Les pièces sont soient achetées, soient mises à disposition gracieusement par la marque, ce qui dans ce cas n'affecte d'aucune façon le jugement que nous portons dessus. Cette indépendance est vraiment très importante pour nous, comme un totem.
Et qui peut imaginer influencer Nicolò, David ou Jordan ?
Christophe, rédacteur en chef.
Voici nos autres tests :
- Costume Atelier Mesure
- Bluchers Carmina
- Veste noragi Shuren Projects
- Pantalon sur-mesure Claudio Mariani
- Henley Seagale
Chez BonneGueule, les tests de vêtement sont importants, pour nous comme pour vous.
Ils nous permettent de faire le point sur des marques dont on parle souvent ou de vous en faire découvrir de nouvelles en profondeur.
Ce test fera les deux.
Il s'attaque à une intrigante marque polonaise évoquée plusieurs fois dans nos colonnes, sans que l'on se soit réellement attardés dessus.
A l'heure où l'offre en costumes milieu de gamme n'a jamais été aussi abondante, il était temps de tester la proposition au rapport qualité/style/prix ambitieux de Poszetka.
Et puis, je suis polonais. Cette mission relève un peu de mon devoir.
La marque : histoire et tour de l'offre
1. Une histoire de famille
Poszetka veut dire pochette et c'est par ce produit que la marque a commencé à développer son offre.
Après avoir aperçu une personne portant une pochette à une réunion professionnelle, Tomasz Godziek a demandé à sa femme Joanna Krajewska-Godziek de lui en coudre une.
Commencent alors quelques recherches, et le couple se rend compte qu'il n'y a pas de terme exact pour définir cet accessoire.
Ils découvrent aussi une opportunité de marché, et fondent la marque en 2010. Ils cousent alors leur mercerie localement avec un petit cercle familial dans la ville polonaise de Katowice.
Depuis, Poszetka s'ouvre progressivement vers de nouvelle catégories de produits.
A force de retours d'expérience client et en agrémentant son carnet d'adresses fournisseurs, la marque développe un vestiaire sartorial complet pour l'homme.
En parallèle, elle lance un service de demi-mesure dans sa boutique.
Pour ses savoir-faire en mercerie, Poszetka a reçu un certificat d'artisanat local.
Voir cette marque assez singulière se développer sur le marché Polonais a piqué ma curiosité.
Pour en savoir plus, j'ai interrogé Michał. Chez Poszetka, il s'occupe des commandes en demi-mesure et des commandes à l'étranger.
Est-il difficile de maintenir une position sur le marché européen depuis la Pologne ?
"Ce n’est pas facile, c’est assez fastidieux de construire une base clients solide. Depuis le début de Poszetka, l’un de nos objectifs était d’apprendre aux hommes que les vêtements classiques et élégants n’étaient pas réservés aux mariages et aux interviews, qu’un blazer et un pantalon peuvent être aussi confortables qu’un autre vêtement du quotidien. Ce travail pédagogique nous a surement aidé à gagner la confiance d’une clientèle loyale, mais c’est une stratégie qui prend du temps et de l’engagement."
Comment votre offre est-elle accueillie sur le marché polonais ? Y a-t-il une demande croissante sur le segment du vêtement sartorial ?
"Il y a un marché en croissance pour les vêtements classiques, mais pas forcément centré sur le sartorial. Depuis que nous avons lancé notre collection de prêt-à-porter (costumes, blazers), l’accueil est très positif. D’après nos récentes expériences, nos vêtements ne sont pas seulement appréciés par des connaisseurs, mais aussi par des hommes en quête de vêtements confortables, stylés et élégants à un prix abordable pour leur environnement de travail."
D'où provient la majorité de votre demande : Pologne ou Europe ?
"Actuellement notre demande intérieure est plus importante. Mais avec nos lancements plus récents, nous avons constaté une croissance très dynamique sur les ventes à l’étranger."
Quels sont les objectifs de Poszetka pour l’avenir ?
