Le polo rugby : du terrain à la ville
Grande-Bretagne, fin du XIXème siècle. Le rugby se popularise peu à peu, notamment dans les universités élitistes comme Cambridge ou Oxford.
Les maillots des joueurs étaient à la base confectionnés en laine brute, peu agréable contre la peau. Ils finissent par changer et se parent d’un jersey de coton épais, plus confortable et résistant face aux contacts et aux frottements inhérents à la pratique de ce sport.
Les rayures colorées servent à distinguer les équipes et le col est contrastant en blanc pour différencier le polo rugby des autres tenues de sport, mais aussi pour rendre les joueurs plus visibles, que ce soit pour les spectateurs en tribune mais aussi pour l’arbitre.
À partir du milieu du XXème siècle, le polo rugby sort progressivement des terrains. Il se voit notamment adopté par les étudiants des universités américaines de l’Ivy League, qui, dans leur volonté de s’habiller de manière plus libre, moins formelle, moins codifiée, apprécient ce vêtement pour son côté décontracté, tout en restant suffisamment élégant grâce à son col polo.
Petite anecdote pour briller en société : l’histoire raconte qu’un accord fut trouvé pour que les équipes de football portent des maillots à rayures verticales tandis que les équipes de rugby adopteraient plutôt des rayures horizontales.
Ce qui est beau pour vous l’est aussi pour la planète
Ce polo est en coton. Mais pas n’importe lequel : 100% de sa fibre est issue de l’agriculture régénératrice.
Mais qu’est-ce donc ? Il s’agit d’une nouvelle manière de cultiver la fibre, qui se rapproche des écosystèmes naturels et qui a pour objectif de restaurer la santé des terres fertiles et d’avoir un impact positif sur la qualité des sols plutôt que de les dégrader.
C’est une approche plus lente de la culture du coton, qui implique notamment :
- De limiter le travail du sol,
- De couvrir le sol avec une culture de couverture, entre les récoltes, pour le protéger,
- D’intégrer l’élevage : alors qu’il disparaît dans les agricultures intensives, l’intégration d’un bétail qui fertilise naturellement les sols permet de réduire l’usage d’engrais chimiques et autres pesticides.
Le résultat : un coton respectueux de l’environnement mais aussi de ceux qui le cultivent, qui se présente sur ce polo avec un jersey compact mais aussi doux et souple, qui rend hommage à l’héritage des polos de rugby traditionnels qui nous ont inspiré pour sa création.
