Macron, Chirac, Mitterrand… ce que cache le style de nos présidents

Macron, Chirac, Mitterrand… ce que cache le style de nos présidents
De Charles de Gaulle à Emmanuel Macron en passant par Jacques Chirac, le style des huit présidents de la Ve République française va au-delà des apparences. Pourquoi la cravate? Quel message se cache derrière telle tenue? Parce qu’en politique, chaque détail compte, et même sa façon de s’habiller.

Sommaire

S'habiller en politique : les vêtements des femmes au pouvoir, 1936-2022.

“La sobriété et la constance dans l'habillement permettent de ne pas subir d'attaque concernant son apparence”, ajoute-t-elle.

2. DES CODES ANCRÉS DANS LA COUTUME

Le costume-cravate d’un président Français, c’est donc sa tenue de travail, son uniforme. Un uniforme qui a d’ailleurs très peu évolué depuis l’arrivée au pouvoir du général De Gaulle, en 1959. Seules la coupe de la veste et celle du pantalon se sont naturellement adaptées au fil des époques en fonction des tendances - mais lentement, et en toute sobriété.

Georges Pompidou et Valery Giscard d'Estaing en 1969.

© (Henri Bureau/Sygma/Corbis/VCG via Getty Images)

Georges Pompidou et Valery Giscard d'Estaing en 1969.

Il est difficile pour un président de sortir de ce schéma tant les codes sont ancrés dans la coutume : on a du mal à imaginer le président français sans son uniforme costume-cravate”, confirme Sophie Lemahieu. “Les mutations dans le vestiaire masculin sont souvent lentes, et c'est encore plus le cas dans le monde politique”.

PENDANT CE TEMPS, À L'ASSEMBLÉE NATIONALE…

Non loin de l’Elysée, un autre lieu de pouvoir a souvent été le théâtre de polémiques liées aux écarts vestimentaires des hommes et des femmes politiques : l’Assemblée nationale. Outre les remarques sexistes dont certaines élues ont pu être victimes, comme Cécile Duflot et sa célèbre robe à fleurs, les hommes ne sont pas les derniers à se faire épingler.

L’ancien ministre de la Culture Jack Lang avait par exemple “osé” porter une veste à col mao de Thierry Mugler en 1985. “Une provocation” totalement assumée par l’intéressé. Plus récemment, le groupe de la France insoumise a mis un point d’honneur à se démarquer des autres “cols blancs” de l'Hémicycle - une façon de s’opposer au pouvoir en place.

3. DES INFLUENCES EXTERNES

Christian Delporte, historien spécialiste d’histoire politique et culturelle de la France du 20ème siècle, souligne toutefois une évolution récente, notamment sous l’impulsion d’influences externes. Il avance ainsi une “sorte d’américanisation et d'anglicisation du style” d’Emmanuel Macron - qui se remarque notamment sur sa couverture pour le magazine Time.

Bonne gueule

Emmanuel Macron en couverture du magazine américain TIME (2019)

Lors des meetings, il n’hésite pas à faire tomber la veste, à enlever la cravate et à retrousser les manches”, nous explique-t-il. “Il y a vraiment cette symbolique de se retrousser les manches pour se mettre au travail - à la façon de Tony Blair dans les années 90 ou de Barack Obama”. 

DES SYMBOLES… ET DES IMPONDÉRABLES

1. LE DIABLE SE CACHE DANS LES DÉTAILS

Derrière chaque tenue, le locataire de l’Elysée doit s’adapter à une situation, à un contexte, et au message qu’il doit transmettre. Ce n’est donc pas un hasard si les symboles, plus ou moins évidents ou discrets, sont nombreux à se cacher dans le dress-code présidentiel.

De par son habit, l’homme politique élu aux plus hautes fonctions de l'État, ou qui prétend l’être, peut mettre l’accent sur les qualités qu’il juge essentielles pour ce poste pas comme les autres : l’autorité, l’expertise, le sérieux, la fiabilité… et pour certains, la virilité.