"Nous continuons à perfectionner et étendre notre offre de produits. Notre première collection de prêt-à-porter, qui contenait deux costumes et trois blazers, avait rencontré un grand succès. C’était un très bon signe pour la suite. En cette saison, nous avons lancé deux safari jacket et deux manteaux. C’était des projets risqués, et finalement très appréciés par notre clientèle. Nous allons continuer cette extension.
Récemment, nous avons eu pas mal de changements à l’international pour notre entreprise. Nous avons fait un tri dans nos process et nous sommes principalement en train de nous stabiliser. On se prépare pour les prochains challenges.
Notre objectif de proposer des vêtements classiques de bonne qualité à un prix abordable n’a pas changé, on veut juste étendre cette offre. Nous resterons fidèles à notre devise « Everyday Classic »."
Allez-vous implanter des boutiques en Europe ? Avez-vous des vues sur le marché français ?
"Sur nos nouvelles collections, nous avons eu beaucoup de commandes provenant de France. Nous sommes contents de cet accueil. La France est notre second pays avec le plus de clients (presque 240) et les ventes générées nous apportent des informations intéressantes pour l’avenir. Par exemple, nos Fedora couleur bourgogne ont eu peu de succès en Pologne à cause de leur couleur très forte, alors que nos clients français l’ont adoré ! Presque tous les chapeaux ont été vendus à des français !
Il est difficile de penser à une nouvelle ouverture de boutique en Pologne, encore plus en Europe. Notre dimension locale s’est souvent montré comme une force.
Nous ne planifions donc pas d’ouverture en dehors de la Pologne, mais qui sait ce que l’avenir nous réserve ?"
2. Une offre bien positionnée
L'offre de Poszetka se positionne sur un début de milieu de gamme.
Elle le fait avec un rapport qualité/prix qui se défend très bien. Quelques exemples :
- 166 euros pour un pantalon en flanelle anglaise de 300g/m,
- 360 euros pour une veste sport déstructurée en donégal,
- 100 euros pour un col roulé en laine confectionné en Italie.
Les vestes sont semi-entoilées. Les manteaux, plus chers, semblent de bonne confection, avec des draps de laine épais.
La marque travaille des matières provenant de fournisseurs anglais et italiens.
Il reste toutefois un point d'ombre : le lieu de confection.
A ce jour, Poszetka m'assure confectionner ses chemises, pochettes, cravates, et la majorité de ses pièces en cuir en Pologne.
Toutefois, bien que la page de présentation de la marque puisse laisser à penser que toute la collection est montée en Pologne, ce n'est pas le cas.
Que ce soit sur les pages produit ou les étiquettes du costume testé dans cet article, rien ne mentionne le lieu exact de fabrication. Seul les fournisseurs de matières, qui sont européens, sont mentionnés.
3. Un style classique avancé
Avis aux amateurs d'emmanchures raglan, de revers généreux et de martingales : l'approche du vêtement sartorial par Poszetka est assez traditionnelle.
Les pantalons sont droits, les cravates et les revers de vestes sont plutôt larges.
La marque se nourrit de codes italiens ou anglais suivant les pièces. Vous y trouverez des épaules napolitaines ou anglaises, des cols cutaway ou boutonnés.
Double-pinces, ceintures type gurkha, manteaux pied-de-poule, sahariennes en velours à côtes épaisses... le style est assez pointu.
Et c'est là tout l'intérêt de la marque : une proposition style avancé avec un rapport qualité/prix compétitif.
4. Une collection vaste
De la chemise à la chaussure en passant par le sac, Poszetka s'aventure dans bien des métiers pour proposer un vestiaire sartorial complet.
Toutefois, certaines catégories de vêtements ne jouissent pas d'une grande variété et les stocks ne semblent pas être suffisants. On reconnait bien là les enjeux d'une marque en cours de développement.
5. Ce qui nous plaît chez Poszetka
Bien que les chaussures et sacs en cuirs constituent une offre correcte, la proposition de valeur se trouve surtout dans les pièces à manches, les pantalons et la mercerie.
Poszetka se démarque avec certaines pièces au design fort, comme ses pantalons à l'esprit gurkha et ses vestes sahariennes en velours appréciées par la rédaction.
