Détails & finitions

Si vous ne deviez en avoir qu’une…

Comment faire d’une chemise en chambray l’atout préféré de vos tenues et ce, même dans quelques années ? Pour fêter les 10 ans de notre marque comme il se doit, notre co-fondateur Benoît s’est concentré sur ce qui vous a plu dès nos débuts : pas de vêtement grandiloquant mais un basique simple à associer, qui sort subtilement votre tenue du lot par la beauté de sa matière et surtout l’authenticité de son histoire.

#1 : Une forme qui n’a pas fini de séduire

C’était un simple uniforme de travail et pourtant, il a fini sur les épaules de stars américaines, on se l’arrache sur le marché vintage et les marques japonaises les plus pointues le reproduisent encore. La success story de la USN (pour United States Navy) shirt est lancée en 1941, lorsqu’elle intègre l’uniforme de la marine américaine. Son chambray, plus souple et léger qu’un denim mais presque aussi robuste, servait déjà quotidiennement les travailleurs américains. Ajoutez ces deux poches poitrine caractéristiques et vous obtenez la chemise pratique par excellence, qui convainc le grand public après la guerre et devient très représentée dans la culture américaine. Steve McQueen la porte en jouant un machiniste de la marine dans The Sand Pebbles (1966), Paul Newman la porte en jouant un prisonnier dans Cool Hand Luke (1967), Elvis la porte en jouant de la guitare lors de plusieurs représentations.

Un choix naturel pour Benoît qui voulait s’inspirer d’un classique indémodable avec de la personnalité. Et un travail important pour notre équipe produit, qui a peaufiné ses détails en trois prototypes pour vous proposer une interprétation contemporaine tout en restant intemporelle. Avec des poches, un col et des boutons aux proportions généreuses et cohérentes.

#2 : Une matière qui vous emmène au Japon

C’est là qu’on voit les plus beaux chambrays depuis 10 ans de création de vêtements et Benoît voulait dénicher celui qui représenterait le mieux cette beauté à ses yeux. Notre équipe produit lui a proposé pas loin de 20 échantillons avant qu’il ne s’arrête sur celui-ci, dont la couleur tire joliment sur le turquoise et la texture révèle juste ce qu’il faut d’irrégularités.

Un juste milieu obtenu sur les machines anciennes du tisserand Nihon Menpu. Leur maîtrise demande une expertise rare, leur entretien est coûteux car les pièces de rechange sont tout aussi rares mais le jeu en vaut la chandelle. Leur navette passe lentement d’un bout à l’autre de l’étoffe pour laisser aux petites fibres de coton (53%) le temps de ressortir, révélant leur beauté naturelle. Une beauté préservée par un traitement brut et biologique. Ces aspérités sont enrichies par celles du chanvre (47%), fibre trop peu courante à nos yeux dans un vêtement qui donne pourtant une main sèche unique.