Emmanuel Macron, en costume, son revers orné de la rosette de la grand-croix de la Légion d’honneur. (

© Antoine Gyori /Corbis via Getty images)

Emmanuel Macron, en costume, son revers orné de la rosette de la grand-croix de la Légion d’honneur.

Par exemple, le simple ajout d’une décoration honorifique sur le revers d’une veste permet discrètement de faire état d’une réussite, et pourquoi pas de s’octroyer une dose supplémentaire de crédibilité.

• LE COSTUME ET SES ACCESSOIRES

Si le costume incarne la République, comme nous l’avons déjà mentionné plus haut,  “il y a aussi un côté militaire” souligne Christian Delporte. L’un des premiers portraits officiels du Général Charles de Gaulle en est bien sûr l’exemple: il y porte son costume officiel de l’armée. Ses épaulettes lui donnent de la carrure, tandis que ses insignes, la plaque de la Légion d’horreur et un collier de l’ordre de la Libération, sont de puissants symboles de la République. De quoi renforcer l’impression de grandeur et véhiculer une image de puissance, toutes deux supposément perdues durant la IIIe puis la IVe République.

Portrait officiel Charles de Gaulle 1959.

© (Getty Images)

Portrait officiel de Charles de Gaulle, en 1959.

• LA CRAVATE

Difficile d’imaginer qu’un si petit morceau de tissu puisse susciter tant d’attente. D’autant plus que, techniquement, la cravate d’aujourd’hui ne sert… strictement à rien ! Ce qui ne l’empêche pas d’être indispensable à tout bon président qui se respecte. Alors que jusqu’au XIXe siècle, elle servait à tenir le col de sa chemise, continuer de la porter revêt désormais d’un besoin esthétique ou d’une obligation professionnelle. Cette contrainte est tout sauf anodine, et les présidents n’y échappent pas. 

La cravate représente le fait de tenir un certain rang, d’être le garant d'une tradition, de connaître les convenances”, énumère Sophie Mahieu. “Elle n'est pas confortable, ce qui rend son port d'autant plus important symboliquement : elle est un signe de pouvoir, de grande solennité”.

Président américain Ronald Reagan  Jacques Chirac  Maison Blanche

© (Jean-Louis Atlan/Sygma via Getty Images)

Le Président américain Ronald Reagan (à droite) et Jacques Chirac (à gauche, quelques années avant qu'il ne soit élu président de la République française) à la Maison Blanche.

Elle appelle aussi à un certain maintien du corps, de la tête, et apporte aussi une notion de dignité à celui qui la porte.

Elle constitue une sorte de standardisation des apparences, et participe de la construction d’une posture ajustée à la fonction politique”, explique de son côté François Hourmant, professeur de sciences politique (Université d'Angers), spécialiste des représentations politiques, dans le podcast “Moi Président-e” de Ouest France.

Yannick Jadot, lui-même prétendant à la magistrature suprême cette année, a récemment rompu avec une vieille tradition écologiste, en recommençant à porter la cravate, ce que ses homologues n’avaient jamais fait avant lui. De fait, c’est comme si l’accessoire était jugé nécessaire pour devenir présidentiable.

•LE CHOIX DES MARQUES ET CRÉATEURS

Depuis quelques années, le prix des tenues présidentielles est lui aussi devenu un enjeu politique et polémique. S’il n’est pas forcément évident pour un oeil non averti de reconnaître la griffe d’un costume, il peut être dans l’intérêt de celui qui le porte de faire savoir d’où il vient. L’idée ? Respecter la fonction présidentielle, tout en faisant en sorte de ne pas trop être éloigné des citoyens.

Ce n’est pas un hasard si Emmanuel Macron met en scène le storytelling de son vestiaire en allant dans une petite maison rue d'Aboukir pour s’acheter des costumes à des prix plutôt raisonnables”, souligne François Hourmant, qui met en avant une “modestie de vestiaire censée faire oublier son passé dans la banque Rotschild”.