En parallèle, Poszetka assure un socle de basiques efficaces à un prix tout aussi correct.
Notre avis sur le costume trois pièces Poszetka, modèle Edward
Conditions du test
La marque nous a fourni le costume. J'ai procédé aux retouches à mes frais. Nous n'avons pas été rémunérés.
Pour challenger la marque, j'ai choisi de tester une pièce gourmande en savoir-faire : le costume.
C'est aussi un nouveau fond de métier de la marque, qui semble en proposer en demi-mesure dans sa boutique en Pologne.
J'ai opté pour une pièce forte et formelle :
- Col cran aigu,
- Gilet croisé à revers,
- Dans une flanelle classique, avec un motif prince-de-galles.
Esthétiquement, c'est pour moi le costume sur lequel la marque se différencie le plus.
Hors promotion, le costume est proposé à 589€.
1. L'expérience Poszetka
Acheter sur un shop polonais
A l'inverse d'autres marques polonaises, le site web semble ici orienté vers une demande européenne : il est en anglais et la devise est en euros.
Globalement on s'y retrouve.
Les tableaux de tailles sont bien fournis et disponibles sous chaque description de produit.
En revanche, certaines description gagneraient à être plus complètes, notamment sur les lieux de confection, la construction de certaines vestes et chaussures, ainsi que l'origine des fibres utilisées.
Suivant le montant d'achat et le lieu de livraison, cette dernière peut être gratuite ou payante. Des frais d'environ 10€ sont à prévoir en cas de retour.
La réception
J'ai reçu le costume dans un grand carton plat.
Avec le costume, ce carton contenait :
- Une housse grande et de bonne qualité,
- Un tote bag à l'effigie de la marque,
- Un stylo accompagné de sa housse en cuir, offert avec les commandes faites sur la période de Noel.
Bien entendu, rien n'engage la marque à être si généreuse toute l'année. Mais il reste important de souligner ces efforts.
Le costume est bien emballé, ce qui le préserve des aléas d'une traversée européenne.
L'instant retouches
Le pantalon est plutôt droit, avec une ouverture généreuse de 20 centimètres.
Si comme moi, vous avez des mollets imposants qui ont pour habitude de sortir des tableaux de tailles, ce pantalon vous accueillera quand même.
Si ce n'est pas votre cas, vous pourrez profiter du tombé fluide d'un pantalon droit, ou le faire fuseler à votre guise.
Ce pantalon dispose aussi d'une valeur de tissu de plus d'un centimètre tout au long de la jambe pour être élargi en cas de point de tension.
Côté longueur, vous n'échapperez pas à la case retoucheur : je mesure 1m91 et, comme vous pouvez le voir sur la photo, il y a de la matière à retirer .
Tous les autres paramètres habituels sont ajustables : ceinture, bassin, longueur de manches et de veste, ainsi que le cintrage.
Avec ces possibilités d'ajustement et le guide des tailles exhaustif de la marque, on a tout ce qu'il faut pour réussir son achat du premier coup.
2. La matière du costume
C'est une flanelle 100% laine peu duveteuse. Elle est ainsi adaptée à un cadre formel où l'on ne souhaite pas faire de vagues avec les textures, tout en gardant l'aspect chaleureux d'une laine hivernale.
Le motif prince-de-galles, lui, a plus de choses à raconter. D'apparence ordinaire quand on le regarde de loin, il révèle un joli grain quand on approche l'oeil.
C'est une étoffe de chez Alfred Brown, drapier anglais centenaire.
La matière est d'une épaisseur classique pour un costume. La marque indique 340 grammes par mètre .
Le toucher est agréable. La main n'est pas exceptionnelle mais tout à fait convenable pour cette gamme de prix, avec un beau tombé de l'ensemble.
Concernant l'origine et le micronage exact de la fibre, la marque n'a pas réussi à obtenir d'informations. Ce qui est compréhensible au vu des difficultés que pose la traçabilité d'un vêtement de nos jours.
Pour ce qui est de la doublure, elle est en Bemberg (Cupro). Une matière artificielle haut de gamme plus douce, plus glissante, plus soyeuse et plus antistatique que la viscose. C'est un très bon point.
