Reebok

Notre avis
Reebok ne se différencie pas de l’offre globale en vêtements de sports : des designs simples avec une présence récurrente du logo de la marque. Beaucoup de pièces n’ont aucun intérêt stylistique. Côté rapport qualité/prix, on trouve des vêtements souvent chers pour leurs composition, même si certains promettent les avantages d’un tissu technique. Certaines sneakers classiques sont intégrables dans une tenue casual, même si on trouve beaucoup de designs patauds qui gagneraient à être plus subtils. Certaines chaussures à usage sportif telles que les gammes Fusium Lite ou Crossfit Nano sont détournables dans des tenues streetwear poussées. Pas de miracles pour ce prix-là cependant : votre paire aura une semelle collée, avec une qualité modeste.
L’histoire de la marque Reebok

Reebok est une marque de sportswear d’entrée de gamme concurrente de Nike, Adidas, ou encore Puma.

La marque Reebok trouve ses origines en Angleterre, dans les années 1890. Alors que le marché de l'équipement sportif est en plein boom, l’industriel Joseph William Foster innove en proposant des crampons sur les chaussures de course pour leur procurer une meilleure adhérence.

Quelques années plus tard, il fonde la "JW Foster and Sons Incorporated", société spécialisée dans la conception de chaussures de sport pour athlètes professionnels. La compagnie rencontre un grand succès et se voit même désignée pour équiper la délégation britannique lors des Jeux Olympiques de 1924.

En 1958, l’entreprise se rebaptise « Reebok », en référence aux antilopes d'Afrique du Sud, et fait peau neuve. Tout au long de la seconde moitié du XXème siècle, elle s’impose comme un équipementier sportif de référence et parfait un immense savoir-faire en matière d’amortie et de solidité.

En pleine croissance dans les années 1980, la marque connait une brusque période de déclin dans les années 1990, et ce jusqu’au début du XXIème siècle : la faute à son image dépassée, ses partenariats peu attractifs pour le jeune public et l'essor de concurrence.

En perte de vitesse, la marque fusionne avec Adidas en 2005. Ce nouveau départ est fulgurant en Europe : la marque britannique revient sur le devant de la scène, participe à des défilés et s’impose dans la culture streetwear comme un acteur de poids.

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