François Hollande et Emmanuel Macron

© (Getty Images)

François Hollande et Emmanuel Macron en mai 2017 lors de la passation de pouvoir.

A contrario, le goût de François Fillon pour les vêtements onéreux lui a coûté très cher en 2017. Alors qu’il était présenté comme le favori de la présidentielle, l’ancien Premier ministre de droite avait été éclaboussé par l’éclatement de l’affaire des emplois fictifs de sa famille à l’Assemblée nationale, mais aussi par les cadeaux qui lui avaient été offerts : des costumes de chez le tailleur Arnys, pour la bagatelle de 48.500 euros. Si cette anecdote n’explique pas à elle seule la dégringolade qu’il subira avant le premier tour, elle a fortement contribué à écorner son image.

Les élus, y compris au sommet de l’Etat, peuvent également faire connaître l’origine de leurs habits quand ils vont dans le sens de leurs politiques actuelles. “Ce qui peut importer aujourd'hui c'est de prôner une consommation de produits ‘locaux’: des vêtements fabriqués en France, de marque française. C'est une manière de mettre en valeur l'industrie textile de son pays”, explique Sophie Lemahieu.

Nicolas Sarkozy et Carla Bruni en 2010

© (Getty Images)

Nicolas Sarkozy et Carla Bruni en 2010

En cas de crise économique certains soulignent la modestie de leurs vêtements : François Hollande communiquait notamment sur le fait que ses costumes ne provenaient pas du sur-mesure, sous-entendant ainsi qu’ils n'étaient pas trop chers. Avant lui, Nicolas Sarkozy portait du Prada et du Dior. 

Les présidents sont, de ce point de vue, sur une ligne de crête : il faut faire chic sans faire prétentieux, il faut faire classe sans faire dispendieux, il faut faire chef sans faire chef arrogant et trop distant”, analyse Bruno Cautrès. “Les Français ne comprendraient pas que leur président s’habille trop ‘cheap’ mais ils ne pardonneraient pas des vêtements très chers et de luxe. Après tout, ce sont leurs impôts qui paient le train de vie de l’Elysée”.

QUID DE L’ABSENCE DE BARBE ET DE MOUSTACHE ?

home alone

À partir de De Gaulle, les présidents ont le visage glabre : le lisse traduit la netteté, la propreté, le fait de n'avoir rien à cacher. Alors qu'auparavant, les barbes et les moustaches étaient bien vues, considérées comme un signe de maturité, de sagesse”, selon  Sophie Lemahieu.

DES HABITS POUR SÉDUIRE, D’AUTRES POUR CONVAINCRE

1. L’IMPORTANCE DE LA PREMIÈRE IMPRESSION

L’habit ne fait pas le moine… mais il peut faire l’élu de demain. “Bien sûr, on ne décide pas de voter pour le mieux habillé”, pose Sophie Lemahieu. “Néanmoins, nous sommes tous sensibles à l'apparence des autres : c'est notre premier repère pour identifier une personne et émettre un premier jugement (qui peut changer ensuite). Il est donc important pour un président de porter des vêtements qui montrent aux électeurs qu'il est capable de les représenter au mieux, avec justesse et dignité”.

Valery Giscard D'Estaing

© Michel BARET/Gamma-Rapho via Getty Images

Valery Giscard D'Estaing

Lorsqu’il s’est porté candidat à la primaire socialiste de 2011, François Hollande s’était offert un petit relooking. Avec sa silhouette affinée et son style revisité, l’ancien premier secrétaire du PS avait ainsi fait une entrée remarquée dans la course à l’Elysée. Avec le succès que l’on connaît.

2. UNE IMAGE DE PLUS EN PLUS CONTRÔLÉE

Dans un monde de plus en plus connecté et documenté, les représentants du peuple ne ménagent pas leurs efforts pour contrôler leur image. “Ils font attention depuis un certain temps. Par exemple, Nicolas Sarkozy avait toujours des costumes mal-foutus, trop amples, avec des plis…”, se remémore Christian Delporte. “Son conseiller en communication l’a rhabillé. Sont arrivés des costumes plus ajustés, de grande marque…”.