Au porté, c'est plutôt agréable. Je ne constate aucune friction intempestive entre la veste et le gilet.
3. La veste
C'est une épaule anglaise avec un padding. Elle apporte une prestance digne de l'esprit stricte de la pièce.
Elle est bien construite et encadre la carrure comme on le lui demande. Pas de bourrelet, ni de rigidité excessive. Elle se pose très bien sur l'épaule.
Côté construction, elle est semi-entoilée. Je peux d'ailleurs sentir la toile entre mes doigts quand j'attrape le revers du col.
Ces derniers se posent sur la veste avec une certaine souplesse. Ils sont dotés de crans aigus qui appuient la formalité de la veste, ainsi que d'une vraie milanaise. Finition soignée, raffinée, et non-négligeable pour cette gamme de prix.
Elle est plus proche d'une coupe droite qu'ajustée. Peut-être trop quand on la porte seule, mais juste ce qu'il faut quand on la porte avec le gilet. Ça tombe bien, c'est pour ça qu'elle est faite.
A l'avant, deux poches plaquées. Un choix peu habituel pour une veste si formelle, sur laquelle on trouve souvent des rabats.
A l'arrière, non pas une mais deux fentes. C'est ce qu'on préfère, car la veste tombe bien mieux comme ça.
La longueur est tout à fait satisfaisante, puisqu'elle descend pour moi en dessous du mi-fessier, sachant que je mesure 1m91.
Au bout des manches, c'est une vraie boutonnière. Plus laborieuse pour les retoucheurs, mais plus satisfaisante pour les puristes.
Sur l'ensemble du costume, les boutons en corne sont plutôt discrets et présentent peu d'aspérités. Ce qui est sans doute recherché vu son formalisme. Tous les boutons sont bien cousus et tiennent correctement en place.
A l'intérieur, les poches sont nombreuses, fonctionnelles, et suffisamment profondes. Bien qu'il soit déconseillé de les surcharger.
- Trois poches à gauche, dont une à tickets.
- Une à droite, boutonnée.
Seul réel bémol : l'absence d'information sur le lieu exact du montage du costume.
Edit : Le montage est fait en chine
La marque vient de m'apporter une réponse concernant le lieu de montage final.
Cette étape est réalisée en chine, dans une usine qui fournirait également SuitSupply.
Cette dernière a un capital majoritairement italien et disposerait d'un bon savoir-faire tailleur. Chose vérifiée par les tailleurs de la marque, et confirmée par ce test également.
Selon Poszetka, après de nombreuses recherches, il s'est avéré que c'était le meilleur compromis à faire pour pouvoir atteindre ce rapport qualité/style/prix.
4. Le gilet
C'est un gilet à boutonnage croisé, avec deux revers à crans aigus qui se croisent également. Ces derniers encadrent élégamment la cravate sans lui voler la vedette pour autant.
Là-aussi, cela en fait une pièce très formelle. Une carte à jouer pour les grands jours.
Pour les amateurs de montres à gousset, l'une des deux poches avant est préalablement décousue.
Sur ces poches, le raccord du motif est perfectible. Mais c'est un détail insignifiant à mon sens, d'autant plus pour cette gamme de prix.
Côté montage, le travail est propre et bien réalisé. Les coutures sont nettes.
La patte de serrage à l'arrière fonctionne très bien. Je n'ai pas pu identifier de quoi la boucle est faite, mais elle est légère et dotée d'un beau reflet.
5. Le pantalon
Il renferme des détails forts plaisants qui l'éloignent de la monotonie en appuyant la personnalité du costume :
- Deux pinces à l'avant,
- Pas de passant, mais deux pattes de serrage sur les côtés.
Concernant les pinces, je les aurais préféré plus marquées.
Mais c'est un avis personnel, rappelons que ce costume n'est pas là pour faire des vagues. Ce choix esthétique semblera donc judicieux au plus grand nombre.
Les pattes de serrage sont très pratiques. Quand le pantalon est à la bonne taille, elles font vite oublier le concept de ceinture.
Elles ont une bonne marge de manoeuvre, et laissent ressentir une certaine solidité au toucher.
