujours avec un chino (d'autant plus si vous jouez sur une palette bleue et grise). Les sneakers font écho aux origines sportswear de la pièce, même si nous aurions tout aussi bien pu imaginer des brogues ou des chelsea. Prenez simplement soin de ne pas choisir de souliers trop habillés qui jureraient avec l'ADN du sweat. (Chino LePantalon, sneakers Nike)

Le sweatshirt Toki "slow vintage" est à présent disponible

 

Vous pouvez le commander dès maintenant dans la partie shop.

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