Sophie Lemahieu abonde: “La multiplication des images dans les médias implique une attention permanente à son apparence. Il faut d'une part être impeccable dans toutes les occasions professionnelles, d'autre part être capable de montrer une certaine décontraction pour d'autres occasions qui seront également filmées photographiées : déplacements informels, vacances.”

L’impact de la télévision et des réseaux sociaux est bien sûr majeur”, confirme Bruno Cautrès. “Nos présidents continuent donc de devoir surveiller leur apparence même hors des lieux du pouvoir. Cela illustre la fameuse théorie des ‘deux corps’ du Roi de l’historien Kantorowicz : le corps de l’être humain qui exerce la fonction suprême ne lui appartient plus et jusque sur son lit de mort et après, il est toujours dans son costume de Roi. L’avènement d’une société de l’information continue a rendu impossible pour le président de se relâcher dans son style vestimentaire, et l’on voit que même longtemps avoir quitté le pouvoir, l’ancien chef de l’Etat continue de marquer sa différence avec le citoyen ordinaire qu’il est redevenu pourtant”.

ET QUAND LE PRÉSIDENT FAIT TOMBER LA CRAVATE ?

1. DU PRÉSIDENT “NORMAL” AU PRÉSIDENT “DÉCONTRACTÉ”

Peut-on dire que l’homme le plus puissant de France est une personne comme tout le monde ? Le débat a fait rage quand François Hollande s’est présenté comme le “président normal”. Nonobstant, le chef de l’Etat ne s’endort pas avec son costume-cravate ! Libre à lui, en revanche, de s’afficher lors de ses moments “off”, en vacances ou en train de faire du sport entre deux réunions.

Il va y avoir la parole officielle, durant laquelle le président est en costard-cravate”, rappelle Christian Delporte. “Et lorsqu’il va vouloir montrer à quel point il peut être plus décontracté, et qu’il rentre dans un plan de com’, il va se montrer en polo sur un vélo, entouré de sa famille…”.

Le président Georges Pompidou et sa femme, en vacances en 1972

© (Getty Images)

Le président Georges Pompidou et sa femme, en vacances en 1972

Le spécialiste précise: “En fait il y a deux choses : la fonction présidentielle incarnée, qui nécessite ce costard-cravate, et puis la version ‘je suis comme tout le monde, j’ai une famille, je fais du sport, j’ai des enfants, je vais à la plage’…  et parce que là, on ne comprendrait pas le costume-cravate, alors on a une tenue chic et décontractée”.

Restent les imprévus. Jacques Chirac, alors en villégiature dans le Fort de Brégançon, avait été photographié dans le plus simple appareil par un jeune paparazzi de l’agence Sygma, pour Paris Match… Des clichés qui ne seront jamais publiés par le célèbre hebdomadaire.

2. COLLER À LA RÉALITÉ, SE MODERNISER…

Pour son look dans la vie de tous les jours, là non plus, rien (ou presque) n’est donc laissé au hasard. Si le président peut compter sur son conseiller en communication pour miser sur une silhouette efficace et impactante, il lui arrive aussi de se tourner vers un membre de sa famille pour récolter des avis officieux qui l’aideront à moderniser son image, ou bien se rendre plus sympathique aux yeux des citoyens.

Jacques Chirac en famille, en vacances

© (GIRIBALDI/Gamma-Rapho via Getty Images)

Jacques Chirac en famille, en vacances

Quand Chirac a porté le jean, Claude, sa fille, y était pour beaucoup. L’idée était de rajeunir son image et de rompre avec l’image rigide qu’il pouvait avoir dans l’opinion publique”, raconte Christian Delporte. 