Sur les poches, les coutures de renfort sont bien présentes.
A l'avant, la patte de boutonnage capucin laisse le bouton apparaître. En l'absence de passant, cet ajout de détail est visuellement le bienvenu.
A l'intérieur, une bande antidérapante qui fait équipe avec les pattes de serrage pour maintenir la chemise en place.
Les sacs de poche sont profonds et solidement cousus.
Pas d'information sur la composition de ces sacs de poche et de la doublure taille. Cela semble être un mélange de coton majoritaire. Les effets personnels y glissent correctement.
Comme on a l'habitude de le voir sur les pantalons de costume, l'avant de la jambe est doublé du haut jusqu'aux genoux. Ce qui évite les frottements désagréables, tout en freinant l'usure par friction de la matière à ce niveau là.
Au toucher, cette doublure ne me semble pas être en cupro mais plutôt en synthétique ou en viscose. Quoi qu'il en soit, elle joue très bien son rôle.
5. Les premiers ports
Cela fait bientôt 10 fois que j'enfile ce costume, à l'école, au bureau, au restaurant... je n'ai rien à redire sur sa ténacité.
Ayant fait un peu trop fuseler le bas , je soumets le pantalon à quelques tensions répétitives en m'asseyant, au niveau du mollet. Il tient très bien la route, aucune couture ne flanche.
RAS aux zones de frottements, telles que les coudes ou l'entrejambe. Mais il faut savoir que ce genre d'usure est plus souvent dû à la morphologie du porteur qu'à la durabilité de l'étoffe.
6. Comment le porter ?
Avec sa matière traditionnelle, ses crans aigus et son gilet croisé, c'est un costume très premier degré. Proclamant formalité et solennité.
Pour marquer le coup au travail ou faire honneur à votre stature en cérémonie, je vous recommande donc de le mettre avec une chemise et une cravate sans trop jouer avec les règles. Pas de col officier ni de col ouvert.
Optez pour un col qui laissera assez d'espace à la cravate pour s'exprimer parmi les quatre revers qui l'entourent. Exemple ici avec un col cutaway.
Pour la couleur, il n'y a pas 36 solutions : une belle chemise blanche. Avec ce gris anthracite, c'est la combinaison la plus efficace. Alors pourquoi changer une équipe qui gagne ?
A partir de là, vous aurez plus de liberté sur la cravate. Elle peut être en tricot, en soie ou en flanelle de laine, tant que son épaisseur ne dénote pas trop.
Ici, j'ai pris une cravate en tricot de soie bordeaux. J'ai rappelé la chemise avec une pochette blanche, qui aurait pu être choisie en soie.
En bas, le registre du costume appelle naturellement à porter une paire de richelieu sombres.
Mais si vous n'en avez pas, vous pouvez tricher comme moi en appuyant son style anglais avec des brogues.
Elles apporteront plus de personnalité et ne seront pas condamnées à séjourner au placard quand vous n'aurez ni mariage ni entretien d'embauche, puisqu'elles se porteront tout aussi bien dans une tenue casual.
Par dessus, il faut bien entendu un manteau long. En drap de laine ou en coton suivant le climat.
Pour ma part, je fais écho au marron des derbies avec un manteau camel.
Enfin, si je l'utilise pour sa facette professionnelle, je me munis d'un cartable en toile et en cuir pour porter mes documents . Le mélange de matières le rend plus moderne qu'une serviette, mais il s'ancre tout de même très bien dans un cadre business.
Le mot de la fin
Pour moi, c'est un grand Tak.
Pour vous, je traduirai cet affirmatif polonais par une vive recommandation du costume Poszetka.
Son rapport qualité/prix est à la hauteur de la promesse de la marque et son style est brillamment réussi.
Matière, finitions, coupe, tous les voyants sont verts.
Je trouve juste cela dommage que la marque ne mentionne pas clairement la fabrication en Chine, qui ne porte pourtant pas préjudice à la qualité du costume.
Mention spéciale tout de même à la réussite du gilet, ainsi qu'au jeu de superposition bien mené entre ses revers et ceux de la veste.