En ce moment, j'ai envie de mettre un gros coup de massue dans mon vestiaire.
J'ai envie de nouveauté. J'ai l'impression d'avoir fait le tour de ma zone de confort et maintenant, je veux en sortir en traversant le mur la tête la première.
J'oriente mes recherches vers des pièces peu communes et je me suis promis de ne pas avoir froid aux yeux.
Les vôtres sont prêts ?
Skipper jacket - Andersen-Andersen
Je sais, il est magnifique. Prenez votre temps pour l'admirer. Je vous attends.
C'est bon ?
Commençons par ce qui saute aux yeux en premier : la couleur.
Vous l'avez déjà croisée ailleurs ? Moi non plus. Mais je sais d'où elle vient .
Ce vert menthe est inspiré du couloir d'un bâtiment à Copenhague. L'oeuvre d'un architecte pour une famille qui a réussi dans le secteur de la peinture et de la papeterie.
Comment ce vert est-il arrivé là ? Je ne sais pas. J'ai juste dit que je savais d'où. Mais la marque siège aussi dans la capitale danoise. Coïncidence ? Je ne crois pas.
En tout cas, je trouve ce vert superbe et surtout imprévisible.
Andersen-Anderson l'a développé exclusivement pour l'e-shop Cultizm. Dans le cadre d'une collaboration sans doute.
Anderson-Anderson est une marque de maille très haut de gamme. On le comprend à regarder les 399 euros qu'il réclame mais aussi en voyant ça :
La netteté du point de tricot et les reliures des bord-cote sont de très bons indices. Tout est parfait.
Quand je le vois porté, la fluidité avec laquelle il tombe me fait quelque chose.
On peut ajouter la fabrication italienne et les boutons en corne. Mais ce qui justifie le mieux le prix, pour moi, c'est le design. Parlons-en.
Le col, la lignée de boutons, la délimitation des poches... tout est bien proportionné et chaque détail est bien choisi. Je n'ai pas croisé beaucoup de cardigans comme celui-là.
L'appellation skipper jacket nous fait comprendre qu'il est inspiré de mailles portées par des pêcheurs. Ils devaient avoir un sacré style.
Pour information, il est en jauge 7.
Un point négatif : je ne vois pas d'information sur l'origine des fibres et je trouve ça bien dommage pour le prix.
Mais bon, j'ai quand même des étoiles plein les yeux.
Sneakers en velours - S.W.C.
Vous avez bien lu.
Si vous ne me croyez pas, regardez :
Inutile de vous préciser en quoi elles sont peu ordinaires.
Cependant, je peux vous dire pourquoi je les trouve réussies.
Auparavant, si on me disait "sneakers en velours" j'aurais pensé "erreur fatale" (pour info, Jordan en avait sélectionné récemment dans ses pépites, nettement plus colorées). Je ne voyais pas comment une paire dans cette matière pouvait être esthétiquement acceptable. Maintenant, je vois.
Déjà, il y a les couleurs. La matière sort déjà du lot. Il est donc inutile d'en faire des tonnes et S.W.C. l'a bien compris pour cette paire.
Les trois teintes de beige sont harmonieuses. La semelle et les lacets se répondent bien. Le velours à côtes épaisses rend très bien dans cette couleur là. D'ailleurs, c'est une couleur qu'on s'attend à voir dans cette matière. C'est sans doute aussi pour ça que le paire ne me fait pas si peur que ça.
Ensuite, il y a la forme. Elles rappellent celles de tennis en toile telles que les mythiques Converses. C'est une forme rassurante et facile à porter.
Je la trouve bien faite. Elle est élancée et j'apprécie l'empiècement discret qui habille l'avant.
On pourrait se demander avec quoi les porter mais moi, j'ai déjà ma petite idée.
Je les vois bien avec un pantalon blanc large, un hoodie gris clair et un manteau camel par exemple.
Pour leur design réussi, elles sont accessibles et c'est bien.
Cette paire à beau être inattendue, il y a un point qui reste prévisible pour sa gamme de prix à moins de 100 euros : on ne sait pas où elle a été fabriquée.
Edit : elles sont faites en Asie
Dans les commentaires, Médéric nous dit qu'il a récemment questionné la marque : ces sneakers sont fabriquées en Asie. Merci Médéric.
MacaTunes précise que c'est au Vietnam. Merci MacaTunes.
Si vous aussi, vous avez des infos à partager avec tout le monde, n'hésitez pas. Ça se passe en dessous de l'article et c'est toujours utile à la communauté.
Gilet sans manches en polaire - Stan Ray
Pour celui-là, le Michel du futur m'en voudra peut-être. Mais la vie, c'est maintenant qu'elle se passe.
J'ai envie d'expérimenter la polaire. J'ai envie de le faire sur un gilet sans manches car je trouve ça plus singulier.
Et comme il n'y a pas de manches, je serai moins sujet aux excès de chaleur dûs à la composition synthétique.
Celui-ci a un style marqué et je l'aime pour ça. Les deux poches plaquées et la poche zippée en haut y sont pour quelque chose.
J'aime le fait que les détails ne soient pas laissés au hasard. La couleur de la fermeture éclair se fond bien dans l'ensemble. En même temps, elle marque sa présence car elle est légèrement plus foncée. Le zip YKK est doré. Ça non plus, ce n'est pas par hasard.
Il remplit aussi une condition non négociable pour moi : le double zip sans lequel il ne figurerait pas ici. Je préfère fermer mon gilet au milieu, c'est comme ça.
Le logo est dispensable mais s'ancre bien dans l'esprit de la pièce.
Pour bien le porter, je pense tout simplement aux univers workwear et streetwear auxquels il se prête bien : hoodie, cargo, surchemise en flanelle à carreaux, boots marron, running blanches...
Vu qu'il y a un travail sur le design, le prix de 119 euros est plutôt correct.
Encore une fois, je me dois de relever l'absence de lieu de fabrication. À titre personnel, je suis encore en fin d'études et mon budget fait que ce n'est pas un frein pour moi.