Pour l’historienne Sophie Lemahieu, une apparition publique en tenue de ville décontractée aide à “montrer que l'on n'est pas hors des réalités vécues par la population au quotidien”. Cela permet aussi aux électeurs de s'identifier au président. “Celui-ci semble alors s'habiller ‘comme nous’, et non plus enfiler le costume lié à son rôle de président”, estime-t-elle.

Cas extrême : le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui, en temps de guerre dans son pays, adopte les couleurs et les vêtements pratiques associés au monde militaire. “Dans cette situation précise, le costume cravate paraîtrait hors des réalités”, observe Sophie Lemahieu.

UN PRÉSIDENT PEUT-IL TOUT PORTER ?

1. CONTRAINTES DIPLOMATIQUES ET PERCEPTION DU PUBLIC

Même un président de la République n’échappe pas aux sirènes de la fashion police. Et à l’heure des réseaux sociaux, un look qui ne fait pas l’unanimité peut très rapidement se transformer en le pire cauchemar d’une équipe de communication : un bad-buzz.

François Hollande en a fait les frais lors d’un voyage officiel au Kazakhstan en 2014. Un cliché, qui avait échappé au contrôle du service de presse de l’Elysée, avait fait le tour de Twitter et des médias. On y voit le chef d’Etat en manteau de fourrure, coiffé d’une chapka. Des cadeaux du président du pays, Noursoultan Nazarbaïev, qui ont valu à Hollande d’être fortement moqué.

Son problème est qu’il a souvent été l’objet de quolibets qui mettaient en question son apparence”, rappelle François Hourmant dans le podcast Moi, président-e. “Dans ce cas présent, le ridicule est perçu depuis chez nous en France, mais cela est le reflet des contraintes diplomatiques liées au rôle présidentiel. Il y a ici une diplomatie du vestiaire dont il est difficile de se soustraire”.

Le spécialiste relève “une dissonance liée à un imprévu, qui renvoie aux contraintes du rôle”.  Si le cliché étonne, c’est parce qu’il met en exergue le décalage entre la volonté constante de vouloir garder le contrôle sur son image de président, et la réalité du contexte. Ici, prendre la pose avec un cadeau qu’on vient de lui offrir, par preuve de respect pour son hôte.

2. POLÉMIQUES ET CONTROVERSES

Si l’exemple précédent avait plutôt prêté à rire, d’autres choix stylistiques ont, par le passé, provoqué de véritables controverses. C’est le cas notamment de Nicolas Sarkozy en mai 2007, alors qu’il venait tout juste d’être élu. Au lendemain de sa prise de pouvoir, ce dernier pic.twitter.com/eDoSfu7BK3

— Photos Histoires (@PhotosHistos) April 23, 2021

"Comme Martine va à la ferme, Manu joue au pilote", analysent avec ironie, dans Challenges, Dominique et François Gaulme, auteurs du livre "Les Habits du pouvoir. Une histoire politique du vêtement masculin". "Il y a un côté très enfantin, la toute puissance enfantine du petit Macron qui s’habille comme il veut car il est le chef (...) Ce sont également des vêtements qui exaltent la virilité. Ça sent la testostérone à plein nez”.

Plus récemment, en pleine guerre entre l’Ukraine et la Russie, Emmanuel Macron s’est affiché en sweat noir, l’air soucieux, dans une série de clichés partagée sur les réseaux sociaux. 

Une mise en scène moquée sur Twitter et décryptée par les médias internationaux: le locataire de l’Elysée a notamment été accusé de maladroitement “copier” le président ukrainien. D’autres ont sévèrement jugé le fait qu’il arbore un sweat-shirt du commando Parachutiste de l'Air no 10 (CPA 10). Lui, premier président français à ne pas avoir fait son service militaire.

Nawal Bonnefoy Nawal Bonnefoy
Nawal Bonnefoy, vintage forever

Accro au vintage et amoureuse des vêtements qui ont une histoire, j’aime les vinyles et me maquiller comme une star des années 60. Ancienne consommatrice de fast-fashion, je milite désormais pour une mode responsable, et construis doucement (mais sûrement) ma garde-robe durable.

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